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Très
chers et fidèles lecteurs, procurez-vous sans tarder le livre d’André PERRIN, (louangé
à juste titre et préfacé par Jean-Claude MICHÉA) intitulé Scènes de la vie intellectuelle en France. L’intimidation contre le
débat. L’Artilleur, Paris, 2016.
En
voici un extrait, très important qui décrit la manière dont l’ordre symbolique
post-moderne traite le débat :
"Une
autre façon de rendre le débat intellectuel, plus radicale puisqu’en deçà de la
police de la pensée elle vise à instituer une police du langage, consiste à
disqualifier les mots qui sont utilisés par ceux dont on conteste les thèses et
à chercher à en proscrire l’usage, ou inversement parfois à en prescrire d’autres
dont l’usage serait, lui, obligatoire. Il s’agit là d’imposer une novlangue, ce qui peut se faire par voie
législative ou, plus simplement et plus couramment par la criminalisation
médiatique des vocables jugés nocifs. Or la philosophie n’a d’autre langage que
celui des langues naturelles qui permettent aux hommes de communiquer et si
elle se fait un devoir de l’utiliser de façon rigoureuse, elle ne peut admettre
qu’on limite sa liberté de recourir aux concepts et aux mots dont elle a
besoin."
Chapitre
L’art perdu du débat, page 22.
C’est
ainsi qu’il est devenu délictuel de lutter publiquement contre l’avortement, sur le plan
juridique, et criminel sur le plan médiatique.
C’est
ainsi qu’on va taxer de populisme
tout mouvement d’opinion (du genre Gilets jaunes) dont le contrôle échappe aux
hommes politiques, médiatiques ou pseudo-culturels. On disqualifiera sans
aucune vergogne et sur des opinions fausses des messagers comme GUILLUY pour
disqualifier, sans les examiner, leurs messages.
Désolé,
mais je ne marcherai jamais dans cette combine du mensonge et du politiquement
correct.
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