samedi 19 janvier 2019

Jeudi 17 janvier. Petit voyage dans l'ordre symbolique post-moderne et guerre aux Tartuffes


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Nous poursuivons notre voyage dans le petit monde de l’ordre symbolique post-moderne.
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PHILIPPE MURAY ET LA TARTUFFERIE.
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"C’est quotidiennement que l’on peut voir TARTUFFE s’indigner de la tartufferie ambiante. La récupération devenue la mesure de tout est aussi la seule activité spécialisée en accroissement perpétuel. Il est vain de se montrer plus « révolutionnaire » qu’une époque dont les maîtres ne se nourrissent que ce qui « change », et qui y trouve leur survie permanente. Ainsi que l’apparence de leur notoriété. Grâce à eux, la « révolution » ne sera jamais plus une critique de ce qui est, mais un éloge du monde tel qu’ils le possèdent et tel qu’ils y étaient. […]."
In
Philippe MURAY.
Rejet de greffe. Exorcismes spirituels. I. Essai. Quatrième tirage.
Les Belles Lettres, Paris, 2010.
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ANDRÉ PERRIN CITE PIERRE CHAUNU.
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Le 21 janvier prochain, nous penserons au roi Louis XVI exécuté il y a 225 ans par un quarteron de « Révolutionnaires » qui aimait tellement la souveraineté populaire, qu’il n’a pas voulu soumettre au peuple français l’approbation de la sentence de mort porté contre un monarque qui fut grand, encore plus grand dans la mort que dans sa propre vie.
Les anticléricaux, les laïcards de tous poils, les fervents de la Révolution ne cessent de critiquer l’inquisition. Pierre CHAUNU, un historien dont on ne peut contester l’érudition et la probité intellectuelle a écrit :
"La Révolution française a fait plus de morts en un mois au nom de l’athéisme que l’Inquisition au nom de Dieu pendant tout le moyen-âge et dans toute l’Europe."
Cité par André PERRIN (page 103 des Scènes de la vie intellectuelle en France. Éditions de l’Artilleur, Paris, 2016) et extrait de l’ouvrage de Pierre CHAUNU, Églises, culture et société. SEDES, Paris, 2011.
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COMMENTAIRES : GUERRE IMPITOYABLES AUX TARTUFFES POLITICO-MÉDIATICO-INTELLECTUELS.
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Si je fais état de ces événements, c’est pour souligner la tartufferie des médias, des hommes politiques et des intellectuels pléonastiques (forcément de gôôôôche) qui dénoncent les méfaits épouvantables de l’inquisition, mais passent par profits et pertes les exécutions sans jugement de milliers de Français (on parle de 70.000), aristocrates, ouvriers, prêtres, paysans, artisans sur le sang desquels s’est construit l’un des régimes les plus iniques qu’ait jamais connu notre pays. Aucun de ces beaux esprits ne s’élèvent contre l’inquisition médiatique qui condamne ZEMOUR, ONFRAY, HOUELLEBECQ, Renaud CAMUS, Sylvain GOUGENHEIM, ou font peser d’écrasants silences sur des ouvrages majeurs comme, justement, celui de PERRIN, ceux de MICHEA ou de GUILLUY, sans compter ceux de Philippe MURAY.
C’est à ces TARTUFFE qui entendent nous dominer de leur ridicule pouvoir, orienter nos opinions, censurer nos avis, qu’il convient de faire une guerre impitoyable. Je déplore, bien sûr, les violences qui ont été commises contre quelques journalistes de la presse télévisée. Non seulement je les déplore, mais je les condamne. Cependant, je serais journaliste, je m’interrogerais sur les raisons de ces violences. La dernière, la plus subtile, la plus ravageuse de ces violences, consiste à dénoncer les fausses nouvelles (ou à apprécier la validité de divers sites d'information) qui circuleraient sur les réseaux sociaux ou qui publient des opinions ou informations souvent tenues cachées. Mais un visage en sang, un œil crevé, des manifestants tabassés alors qu’ils sont à terre, la sévérité inhabituelle des « juges » (tu parles) vis-à-vis des manifestants Gilets jaunes, et leur mansuétude pour les racailles ethniques des banlieues et leurs méfaits redoublés, tout cela n’est pas un ensemble de fausses nouvelles mais un ensemble de fait que les TARTUFFES ne dénoncent guère, quoique ils s'effarouchent énormément des violences commises par une petite fraction des manifestants se réclamant des Gilets jaunes contre les "forces de l'ordre" (tu parles !).
Guerre impitoyable contre ces hypocrites qui refont la réalité à l’image de leurs intérêts, et qui, ainsi, nous construisent un monde imaginaire de bisounours, où il n’est plus possible de discerner le bien du mal, puisque celui-ci est censé ne plus exister par la vertu des lois ! Guerre aux imbéciles, donc !



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