mardi 30 septembre 2008
Laïcité et totalitarisme
dimanche 28 septembre 2008
Gustave, toujours
samedi 27 septembre 2008
Petits commentaires
Lacan revisité par Ubu.
vendredi 26 septembre 2008
Ségo perd les pédales
jeudi 25 septembre 2008
Merci à Véronique !
mercredi 24 septembre 2008
Aux innocents
mardi 23 septembre 2008
Le pape, la science et Yvon Quiniou
jeudi 18 septembre 2008
Oui au mérite
La France et l'Afghanistan
mercredi 17 septembre 2008
La liberté du culte selon le citoyen Lequinio, conventionnel
mardi 16 septembre 2008
Je suis pour les médailles
lundi 15 septembre 2008
La vraie laïcité
dimanche 14 septembre 2008
In memoriam
Marie-Modeste AIRIAU, de la Ricoulière, 5 ans et 7 mois,
Thomas AIRIAU, de Villeneuve, 10 mois,
Joseph ARCHAMBAUD, de Puyberne, 20 mois,
Agathe ARNAUD de Belleville (tuée au Lucs ) 4 ans et demi,
Etienne BERIAU, de l’Erzandière, 15 (QUINZE) jours,
Marie-Madeleine BERIAU, de Roblin, 2 ans et 11 mois,
Jeanne BERIAU, du Petit-Luc, 4 ans,
Marie BERNARD, de la Jarrie, 3 ans,
Céleste BOISSELEAU, de la Grézaudière, 6 ans,
Pierre BOISSELEAU, de la Gaconnière, 6ans et demi,
François BOSSIS, du bourg du Grand-Luc, 7 mois,
Joseph BOSSIS, son frère, 23 mois,
Louis BOSSIS, autre frère, 5 ans,
Pierre BOUET, de la Surie, 27 mois,
Louis BOURON, de Bourgneuf, 3 mois,
Madeleine BOURON, sa cousine, de Bourgneuf, 3 ans,
Marie CHARUAU, de la Guyonnière, 2 ans,
Marie-Madeleine CHARUAU, sa sœur, 4ans et 3 mois,
Jean CHARRIER, de la Devinière, 3 ans,
Marie DAVIAUD, de l’Erzandière, 1 mois,
Pierre DAVIAUD, son frère, 5 ans et 8 mois,
Jeanne DAVIAUD, au Petit-Luc, 2 ans et 11 mois,
Pierre DAVIAUD, son frère, 4 ans et 10 mois,
Louis EPIARD, du Chef-du-Pont, 5 ans et 10 mois,
Jean-François ERCEAU, de la Sorinière, 27 mois,
Pierre FETIVEAU, de la Gaconnière, 27 mois,
N…FETIVEAU, son frère, 3 mois,
Jeanne FEVRE, du Chef-du-Pont, 5 ans et demi,
Suzanne FORGEAU, de la Sorinière, 20 mois,
Rose-Aimée FORT, du Champ-Dolent, 31 mois,
Pierre-René FORT, son frère, 5 ans et 9 mois,
Marie-Anne FOURNIER, bourg du Grand-Luc, 30 mois,
Jacques FOURNIER, son frère, 5 ans et 5 mois,
Marie GARREAU, de la Cornetière, 7 ans,
Marie-Anne GAUTRET, de la Guénière, 7 ans,
Pierre GEAI, des Temples ; 25 mois,
Jean GIRARD, du Chef-du-Pont, 1 an,
Marie-Jeanne GIRARD, sa sœur, 4 ans et 2 mois,
Pierre GIRARD, leur frère, 6 ans et 4 mois,
Pierre GOUIN, des Temples, 1 an,
Louis GRALEPOIS, de la Grézaudière, 13 mois,
Jeanne GRALEPOIS, de la Bretonnière, 5 ans,
Pierre GRATON, du Puy, 3 ans et 4 mois,
Jeanne GRIS, de la Cernetière, 5 mois,
Pierre GRIS, son frère, 5 ans,
Lubin GUILLET, du Bourg du Grand-Luc, 6 ans,
Marie GUITET, de l’Erzandière, 4 ans et demi,
Marie HERMOUET, du bourg du Grand-Luc, 5 mois,
Louis HIOU, de Bourgneuf, 2 ans et 11 mois,
Marie-Anne JOLI, de la Bromière, 27 mois,
Marie MALARD, du Marchais, 4 ans,
