mercredi 6 janvier 2016

06 janvier 2016. Nouvelles de la Résistance. Droits de l'homme en péril.

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Bien que le grand mensonge continue de sévir, je rappelle à mes lecteurs que

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !

J'ajoute qu'une manoeuvre intempestive m'a fait publier prématurément un billet vide !
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1. Les citations du jour.
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(a) "L’absolutisation de ce qui n’est pas absolu mais relatif s’appelle le totalitarisme. Il ne libère pas l’homme, mais lui ôte sa liberté et le rend esclave. "
BENOÎT XVI.
(Discours aux jeunes du 20 août 2005.)

(b) "César pourra être l’empereur romain, le despote absolu, le parlement démocratique moderne, mais il ne pourra jamais prétendre se libérer du lien de la religion et de la morale, en exerçant un pouvoir totalitaire."[

(c) "Si l’on admet le principe que le fondement des droits n’est pas la loi naturelle mais la norme positive, la volonté de ceux qui établissent la norme devient la source même du droit. Cependant, quand ils établissent la loi, les législateurs se présentent comme interprètes d’une transformation culturelle et sociale qu’ils s’estiment le devoir de faire passer dans les lois sur la base d’un ‘consensus’ général. Les vrais producteurs des lois sont donc les ‘créateurs du consensus’, les groupes organisés, les lobbies, qui aujourd’hui jouent le rôle qu’avaient eu les loges maçonniques et les clubs révolutionnaires durant la Révolution française."

(d) "Qui refuse la loi naturelle refuse l’existence d’une nature humaine stable et permanente. Mais s’il n’existe pas de nature humaine invariable en tout temps et en tout lieu, il est impossible de parler de droits fondamentaux à respecter. La loi naturelle et les droits qui s’ensuivent sont en fait immuables et valides pour tous les temps et pour tous les hommes, parce que la nature humaine demeure toujours la même en tout temps et en tout lieu. Dans le cas contraire, avec la loi naturelle, tombent non seulement les droits humains mais l’idée même d’égalité entre tous les hommes. Quelle égalité possible existe-t-il entre hommes qui ne seraient pas identiques, puisque leur nature changerait continuellement ?"
In
Roberto de MATTEI.
La dictature du relativisme. (Collection "Riposte catholique")
Muller édition, Asnières-sur-Seine, 2011.
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2. Commentaires.
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On se méprendrait si l’on voyait dans les susdites citations un désir de votre serviteur de persuader alors qu’il désire convaincre, en utilisant les moyens de la raison. En d’autres termes, il s’agit de voir si les propos ainsi rapportés sont rationnellement fondés, et si, utilisant le moyen de l’intuition – laquelle, selon moi – consiste à rentrer en soi-même, à écouter la résonnance qu’y évoquent tels ou tels propos, honnêtement et sans avoir recours aux préjugés ou à l’idéologie – on n’est pas amené à les trouver justes et vrais non seulement pour soi mais aussi pour l’humanité.
La question des droits de l’homme est à cet égard des plus importantes. La loi naturelle prescrit de ne point tuer. Cette prescription justifie l’interdiction de la peine de mort – la seule grande œuvre de feu monsieur MITTERRAND – mais aussi toute forme d’irrespect de la vie. Bien entendu, au premier chef l’euthanasie, mais aussi l’avortement. Ô, je sais ! On va m’opposer les cas de viol ou d’inceste, comme si les lois relatives à l’avortement ne concernaient que ces cas, qui pour être malheureusement relativement fréquents, ne sont tout de même pas majoritaires. Qu’ils requièrent un traitement particulier est évident. Mais il ne s’agit pas de cela. Il s’agit de lois de confort, faite pour la jouissance "sans risque", si je puis appeler risque la perspective heureuse de concevoir un petit d’homme. En somme, les gouvernants nous disent : "vous ne valez pas plus que des animaux ; vous valez même moins puisque, chez les Mammifères en tout cas, la sexualité s’exprime lors de la période du rut laquelle est faite pour permettre la perpétuation de l’espèce. Jouissez quand vous en avez envie, la loi vous protège des conséquences de vos actes, qui quelque fois sont des actes d’égarement à défaut d’être d’amour".
Je me moque complètement de savoir que mes propos ne sont point tendance. Je constate simplement que je rencontre des jeunes gens et des jeunes filles, faits sur le même modèle que les jeunes de ce temps quant à la pulsion sexuelle, et qui vivent chastement en attendant de rencontrer celui ou celle avec qui ils construiront une famille. Je vous affirme qu’ils sont de loin plus heureux que ces foules d’autres jeunes qu’il m’arrive de croiser les soirs de match au Parc des Princes, qu’ils ne sont pas des culs coincés et qu’ils s’expriment très librement sur leur sexualité.
On ne gagne rien à mépriser la grandeur de l’homme et de sa destinée ; on ne fait qu’aggraver la décomposition morale et spirituelle de la société.
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3. Informations diverses.
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Aux soldats français morts pour la France sous le quinquennat de monsieur HOLLANDE.

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Sur Michel DELPECH, lire :












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