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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir
vrai, c’est la lâcheté !
Très chers lecteurs, je vous invite à lire cette citation de bout en bout. Elle décrit assez bien la situation de Laurent dit JOFFRIN (dont j'ignore cependant s'il a des enfants dans des écoles privées, ce qui est la cas d'autres hommes de gauche). Je vous invite aussi à le diffuser le plus largement possible sur les réseaux sociaux. Il est temps de réagir et de ne plus se laisser marcher sur les pieds.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Monsieur
BESOIN comprit d’autant mieux qu’une gifle éblouissante souligna la péroraison.
Jamais l’autre Lieu Commun dit des trente-six chandelles n’avaient été plus
complètement justifié, car les muscles de l’envoyeur valaient sa dialectique.
Monsieur
BESOIN est un de ces penseurs dont la
liberté étonne les animaux
domestiques. Son trait le plus original est d’avoir lâché Dieu, comme tout le
monde, à l’époque illuminative de sa puberté. À partir de là, peu de choses lui
furent cachées. Ayant vécu loin du monde sacerdotal, il connaît les prêtres,
cela va sans dire, et sait exactement ce qu’il faut penser de leurs manigances.
Monsieur BESOIN resuce goulûment le dix-huitième siècle et passe, dans son
chef-lieu de canton, pour une intelligence de primesaut. Il parle volontiers de
l’Inquisition, de la Saint-Barthélémy, de la Révocation de l’’Edit de Nantes,
etc., en des phrases qui parurent champignoneuses vers 1820, et il s’exprime
avec force contre le fanatisme de deux ou trois vieilles bougresses de dévotes
qui vont assidûment à l’église paroissiale.
On
n’attend que l’occasion pour faire de cet orateur un député. C’est lui qui
saurait en finir avec la religion quand il serait aux affaires ! Sans
doute, ce n’est pas mal, si on veut, d’avoir congédié un assez bon nombre de
religieux et de religieuses. Le gésier de cet homme d’État se dilate à la
pensée que les pénitentes du Carmel ou les hospitalières des indigents sont
peut-être désormais errantes et sans pain. Mais quelle mollesse dans
l’exécution ! quelle timidité ! quel manque de décision ! quelle
impuissance ! alors qu’il s’agissait de tout chambarder en un clin d’œil.
Monsieur
BESOIN en était là de son discours, en plein Café du Commerce, lorsque le sacristain, homme fougueux venu pour
se rafraîchir, lui demanda brusquement s’il allait « fermer sa
gueule ». L’orateur, interdit et suffoqué, ne répondit pas.
« Je
vais parler pour vous, reprit l’employé d’église, chacun son tour. J’ai à vous
dire d’abord que vous êtes un imbécile et que vous brûlez votre chandelle par
les deux bouts. Ici vous braillez du matin au soir, et souvent jusqu’à minuit,
contre les prêtres, contre l’église, contre les cérémonies et contre les
cloches dont la sonnerie vous exaspère comme si vous étiez un démon, enfin
contre les religieux et les religieuses. En même temps vous avez vos deux
filles en pension, à Paris, chez les Dames visitandines. Là je suppose que vous
tenez un autre langage. Moi, je m’en fous, remarquez bien. Seulement, je trouve
un peu salaud de se contredire à quelques minutes d’intervalle, pour le temps
d’aller à Paris et d’en revenir. C’est une dégoûtation de mentir
continuellement aux uns et aux autres comme vous le faites, avec l’intention de
ficher dedans tout le monde. Heureusement que vous brûlez des deux côtés à la
fois, je le répète, étant un parfait idiot et je ne vous l’envoie pas dire, moi
Charlemagne DASCONAGUERRE, ancien maréchal-des-logis aux cuirassiers de
REICHSHOFFEN et devenu calotin à
votre service… »
Étant
mal placé dans ce café sans perspective, je ne pus voir comment la claque avait
suivi la harangue, et quelle claque ! Monsieur BESOIN avait-il montré du
dédain ou risqué le commencement d’un geste ? Toujours est-il qu’il en
resta démantibulé."
In
Léon BLOY.
Exégèse des Lieux communs. Article LXCXXXVII. Brûler la chandelle par les deux bouts. Ouvrage déjà cité, page 122
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2. COMMENTAIRES.
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J’ai
l’immense plaisir de dédier cette picaresque analyse de Léon BLOY à monsieur
Laurent dit JOFFRIN. Oh ! Certes, il n’a pas pris en pleine figure la
gifle qu’il aurait mérité en titrant la une de son torchon « Ô secours,
Jésus revient ! » inscrit en grosses lettres sur le fond d’une France
bordée d’un chapelet. Mais la claque symbolique, il l’a prise, avec le réveil d’une
France qui, sans être très pratiquante, a gardé au fond d’elle-même, quelques
enseignements christiques.
Néanmoins,
la persécution continue. Le vote d’une possible loi sur le délit d’entrave
numérique à l’avortement, qui vise explicitement trois sites désireux d’informer
les femmes s’interrogeant sur l’opportunité d’avorter, est une véritable honte.
Ces sites, en effet, sont souvent animés par des chrétiens. Mon Dieu, qu’il est
laid cet adjectif aux yeux des imbéciles ! Combien de temps encore, madame
TOURAINE mentira-t-elle en avançant que la femme est propriétaire de son corps,
alors que l’enfant qu’elle porte, biologiquement est différent d’elle, et en
oubliant qu’il a un père, lequel a peut-être son mot à dire.
Nous
sommes en pleine dictature de la pensée maçonnique, qui n’agit qu’en haine de
la foi et du Christ. Nous ne laisserons pas faire. Et nous demandons aux
députés de faire appel au Conseil Constitutionnel qui censurera cette Loi,
contraire à la liberté d’expression.
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