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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Le socialisme est
impensable sans la technique du grand capitalisme conçue d’après le dernier mot
de la science la plus moderne, sans une organisation d’État méthodique
soumettant des dizaines de millions d’hommes à l’observation rigoureuse d’une
norme unique dans la production et la répartition des produits. […]. Notre
devoir est de nous initier au capitalisme d’État des Allemands, de nous
appliquer de toutes nos forces à l’assimiler, de ne pas ménager les procédés dictatoriaux afin d’accélérer cette assimilation encore davantage que ne le fit
PIERRE le Grand pour l’assimilation de l’occidentalisme par la Russie barbare,
et sans craindre les moyens barbares pour combattre la barbarie."
In
Vladimir I. LÉNINE.
La catastrophe imminente et
comment la conjurer (en russe).
Œuvres complètes. 5e
édition.
Éditions de la littérature
politique, tome XXXIV, Moscou, 1967, p.
192.
Cité par Marc WEINSTEIN, p. 317
(voir note 107).
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2. COMMENTAIRES.
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On ne saurait
mieux illustrer les mensonges et les ruses du socialisme, qu’il soit de type
démocrate ou marxiste. Ces doctrines se fondent sur l’idée d’une confuse
identité entre le capitalisme et le néolibéralisme à la mode américaine.
Comme le dit
si bien LÉNINE, le capitalisme est consubstantiel au progrès : il est
intimement lié au développement technologique et au développement de la science
économique. Il n’a de rapport qu’avec l’absolue nécessité de disposer de
capitaux (c’est-à-dire d’argent prélevé sur les richesses produites par les
citoyens) pour investir dans la construction d’usines gigantesques, automatisées,
permettant de produire à moindre coût une grande quantité de produits mis à la
disposition des consommateurs.
Le
libéralisme, le nouveau-libéralisme et le néolibéralisme (très bien décrits et
distingués par WEINSTEIN) sont des doctrines dites démocratiques qui mettent au
centre du dispositif économique deux, et même trois principes : celui de
la concurrence entre firmes productrices, celui de la régulation du marché par
la loi de l’offre et de la demande, et celui de la finance comme objet de
commerce. Le socialisme marxiste élimine délibérément ces trois principes de sa
doctrine économique.
Voilà pourquoi
je croirai à la bonne foi des socialistes, toutes sauces confondues, le jour où
ils auront compris que le capitalisme rend l’homme superflu, pas seulement pour
des raisons de profit (version libérale), mais pour des raisons de modes de
production. C’est au gigantisme industriel qu’il faut s’attaquer, c’est à un
retour à des modes de production humains qu’il faut s’attacher. Je reviendrai
sur une des propositions que fit en son temps CHESTERTON sur cette question.
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3. INFORMATIONS
DIVERSES.
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Oui à la saine
tradition !
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Délire d’entrave
à la contraception ; à lire dans le Quotidien du pharmacien !
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