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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Le modèle mondialisé a
édifié ses citadelles. Protégées par le mur de l’argent et l’entre-soi, les
classes supérieures peuvent profiter pleinement des bienfaits de la
mondialisation. Et ce d’autant plus que, à l’écart de la France périphérique,
elles en ont oublié jusqu’à l’existence d’une France populaire et majoritaire.
Une existence que le monde médiatico-politique ne risque pas de leur rappeler,
tant il est conforme aux représentations des classes supérieures. Cette société
de l’« ouverture au monde » est en réalité un petit monde fermé.
Sûres de leurs choix économiques et sociétaux et de leur supériorité morale,
les nouvelles classes urbaines fabriquent l’essentiel des représentations et du
discours unique. Paradoxalement, c’est au moment où elles deviennent
hégémoniques, en occupant l’ensemble de l’espace politique, universitaire ou
médiatique, qu’elles perdent leur légitimité auprès des classes populaires, c’est-à-dire
de la majorité. Le discours de la classe dominante n’a plus aucune prise sur le
réel, il fait apparaître une France privilégiée, mais hors sol, une « France
du vide ». Produits des métropoles embourgeoisées les « mouvements
sociaux d’en haut » sont une parabole d’un monde fermé et vide."
In
Christophe GUILLUY.
Le crépuscule de la France d’en
haut.
Flammarion, Paris, 2016, pp.
77-78
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2. COMMENTAIRES.
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Jamais le divorce entre ceux qui
s’autoproclament les élites et le Peuple français n’a été si profond ; il
est gros de violence et de ressentiment. Et les responsables en sont les bobos.
Songez que monsieur MACRON, la nouvelle coqueluche des dits bobos, a osé dire,
sans que quiconque proteste : « L’arrivée de réfugiés est une opportunité
économique. Et tant pis si la mesure n’est pas populaire. » (Interview du Figaro, 7 septembre 2015.)
C’est parce que les Français des
classes populaires se sentent minorisés par ces crânes d’œuf qu’ils se tournent
vers les extrêmes, qu’ils s’appellent Jean-Luc MELANCHON ou Marine LE PEN. Or
ces classes populaires forment 60 % de la population. Croyez-vous qu’elles s’intéressent
aux « week-end pas chers » à 500 euros par personnes pour deux jours,
vantés par les magazines de droite ou de gauche ? Croyez-vous qu’un voyage
aux Seychelles ou aux Maldives les font rêver, alors que leur principal souci
est de savoir comment ils vont finir le mois, habiller leurs enfants, payer la
cantine scolaire ?
Les réfugiés, une opportunité
économique parce qu’il sera possible de leur faire faire des travaux qu’aucun
Français (paraît-il) ne veut faire, à des tarifs qui justifient justement le
refus de nos compatriotes ? Voilà ce que nous promettent les MACRON et les
VALLS. Tant que nous accepterons les règles iniques de la mondialisation qui ne
profitent qu’à quelques-uns, nous aurons du chômage, de la misère, et de la
rébellion.
La rengaine des bobos, c’est que
l’expression de ces refus témoigne d’un « repli frileux sur soi ».
Mais quand il s’agit de mixité sociale, de justice sociale, c’est une autre
musique que l’on entend.
Pendant des années, j’ai moi-même
vécu dans ce petit monde clos des privilégiés. Aujourd’hui, je ne me reconnais
plus dans ces revendications insanes. Je suis résolument conservateur, pour une
raison très simple : il y a cinquante ans, la vie était certes plus dure,
mais il n’y avait pas 8 millions de pauvres et 5 millions de chômeurs. Alors le
progrès (qui ne profite qu’à un petit nombre), l’ouverture au monde (qui s’accompagne
de l’édification de murailles infranchissables autour des nouveaux bourgeois),
c’est bien joli, mais c’est la promotion de l’injustice au rang de dogme
politique.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Il y a crimes et crimes. Voir le
témoignage de madame Del PONTE.
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Une belle illustration de la
collusion des bobos avec le système mondialisé.
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