lundi 17 novembre 2014

17 novembre 2014. Nouvelles de la Résistance. Les salauds ! (Ou le politiquement correct.)

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J'y reviendrai sans cesse jusqu'à mon dernier souffle et le répéterai :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.
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"Il n'y a pas de défaut dans la cuirasse des heureux du monde postsoixante-huitard. Ils ont le stéréotype sulfureux, le cliché rebelle, la doxa dérangeante, et bien meilleure conscience encore que les notables du musée de Bouville décrits par Sartre dans La Nausée. Car ils occupent toutes les places : celle, avantageuse, du Maître et celle, prestigieuse, du Maudit. Ils vivent comme un défit héroïque à l'ordre des choses leur adhésion à la norme du jour. Le dogme, c'est eux ; le blasphème aussi. Et pour faire acte de marginalité, ils insultent en hurlant leurs très rares adversaires. Bref, ils conjuguent sans vergogne l'euphorie du pouvoir avec l'ivresse de la subversion."

In
Alain FINKIELKRAUT.
L'imparfait du présent. Pièces brèves.
Gallimard, Paris, 2002.
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2. Commentaires.
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N'aurait-il écrit que ça, Alain FINKIELKRAUT aurait plus que largement mérité d'être élu à l'Académie française. Je vous rappelle qu'il s'est trouvé sept imbéciles pour refuser leur suffrage à un écrivain dont la plume, aussi bien que la pensée, est d'une force extraordinaire. Plus avisés et de meilleur goût, les autres immortels l'ont triomphalement élu au premier tour de scrutin.
Quelle est donc cet étrange maladie qui fait béer d'admiration madame HIDALGO ou la Directrice de l'Hôtel des monnaies devant le Plug anal de monsieur McCARTHY ? L'homme n'a pas une once de talent, ne produit que des objets affreux qu'il vend très cher et croît qu'il suffit de transgresser pour faire oeuvre de création ; c'est ce qu'on appelle un artiste contemporain. Les gémissements officiels qui ont accompagné le dégonflage (au sens littéral) de cette obscénité (je ne parle pas de l'obscénité réelle, je parle de l'obscénité artistique qui consiste à déclarer beau ce qui est tout simplement insignifiant et laid) sonnaient faux, comme une sorte de requiem attristé pour la mort d'un "art" enfin exterminé par le bon sens et le goût du Peuple. Par quelle aberration monsieur LAMBERT juge-t-il qu'une photographie représentant un crucifix plongé dans de l'urine est une oeuvre d'art digne d'être exposée dans un Musée ? (Notez que quand cette ignominie a fait l'objet d'une agression, monsieur LAMBERT n'a pas dit que l'on s'attaquait à la beauté, mais il a dit que l'on avait abîmé un objet de grande valeur !)  Comment se fait-il que des mécènes dépensent des millions d'euros pour se payer un monochrome d'Yves KLEIN ? Par quel mystère, Cloaca, une "sculpture" géante représentant un tube digestif humain fonctionnel a-t-il trouvé un musée pour l'exposer ? Son auteur, Wim DELVOYE (dont le nom rappelle fâcheusement celui du Président du CSCE que les Versaillais font se faire un plaisir d'accueillir aujourd'hui) avoue du reste avec ingénuité qu'il cherche à donner une "cotation à l'art".

Ainsi les arbitres du goût sont ces gens qui campent dans les couloirs du Ministère de la culture dans l'attente d'une subvention ou d'une commande. Ce sont eux qui nous imposent ces horreurs mais qui se réservent le droit de puiser dans les trésors d'une culture vivante, comme le fit il y a un certain temps un certain Jack LANG quand il loua le théâtre royal de Versailles pour y faire représenter un opéra baroque à l'intention de quelques amis triés sur les canapés de la rue de Solférino.

Quel mépris pour le Peuple, quelle suffisance, quelle arrogance !

J'entends d'ici le choeurs des pleureuses : l'art doit être en rupture avec tout ce qui se fait. La création est pure invention, pure nouveauté. Comme si l'introduction de la perspective par les peintres italiens de la Renaissance n'avait pas été une extraordinaire invention qui, sans rompre avec le passé, l'enrichissait de mille nuances ; comme si l'impressionnisme et sa décomposition de la lumière, son utilisation de petites touches de couleur, n'avaient pas été une révolution, sans qu'il en résultât une négation ou une condamnation de l'art passé.

Ils entendent nous imposer leurs "valeurs", les postsoixante-huitards, mais le Peuple résiste. Et ce n'est qu'un début. Hors de nos yeux les blasphémateurs officiels et subventionnés ! Hors de nos oreilles ces musiciens ennuyeux qui s'imaginent qu'il suffit de taper sur une casserole pour produire une symphonie ! Nous avons de vrais artistes contemporains ou modernes. Ils font oeuvre de création sans offenser leurs pères et leurs aïeux, ils ne se prennent pas pour sortis de la cuisse de Jupiter et ils ajoutent par leurs travaux à la suite ininterrompue des oeuvres qui font honneur à l'humanité. Mais les habitués des subventions officielles s'arrangent pour qu'on n'en parle pas dans les médias. 

Du balai les ignobles (au sens de "dépourvus de noblesse"), exeant omnes ! Le plus vite sera le mieux.
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3. Informations diverses.
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Bis repetita !

Le 17 novembre, accueillons Jean-Paul Delevoye à Versailles.

Personne n'a oublié Jean-Paul Delevoye, président du CESE, et les 780 000 pétitions jetées à la poubelle, qui nous sont restées en travers de la gorge.
Une bonne occasion est offerte de lui rappeler qu'on existe encore : il sera de passage à Versailles demain lundi 17 novembre, pour une conférence sur les prisons organisée par le Secours catholique, à l'université Inter-âges de Versailles. Un rendez-vous est donc fixé :
Où ? - Impasse des Gendarmes, devant l'Université Inter-âges, à Versailles.
Quand ? - à 20 heures.
Comment ? - avec une bougie et un bâillon pour signifier notre volonté bafouée.
Pourquoi ? - pour une opération "Sentinelles pacifiques", qui lui rappellera notre détermination.
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Revenir sur la loi Taubira ? Même Hollande pense que c'est possible (via le salon beige).

Lucidité ou volonté d'inquiéter à gauche, pour remobiliser autour de lui ? Un petit numéro où Pyromane Ier se fait passer pour un pompier. Bien entendu, il n'en croit pas un mot, mais il essaye de rassembler le peu des troupes qui lui restent. Voir la vidéo ci-dessous :
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20 novembre : Sentinelles/Veilleurs debout pour les droits de l'enfant.



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17 novembre : 3 ministres dans les Côtes d'Armor.

Trois ministres, Sylvie Pinel, Marylise Lebranchu et Fleur Pellerin seront à Plénée-Jugon, lundi, après les Assises des ruralités dans les Côtes-d'Armor.
Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l'Egalité des territoires et de la Ruralité, Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique, Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication et Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat au Numérique, se rendront lundi 17 novembre aux Assises des ruralités dans les Côtes-d'Armor, à Plélan-le-Petit, de 10 h 30 à 13 h 30.
Puis, elles visiteront, à 14 h 45, le Centre éducatif rural pour aveugles et déficients visuels (CERADV) de Plenée-Jugon, à Villeneuve Sainte-Odile.

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