dimanche 13 janvier 2019

Dimanche 13 janvier 2019. Petit voyage dans l'ordre symbolique post-moderne. Deuxième étape


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Très chers et fidèles lecteurs, procurez-vous sans tarder le livre d’André PERRIN, (louangé à juste titre et préfacé par Jean-Claude MICHÉA) intitulé Scènes de la vie intellectuelle en France. L’intimidation contre le débat. L’Artilleur, Paris, 2016.

En voici un extrait, très important qui décrit la manière dont l’ordre symbolique post-moderne traite le débat :
"Une autre façon de rendre le débat intellectuel, plus radicale puisqu’en deçà de la police de la pensée elle vise à instituer une police du langage, consiste à disqualifier les mots qui sont utilisés par ceux dont on conteste les thèses et à chercher à en proscrire l’usage, ou inversement parfois à en prescrire d’autres dont l’usage serait, lui, obligatoire. Il s’agit là d’imposer une novlangue, ce qui peut se faire par voie législative ou, plus simplement et plus couramment par la criminalisation médiatique des vocables jugés nocifs. Or la philosophie n’a d’autre langage que celui des langues naturelles qui permettent aux hommes de communiquer et si elle se fait un devoir de l’utiliser de façon rigoureuse, elle ne peut admettre qu’on limite sa liberté de recourir aux concepts et aux mots dont elle a besoin."
Chapitre L’art perdu du débat, page 22.

C’est ainsi qu’il est devenu délictuel de lutter publiquement contre l’avortement, sur le plan juridique, et criminel sur le plan médiatique.
C’est ainsi qu’on va taxer de populisme tout mouvement d’opinion (du genre Gilets jaunes) dont le contrôle échappe aux hommes politiques, médiatiques ou pseudo-culturels. On disqualifiera sans aucune vergogne et sur des opinions fausses des messagers comme GUILLUY pour disqualifier, sans les examiner, leurs messages.

Désolé, mais je ne marcherai jamais dans cette combine du mensonge et du politiquement correct.

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