Jean MALIDIN, de la Primaudière, 18 mois,
Marie MALIDIN, sa sœur, 3 ans et 11 mois,
Jeanne MALIDIN, de la Bruère, 3 ans,
Rose MALIDIN, sa sœur, 6 ans et 2 mois,
Joseph MANDIN, du bourg du Grand-Luc, 23 mois,
Louis MANDIN, son frère, 5 ans et 9 mois,
Véronique MARTIN, de la Moricière, 1 an,
Marie-Françoise MARTIN, du Petit-Luc, 2 ans,
Louise MARTIN, sa sœur, 5 ans et 4 mois,
Rosalie MARTIN, de la Guénière, 2 ans et 10 mois,
Louise MARTIN, sa sœur, 5 ans et 3 mois,
Rosalie MARTINEAU, de Bourgneuf, 2 ans et 11 mois,
Jean MIGNEN, de la Sorinière, 1 an,
Louise MINAUD, du Brégeon, 15 jours,
Louise-Marie MINAUD, sa sœur, 15 mois,
Jean MINAUD, leur frère, 5 ans et 3 mois,
Pierre MINAUD, autre frère, 6 ans et 11 mois,
Jeanne MINAUD, de la Davière, 15 mois,
André MINAUD, son frère, 4 ans et 2 mois,
Véronique MINAUD, leur sœur, 6 ans et 8 mois,
Pierre MINAUD, leur cousin de la Davière, 4 ans,
Louise MINAUD, de l’Ethelière, 33 mois,
Marie-Anne MINAUD, sa sœur, 6 ans et 11 mois,
Anne MORILLEAU, de la Primaudière, 2 ans,
Céleste MORILLEAU, sa sœur, 6 ans et 5 mois,
Jean PERROCHEAU, du Retail, 5 ans et 3 mois,
Pierre POGU, de la Pellerinière, 22 mois,
Jean POGU, son frère, 5 ans,
Rose PREVIT, de Villeneuve, 10 mois,
Marie PREVIT, sa sœur, 6 ans,
Rose REMAUD, de Bourgneuf, 4 ans et 11 mois,
Marie REMAUD, de la Grande-Métairie, 4 ans et demi,
Pierre RENAUD, de la Nouette, 18 mois,
Catherine RENAUD, sa sœur, 3 ans et demi,
Jeanne RENAUD, leur cousine, de la Nouette, 4 ans,
Marie-Anne RENAUD, de la Petite-Brosse, 4 ans,
Pierre RENAUD, son frère, 6 ans et demi,
Marie RICOULEAU, de la Bromière, 22 mois,
Jeanne ROBIN, de la Retardière, 5 ans,
Marie-Anne RORTAIS, de la Guyonnière, 4 ans,
Jeanne ROUSSEAU, de la Gaconnière, 23 mois,
Jean ROUSSEAU, son frère, 3 ans et 11 mois,
Louis ROUSSEAU, autre frère, 7 ans,
Victoire ROUSSEAU, cousine, de la Gaconnière, 11 mois,
Jeanne ROUSSEAU, sœur de Victoire, 4 ans,
Jeanne SAVARIAU, de la Sorinière, 5 ans et 10 mois,
Pierre SIMONEAU, de la Moricière, 6 mois,
Jean SIMONEAU, son frère, 4 ans et 10 mois,
Jacques SIMONEAU, de la Bugelière, 18 mois,
Joseph, SIMONEAU, cousine, de la Bugelière, 8 mois,
Henri SORET, du Petit-Luc, 2 ans,
Jacques SORIN, de la Bromière, 5 mois,
Jean SORIN, son frère, 3 ans et 3 mois,
Madeleine TENET, du Chef-du-Pont, 7 ans,
Louis VRIGNAUD, de la Ricoulière, 23 mois,
Marie-Jeanne VRIGNAUD, de la Cornetière, 3 ans,
Jean-Baptiste VRIGNAUD, son frère, 4 ans et 5 mois.
In memoriam.
Laïcité, une idée totalitaire
samedi 13 septembre 2008
Laïcité républicaine ?
vendredi 12 septembre 2008
Lettre ouverte à madame Irène Droit
Les modes de pensée contemporains
jeudi 11 septembre 2008
Larmes de crocodiles
J'ai dit que je rafraîchirai la mémoire de ces peu reluisants amnésiques. Voici un article tiré d'internet (je n'en ai pas trouvé la référence malheureusement).
