mercredi 12 novembre 2014

12 novembre 2014. Nouvelles de la Résistance. Une classe de privilégiés au service du pouvoir.

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Nous devons soutenir aujourd'hui l'audacieuse Farida BELGHOUL qui a eu le courage de s'opposer aux imbéciles du ministère de la soi-disant et prétendue Éducation (!) nationale et qui a été sanctionnée par un blâme.

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. Les citations du jour.
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(a) "Toujours en soupçon de l'armée qui pourrait lui faillir à l'instant critique, la tyrannie chercherait un plus sûr appui dans la corruption. Aidée et poussée par ces cinq ou six dont parle La BOETIE, elle créerait certaines classes privilégiées qui, seules investies des droits politiques, partagerait avec elle les avantages attachés au pouvoir, pouvoir absolu, puisqu'il serait, sous quelque forme qu'il s'exerçât, dépourvu de contrôle efficace et réel. Deux ou trois cent mille individus ainsi choisis constitueraient dans la nation une autre nation, une aristocratie dominatrice organisée pour contenir le peuple et pour l'exploiter. [...]."
In
Félicité de LAMENNAIS.
Préface à De la Servitude Volontaire ou Le Contr'un.
Paris, 1835.
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(b) "[...]. Dans son Histoire des élites en France du XVIe au XXe siècle, Guy CHAUSSINARD-NOGARET relate une étude réalisée sur le recrutement des hauts fonctionnaires en 1901 qui, écrit-il,  ''' bouleverse radicalement la représentation d'une République gérée par les bons élèves issus des couches populaires ou moyennes. GAMBETTA avait beaucoup promis ou beaucoup rêvé. La réalité sociologique ne répond en rien à ses perspectives et à ses projets.''' Le coeur de la haute fonction publique se recrute - déjà - chez les familles de hauts fonctionnaires, de professions juridiques ou de rentiers."
In
Sophie COIGNARD et Romain GUBER.
L'oligarchie des incapables.
Albin Michel, Paris, 2012.
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2. Commentaires.
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Ils ne sont pas trois cent mille mais tout au plus quelques milliers, ces élites intellectuellement et spirituellement corrompues qui se gavent de privilèges exorbitants. COIGNARD et GUBER donnent des exemples nombreux des avantages que ces gens s'octroient au motif "qu'ils sont la France"(comme l'avait dit un jour un énarque à madame Édith CRESSON lorsqu'elle était premier ministre). 
Je dois à la vérité de dire que monsieur Jean-Pierre JOUYET, qui me semble être assez naïf, est cité par nos deux journalistes comme un homme intègre, désintéressé et tout à fait transparent dans la déclaration de son patrimoine.
Quand madame CRESSON décida avec sagesse de délocaliser l'ENA à STRASBOURG, j'entendis stupéfait, un petit crétin, interrogé par un journaliste, un de ces imbéciles bernanosiens, qui avait été reçu à cette prestigieuse école, parler de "déportation"... Et ce sont ces gens-là qui prétendent nous diriger.
Ils se retrouvent dans tous les partis, mais toujours juchés sur le haut du panier. Il faut lire la réponse que monsieur HOLLANDE fit à un petit épargnant qui se plaignait des agissements de monsieur TEULADE, alors suppléant du député de la CORRÈZE lequel était aussi premier secrétaire du PS. C'est une accumulation d'arrogances, de mépris pour ce pauvre homme, et une absolution totale pour ce monsieur qui a tout de même été condamné le 8 juin 2011 à 18 mois de prison avec sursis et 5000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de PARIS. Celui-ci, dans ses attendus, souligne dans son jugement le décalage entre les valeurs affichées (les idéaux mutualiste et social, le bénévolat) et le comportement des prévenus, décalage choquant [...] dont les prévenus ne semblaient toujours pas avoir pris conscience au cours des audiences."
Des gens de droite ont eu des comportements tout aussi répréhensibles. Mais on n'y touche pas ! Ils sont de la haute, ils connaissent les serviteurs du prince, ils ne sont pas officiellement du même bord politique. Officieusement, ils sont d'accord pour se partager le gâteau.
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3. Informations 
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Farida Belghoul est sanctionnée (Merci à Fabrice qui m'a transmis l'information qui suit).

Soutenons cette femme courageuse en pensant à la citation "du jour d'aujourd'hui".

