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Bien que le grand mensonge continue de sévir, je rappelle à mes lecteurs que
Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
J'ajoute qu'une manoeuvre intempestive m'a fait publier prématurément un billet vide !
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1. Les citations du jour.
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(a)
"L’absolutisation de ce qui n’est pas absolu mais relatif s’appelle le
totalitarisme. Il ne libère pas l’homme, mais lui ôte sa liberté et le rend
esclave. "
BENOÎT
XVI.
(Discours
aux jeunes du 20 août 2005.)
(b) "César
pourra être l’empereur romain, le despote absolu, le parlement démocratique
moderne, mais il ne pourra jamais prétendre se libérer du lien de la religion
et de la morale, en exerçant un pouvoir totalitaire."[
(c) "Si l’on admet le
principe que le fondement des droits n’est pas la loi naturelle mais la norme
positive, la volonté de ceux qui établissent la norme devient la source même du
droit. Cependant, quand ils établissent la loi, les législateurs se présentent
comme interprètes d’une transformation culturelle et sociale qu’ils s’estiment
le devoir de faire passer dans les lois sur la base d’un ‘consensus’ général.
Les vrais producteurs des lois sont donc les ‘créateurs du consensus’, les
groupes organisés, les lobbies, qui aujourd’hui jouent le rôle qu’avaient eu
les loges maçonniques et les clubs révolutionnaires durant la Révolution
française."
(d) "Qui refuse la loi
naturelle refuse l’existence d’une nature humaine stable et permanente. Mais
s’il n’existe pas de nature humaine invariable en tout temps et en tout lieu,
il est impossible de parler de droits fondamentaux à respecter. La loi
naturelle et les droits qui s’ensuivent sont en fait immuables et valides pour
tous les temps et pour tous les hommes, parce que la nature humaine demeure
toujours la même en tout temps et en tout lieu. Dans le cas contraire, avec la
loi naturelle, tombent non seulement les droits humains mais l’idée même
d’égalité entre tous les hommes. Quelle égalité possible existe-t-il entre
hommes qui ne seraient pas identiques, puisque leur nature changerait
continuellement ?"
In
Roberto
de MATTEI.
La
dictature du relativisme. (Collection "Riposte catholique")
Muller
édition, Asnières-sur-Seine, 2011.
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2.
Commentaires.
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On
se méprendrait si l’on voyait dans les susdites citations un désir de votre
serviteur de persuader alors qu’il désire convaincre, en utilisant les moyens
de la raison. En d’autres termes, il s’agit de voir si les propos ainsi
rapportés sont rationnellement fondés, et si, utilisant le moyen de l’intuition
– laquelle, selon moi – consiste à rentrer en soi-même, à écouter la résonnance
qu’y évoquent tels ou tels propos, honnêtement et sans avoir recours aux
préjugés ou à l’idéologie – on n’est pas amené à les trouver justes et vrais
non seulement pour soi mais aussi pour l’humanité.
La
question des droits de l’homme est à cet égard des plus importantes. La loi naturelle
prescrit de ne point tuer. Cette prescription justifie l’interdiction de la
peine de mort – la seule grande œuvre de feu monsieur MITTERRAND – mais aussi
toute forme d’irrespect de la vie. Bien entendu, au premier chef l’euthanasie,
mais aussi l’avortement. Ô, je sais ! On va m’opposer les cas de viol ou
d’inceste, comme si les lois relatives à l’avortement ne concernaient que ces
cas, qui pour être malheureusement relativement fréquents, ne sont tout de même
pas majoritaires. Qu’ils requièrent un traitement particulier est évident. Mais
il ne s’agit pas de cela. Il s’agit de lois de confort, faite pour la
jouissance "sans risque", si je puis appeler risque la perspective
heureuse de concevoir un petit d’homme. En somme, les gouvernants nous
disent : "vous ne valez pas plus que des animaux ; vous valez
même moins puisque, chez les Mammifères en tout cas, la sexualité s’exprime
lors de la période du rut laquelle est faite pour permettre la perpétuation de
l’espèce. Jouissez quand vous en avez envie, la loi vous protège des
conséquences de vos actes, qui quelque fois sont des actes d’égarement à défaut
d’être d’amour".
Je
me moque complètement de savoir que mes propos ne sont point tendance. Je
constate simplement que je rencontre des jeunes gens et des jeunes filles,
faits sur le même modèle que les jeunes de ce temps quant à la pulsion sexuelle,
et qui vivent chastement en attendant de rencontrer celui ou celle avec qui ils
construiront une famille. Je vous affirme qu’ils sont de loin plus heureux que
ces foules d’autres jeunes qu’il m’arrive de croiser les soirs de match au Parc
des Princes, qu’ils ne sont pas des culs coincés et qu’ils s’expriment très
librement sur leur sexualité.
On
ne gagne rien à mépriser la grandeur de l’homme et de sa destinée ; on ne
fait qu’aggraver la décomposition morale et spirituelle de la société.
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3.
Informations diverses.
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Aux
soldats français morts pour la France sous le quinquennat de monsieur HOLLANDE.
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Sur
Michel DELPECH, lire :
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