La mise en examen de Jean-Claude Trichet pour "diffusion de fausses informations au marché, présentation et publication de comptes sociaux inexacts" est symptomatique de la "corruption" du secteur bancaire français par les hommes de l’Etat. Il doit être clair qu’au-delà du rôle de quelques hauts fonctionnaires dans les artifices comptables pour cacher les pertes de la "plus grande banque européenne", c’est l’Etat-actionnaire et gestionnaire et le système d’entreprises publiques qui devraient se retrouver au "banc des accusés".
Les faits reprochés dans le cadre de l’enquête sur les comptes du Crédit Lyonnais en 1992 et 1993 à Jean-Claude Trichet, actuel gouverneur de la Banque de France, remontent à l’époque où il était directeur du Trésor. Après les plaintes en 1996 du Ministre des finances Jean Arthuis et d’Alain Géniteau (actionnaire minoritaire du Lyonnais) et les perquisitions à la Banque de France et au Trésor, le haut fonctionnaire est soupçonné d’avoir participé au "maquillage" du bilan du Crédit Lyonnais.
Représentant l’Etat (actionnaire majoritaire de la banque) et avec l’appui de ses collègues du Conseil d’administration, il aurait tout simplement dissimulé en 1992 les pertes en sous-évaluant de 50% les risques-pays (correspondant à des pertes liées à des investissements effectués à l’étranger) et en prélevant 3,6 milliards de francs des provisions de l’année précédente. Résultat de l’artifice : le Crédit Lyonnais a affiché pour l’exercice 1992 seulement 1,8 milliards de francs de pertes au lieu de 45 milliards.
En dépit de ce "lifting" comptable, la banque publique continuera à accuser des pertes (7 milliards de francs en 1993 et 12,1 milliards en 1994) et frôlera la "mise en faillite" par la Commission européenne en 1998.
Même si ce scandale bancaire du siècle présente une certaine complexité financière et comptable, le contribuable ordinaire peut et doit comprendre les véritables causes de l’échec du Crédit Lyonnais, qui est un échec de l’Etat-gardien de l’intérêt général, de l’Etat-banquier et de l’Etat-actionnaire.
(1) Tout d’abord, il faut se rendre à l’évidence qu’en réalité, le système d’entreprises publiques (nationalisées) et le capitalisme d’Etat (certains préfèrent la notion de socialisme) permettent à une petite élite, tels un Jean-Yves Haberer (président du Crédit Lyonnais entre 1988 et 1993), un Jean-Claude Trichet ou un Jean-Louis Butch (secrétaire général de la Commission bancaire en France), de faire valoir, aux dépens du contribuable, leurs intérêts et ambitions personnelles. On est très loin de l’Etat-gardien d’un intérêt général quelconque. Quelle belle leçon de morale publique que de se mettre dans l’illégalité aux Etats-Unis pour affaires frauduleuses et de se commettre avec les escrocs.
(2) Ensuite, l’Etat s’avère un mauvais gestionnaire et un très mauvais banquier. Un système nationalisé, à la différence du système de banques privées, pousse logiquement à l’irresponsabilité. Le banquier fonctionnaire n’est pas la meilleure formule pour inciter le dirigeant à bien gérer les risques et le patrimoine de la banque.
(3) Enfin, l’Etat-actionnaire est un mauvais "propriétaire". Alors que théoriquement les entreprises publiques, comme le Crédit Lyonnais, sont la propriété de chaque citoyen, en réalité, une telle forme de propriété publique est source d’inefficacité et de gaspillages.
Ainsi, si l’affaire du Lyonnais fut possible, c’est parce que l’Etat, actionnaire majoritaire et propriétaire de jure et de facto (ayant le pouvoir de contrôle), n’a pas agi correctement pour limiter les dégâts (à la différence des propriétaires et actionnaires privés d’une banque qui sont incités à chercher les informations et à sanctionner la mauvaise gestion). La collusion des parties, responsables de la gestion de la banque (Trésor, Banque de France, Ministre de l’économie, Commission bancaire) s’est faite aux dépens des véritables propriétaires théoriques—les citoyens—qui en définitive vont payer la facture. Et des gadgets, comme la création en 1995 du Consortium de Réalisation (assumant les pertes du Crédit Lyonnais) n’y changeront rien : les Français devront débourser dans cette aventure au moins 100 milliards de francs.
