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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Ainsi s’achève en France l’entreprise
française de l’éducation par l’État. Quand une affaire ne reste pas aux mains
des intéressés et qu’un tiers, dont l’intérêt est différent, s’en saisit, elle
ne peut aboutir à bien : tôt ou tard, son défaut original se manifeste, et
par des effets inattendus. Ici, l’effet principal et final
est la disconvenance croissante de l’éducation
et de la vie. Aux trois étages de l’instruction, pour l’enfance, l’adolescence
et la jeunesse, la préparation théorique et scolaire sur des bancs, par des
livres, s’est prolongée et surchargée, en vue de l’examen, du grade, du diplôme
et du brevet, en vue de cela seulement, et par les pires moyens, par l’application
d’un régime antinaturel et antisocial, par le retard excessif de l’apprentissage
pratique, par l’internat, par l’entraînement artificiel et le remplissage
mécanique, par le surmenage, sans considération du temps qui suivra, de l’âge
adulte et des offices virils que l’homme fait exercera, abstraction faite du
monde réel où tout à l’heure le jeune homme va tomber, de la société ambiante à
laquelle il faut l’adapter ou le résigner d’avance, du conflit humain où, pour
se défendre et tenir debout, il doit être, au préalable, équipé, armé, exercé,
endurci. Cet équipement indispensable, cette acquisition plus importante que
toutes les autres, cette solidité du bon sens, de la volonté et des nerfs, nos
écoles ne la lui procurent pas. […]. Quelquefois, avec ses intimes, aigris et
fourbus comme lui, il est tenté de nous dire : « Par votre éducation,
vous nous avez induits à croire que le monde est fait d’une certaine façon ;
vous nous avez trompés ; il est bien plus laid, plus plat, plus sale, plus
triste et plus dur, au moins pour notre sensibilité et notre imagination ;
vous les jugez surexcitées, et détraquées ; mais, si elles sont telles, c’est
par votre faute. C’est pourquoi nous maudissons et bafouons votre monde tout
entier, et nous rejetons vos prétendues vérités qui, pour nous, sont des
mensonges, y compris ces vérités élémentaires et primordiales que vous déclarez
évidentes pour le sens commun, et sur lesquelles vous fondez vos lois, vos
institutions, votre société, votre philosophie, vos sciences et vos arts. »
— Et voilà ce que la jeunesse contemporaine, par ses goûts, ses opinions, ses
velléités dans les lettres, dans les arts et dans la vie, nous dit tout haut
depuis quinze ans."
In
Hippolyte TAINE.
Les Origines de la France contemporaine.
Section Le régime moderne. [Publié en 1884.]
Collection "Bouquins"
Robert Laffont, Paris, 1986, p.
770.
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2. COMMENTAIRES.
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Ce constat n’a pas pris une ride.
Il faut le culot de la Carnassière pour ne pas voir l’aggravation d’une situation inaugurée
par la volonté des prétendus défenseurs de la Liberté, de l’instauration d’une
éducation obligatoire (c’est bien), gratuite (c’est très bien, mais sous l’Ancien
Régime, cela existait avec le système des petites écoles pour l’enseignement
élémentaire), et laïque ; là, en réalité était la motivation profonde des
initiateurs de ce système complètement déconnecté du réel, mais très étroitement
connecté à une idéologie qui, partout où elle a été mise en pratique a eu deux
résultats : (a) faire émerger une oligarchie qui a tout intérêt
personnel à faire durer le système ; (b) plonger dans l’inculture de
l’absurdité (le manque de sens) notre Peuple, ce Peuple (60 % des Français font
partie des classes dites « populaires » : ouvrier, artisans,
petits commerçants, agriculteurs) que je trouve formidable, et dont je me sens
plus proche que je ne me sens proche d’un Emmanuel MACRON ou d’un Manuel VALLS.
Savez-vous ce qu’elle a osé dire la
Carnassière, la championne de la langue de bois (selon l’aveu même de monsieur
HOLLANDE) ? Non ? Eh bien allez lire l’article dont le lien figure
ci-dessous
Il y 150 000 jeunes qui
sortent tous les ans du système scolaire sans aucune qualification, mais elle
ne voit pas ce qu’on peut reprocher au Gouvernement !
Il y a des dizaines de milliers de
diplômés universitaires qui sont au chômage, mais elle ne voit pas ce qu’on
peut reprocher au Gouvernement ! (Enfin, pour le chômage, elle l’admet).
Il y a des milliers de jeunes
dépendants de la drogue, mais elle ne voit pas ce qu’on peut reprocher au
Gouvernement.
Oh, certes, ce Gouvernement nous
protège contre nous-mêmes : obligation d’avoir des détecteurs de fumée
dans sa maison, obligation faite au conducteur de motos de porter non seulement
un casque homologué (l’homologation changeant périodiquement) mais encore des
gants, obligation faite aux enfants de moins de dix qui font de la bicyclette
de porter un casque, obligation de ci, obligation de ça.
Mais il a du mal à nous protéger
contre nos ennemis : islamistes enragés par exemple, trafiquants de
drogues, clandestins qui n’ont aucune raison d’être en France, sauf des raisons
économiques, refus, au contraire, d’accueillir, notamment, des persécutés
chrétiens venus du Proche ou du Moyen-Orient. Il a beaucoup de mal, le Gouvernement...
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Reportage dans Alep Est, le fief
des « gentils rebelles ».
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Un reportage remarquable dans Alep
Est.
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Et je ne puis vous montrer cette
vidéo épouvantable où l’on voit une femme toute de noir vêtue, mais portant par-dessus
ses habits parfaitement islamique un caraco rouge ; elle marche dans la
rue d’une ville qui est peut-être MOSSOUL. Elle est interpellée par un barbu.
Un attroupement se forme autour du prédicateur fou. Une dizaine d’hommes tournent
la scène avec leur beau portable. Le barbu fait mettre la femme à genou,
harangue la foule, et sur son signal, un acolyte tire à bout portant une balle
dans la tête de cette pauvre femme. Bonjour le multiculturalisme et merci à mon
ami Philippe qui m’a transmis cette information et cette vidéo dont je n’ai pu
trouver le lien.
Tant que les musulmans dits modérés
ne protesteront pas haut et fort contre ces exactions – je parle de la
communauté musulmane prise comme un ensemble social et non des musulmans pieux
et bons : ils sont nombreux et j’en connais que j’aime et respecte – je resterai
très circonspect quant à la possibilité pour cette communauté de changer l’opinion
négative qu’on peut avoir de l’Islam.
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