"Un blâme. Le verdict est tombé jeudi 30 octobre. Farida Belghoul, enseignante combattant farouchement l'idéologie du genre à l'école et qui a mis en place les journée de retrait de l'école pour protester contre les ABCD de l'Egalité, se voit donc remettre un blâme de la part du rectorat de Versailles, pour avoir critiqué le ministre de l'Education nationale.
  • Le rectorat de Versailles vient de vous donner un blâme arguant que vous avez critiqué violemment le ministre de l'Education nationale. Que pensez-vous de cette décision ?
  • Je pense qu'il s'agit, à travers moi, de faire peur à tous les enseignants et de casser toute velléité parmi la profession, pour que plus personne n'ait le culot de s'opposer à l'Education nationale. Elle montre par là que nous avons une épée de Damoclès suspendue au-dessus de nos têtes. Si vous bougez le moindre petit doigt ou que vous contestez la moindre chose, elle vous tombera dessus. Il s'agit ni plus ni moins que de tuer toute liberté d'expression : maintenant les enseignants vont avoir peur de s'exprimer. Et cela sous couvert de respecter le devoir de réserve. Et le plus triste est que cela marche, puisque plus personne n'ose rien dire. Par ce blâme, le rectorat me fait clairement comprendre que si je continue à dire ce que je pense, je peux être révoquée.
  • Que comptez-vous faire face à cette décision ?
  • Pour commencer, je vais saisir le Tribunal administratif. Je vais déposer plainte auprès de la Cour de justice de la République, contre le ministre de l'Education nationale. Il y a en effet toutes les raisons de penser que le ministre s'est rendu coupable d'abus d'autorité. Car qui est le recteur d'une académie ? Uniquement le représentant du ministre. Ce n'est donc pas le recteur de Versailles qui m'a donné ce blâme, c'est le ministre lui-même.
Et puis je m'interroge sur la valeur de cette décision. La procédure disciplinaire qui a été entamée contre moi ne présente aucun élément sérieux. Son seul et unique but est de nuire à la militante engagée que je suis en essayant de m'atteindre dans mon métier.
  • Vous dites que le corps enseignant a peur de s'exprimer.
  • Oui, beaucoup voient que quelque chose ne va pas mais n'osent pas s'exprimer. Je reçois des appels ou des courriers d'enseignants, souvent anonymes, qui me soutiennent. Ils me remercient d'avoir le courage de combattre mais n'osent pas le faire eux-mêmes car ils craignent les sanctions. Ils me donnent des renseignements sur ce qui se passe dans les écoles, en France. Mais il faut faire plus. Il faut se mobiliser. C'est d'ailleurs pour cela que nous avons créé la FAPEC, la Fédération Autonome des Parents Engagés et Courageux.
  • Quel est le rôle de la FAPEC ?
  • Nous l'avons créée pour rassembler tous les parents qui souhaitent se battre, ces parents qui ne veulent pas que leurs enfants soient les otages, les cobayes des expérimentations du gouvernement, concernant notamment l'idéologie du genre. Le but de la FAPEC est de pallier les manques des autres fédérations de parents d'élèves, pour pouvoir compter dans le paysage politique et ainsi stopper des folies comme les ABCD du genre.
Ils peuvent ainsi aller voir les directeurs d'établissements pour leur poser des questions sur les programmes, ou les sorties scolaires qui sont prévues. Ils peuvent leur demander de s'engager à ne pas envoyer des classes en sortie scolaires dans des expositions comme celle qui est installée actuellement à la Cité des Sciences, le « Zizi sexuel ». Ils sont en droit de demander un engagement écrit. Et en cas de refus, il faut agir. Nous leur proposons d'organiser des journées de retrait de l'école, lorsque les enfants se retrouvent en danger. Cela demande du courage, évidemment, car il y a souvent des représailles, mais ça fonctionne.
Propos recueillis par Anne Isabeth
Source : le journal "Présent"
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La Manif Pour Tous à Vimy (via le salon beige).


"C'est au pied du monument canadien à Vimy que la Manif pour tous Nord Pas de Calais a commémoré les soldats morts durant la Grande Guerre. La Grande Guerre a causé la mort de millions de combattants en Europe. En France, elle, a laissé derrière elle 700 000 veuves et un million d'orphelins. Nous étions là pour honorer les familles françaises qui ont toutes payé un lourd tribut à la Nation en combattant pour la liberté et pour la patrie."
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Un audacieux à VIMY ! (via le salon beige).




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