Mais les conséquences de ce scandale vont au-delà des frontières hexagonales. En effet, la mise en examen de Trichet, qui a été désigné comme le successeur de Wim Duisenberg à la tête de la Banque Centrale Européenne à la mi-2002, ne fait que rendre plus incertaine la gestion future de la monnaie unique et renforce la méfiance des opérateurs sur le marché des changes vis-à-vis de l'euro. L'affaire du Crédit Lyonnais n'aura contribué qu'un peu plus à sa chute spectaculaire.
En conclusion, le bon sens et la justice exigent que l’Etat et les politiques se désengagent du domaine bancaire et financier. Liberté, droits de propriété privée dans le domaine de la banque et responsabilité bancaire vont ensemble et sont indissociables.
Un prophète et un volcan
mercredi 10 septembre 2008
Ils ont eu tort de le descendre en plein vol
Il faut, pour cela, qu'un certain nombre de conditions soient réunies, et vite. D'abord, parler vrai. Ne pas cacher la gravité de notre situation économique et sociale, regarder le monde tel qu'il est, de plus en plus dangereux et instable, y compris à nos portes. Prendre conscience de l'immense fracture qui continue d'exister entre ceux qui s'appauvrissent et ceux qui s'enrichissent au sein de chaque nation et entre les nations.
Ne pas, pour des hommes et des femmes de gauche, se voiler la face devant un capitalisme en mutation, en permanente dilatation, de moins en moins industriel, de plus en plus financier. Bref, un capitalisme qui crée les conditions d'une très grave crise économique, écologique et humaine.
Ne pas, non plus, se payer de mots et ignorer l'état dans lequel l'Europe est plongée à la suite des non français et néerlandais puis irlandais. Bref, dire aux Français que ces réalités demandent autre chose que la répétition des recettes d'hier.
Il faut ensuite être cohérents. Si nous croyons que pour peser dans la mondialisation, pour assurer une régulation mondiale, il faut s'arc-bouter sur l'Union européenne, alors, malgré les difficultés, nous devons réaffirmer clairement que l'avenir de la France est indissolublement lié à l'avenir de l'Europe.
Il nous faudra inlassablement et modestement reprendre contact avec tous nos partenaires pour relancer une dynamique européenne, plus proche des réalités des citoyens mais aussi plus ambitieuse en terme de justice, de démocratie et de politiques communes d'avenir.
Si nous souhaitons rappeler notre attachement à un modèle de développement qui assure une croissance régulière, durable, fondée sur l'économie de la connaissance et respectueuse de notre environnement, alors, il nous faudra présenter des options qui ne reculent pas devant les réformes structurelles. Ne pas semer l'illusion qu'on peut distribuer ce qu'on n' a pas produit.
Ne pas cacher que nous devons prendre à bras-le-corps les problèmes de la désindustrialisation, de la maîtrise de nos déficits et proposer les indispensables investissements pour la petite enfance, pour les familles pauvres, pour les étudiants, les chercheurs, les milliers de jeunes oubliés sur la route et nos territoires urbains ou ruraux marginalisés.
C'est donc avec courage qu'il faut prendre parti sur des sujets difficiles, s'engager, notamment, sur la maîtrise de toutes les formes d'énergie non liées aux hydrocarbures y compris le nucléaire, et sur la réforme de l'Etat et des services publics.
Enfin, être fidèle à soi-même. Sur tous ces points, nous avons travaillé au sein du courant Socialisme et démocratie que nous avons cofondé; nous avons régulièrement avancé des propositions, notamment au moment de la candidature de Dominique Strauss-Kahn, dont les grandes orientations intellectuelles sont toujours les nôtres. Nous pensons toujours qu'il est impossible de séparer les propositions et les idées de la démarche à suivre.
C'est la raison pour laquelle nous n'avons pas accepté de nous diluer dans des ensembles indistincts où se gommeraient, comme par miracle, les vrais clivages de fond et de pratique politique. Comment être compris des militants et des Français quand on varie au gré de ses seuls intérêts tactiques ?
Nous avons besoin d'une seule voix qui porte nos convictions, pas de dix porte-parole qui organisent la cacophonie. Nous avons besoin que se dégage, dès le 23 septembre, lors du conseil national une motion claire et homogène ayant vocation à arriver en tête du vote militant et à constituer le pôle majoritaire. Besoin, simplement, d'une partition et d'un chef d'orchestre.
Pour cela, nous appelons tous ceux qui se sont reconnus dans les idées de Socialisme et démocratie, à apporter, dès maintenant, sans se disperser dans une solution de transition, leur soutien à la démarche entreprise par Bertrand DELANOË."