Ils poussent des cris d'orfraies. Ils "front-republicanisent". Ils s'échinent à éteindre un feu qu'ils ont contribué à allumer par leur aveuglement, leur démagogie et leur soif du pouvoir. Voilà un jugement à l'emporte pièce sur messieurs les hommes politiques, de l'opposition comme de la majorité. Ils n'ont pas voulu écouter la plainte du peuple. Ils ont ce qu'ils méritent. Je vais essayer d'expliquer pourquoi.
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Le Front National a fort habilement joué sur les sentiments d'attachement à leur patrie qu'éprouvent encore nombre de Français. Je ne dis pas qu'il a raison. Je dis qu'il a simplement observé les réactions du peuple. Quand le fisc vous inflige 10 % de majoration parce que vous n'avez pas payé vos impôts à temps, mais que des policiers se font agresser dans les quartiers abandonnés aux bandes mafieuses de trafiquants de drogue, sans réaction réelle des pouvoirs publics, vous vous interrogez sur les deux poids deux mesures, car faute d'informations, vous avez tendance à généraliser et à mettre ces débordements au compte de tous les immigrés. La généralisation est la caractéristique même de l'idéologie ; elle n'a aucun souci de l'homme concret ; ce qui l'intéresse, ce sont les idées qui s'assemblent dans le cerveau de ses élucubrateur.
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Je croise très souvent une femme qui porte le foulard. Elle est originaire d'un pays du Maghreb. Elle s'occupe des enfants d'une famille de notre immeuble. Je la vois promener les petits, l'un dans sa poussette, l'autre lui donnant la main. Image de la patience, du sourire. Nous nous saluons avec respect quand nous nous croisons. Elle dit merci quand on lui tient la porte pour qu'elle puisse sortir sans encombre avec les enfants. Et elle a eu ce mot admirable, alors que je lui disais admirer son sourire et sa gentillesse avec les petits qu'elle a en charge : "monsieur, quand on n'aime pas les enfants, on ne s'occupe pas". Elle ne renie rien de ses origines, ce qui paraît normal, mais elle respecte les modes de vie, les usages et les formes de politesse sociale de son pays d'accueil. Cette personne est intégrée. Aucun problème. J'ai pour elle un très grand respect, et de l'amitié. Et je n'admets pas qu'on la méprise ou qu'on l'ignore. Là-dessus, je suis INTRANSIGEANT.
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Quand des bandes ethniques (elles se définissent elles-mêmes ainsi) terrorisent les voyageurs d'un train de banlieue, dévastent une gare parisienne, trafiquent aux su et au vu de tous, de la drogue ou des téléphones portables volés à l'arraché ou sous la menace, par exemple, quand la presse parle pudiquement de bandes de "jeunes des banlieues" dont on connaît parfaitement la constitution, la violence, les propos haineux tenus contre leur propre patrie, le Français de base, celui qui essaye de respecter la loi, est scandalisé de voir que les hommes politiques donnent l'impression de prendre systématiquement le parti des dites bandes, en stigmatisant la chasse au faciès ou la haine de l'étranger. Le Français de base voit dans leurs propos la haine qu'ils ont pour leurs compatriotes. Quand le voyageur du métro constate, comme je puis le faire, que l'immense majorité des fraudeurs sont des jeunes gens d'origine étrangère, et qu'il paye, lui, sa carte Navigo, il est écoeuré de voir qu'il n'y a jamais aucune sanction, aucun contrôle. Les seuls contrôles qu'il connaît et qui ne sont pas tendres, sont les contrôles fiscaux, les contrôles de la répression des fraudes, les contrôles de vitesse, les contrôles d'identité (qui, il faut le reconnaître frappent trop souvent les jeunes gens d'origine étrangère, africaine ou maghrébine), les contrôle du travail, les contrôle de sécurité sociale, sans compter tous ceux que j'oublie. Ce qu'il n'admet pas, le Français de base, c'est qu'au pays qui se prétend le pays de l'égalité, il y ait deux poids et deux mesures devant la loi.
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On voit bien pourquoi les hommes politiques en place anathématisent les électeurs du FN. Ce qui les intéresse, c'est le pouvoir. Le PS, idéologiquement dominant dans les milieux de la culture et de l'enseignement, espère ainsi récolter les fruits de son entreprise de diabolisation. La majorité, prisonnière de cette idéologie, n'ose reprendre à son compte le désir légitime de bien des Français de se réapproprier leur bien : la France. Instrumentalisant ce désir légitime, le FN propose de sortir de l'euro et de l'Europe, ce qui est tout de même un peu court, et s'est déclaré contre l'intervention de l'ONU en Libye, ce qui est inadmissible.
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En vérité, aucun de ces partis, aucun de leurs responsables n'a compris que la France a besoin d'être rassemblée, et non point déchirée, que ce qui l'a faite participe à la fois de la générosité et de la fierté d'être français. Tous ces gens qui se déchirent pour le pouvoir sont des pompiers pyromanes.
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Pour être bien clair, je résume : (a) nous crevons de la généralisation ; (b) il y a des ghettos ethniques qui doivent être démantelés ; (c) nous avons à faire un grand effort d'acculturation des étrangers régulièrement présents sur notre sol ; (d) nous n'avons pas de devoirs particuliers vis-à-vis des clandestins qui veulent profiter de la vache à lait, mais nous avons de très grands vis-à-vis de leur pays d'origine ; il faut les aider, les débarrasser de leurs dictateurs, tyrans, ou présidents corrompus, payer leurs matières premières à leur juste prix, et ne pas leur imposer nos modes de pensée, de vie, et de consommation : voilà ce qui semble respecter la différence.
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C'est tout pour aujourd'hui.
2 commentaires:
Mes frères à force de cracher en l'air, à un moment cela vous retombe sur le nez, des milliers de crachats impunis ont souillés la patrie. Vous avez hué l’hymne, transformé en papier-cul le drapeau, vous avez mutilée votre langue, nier votre passé, transformez votre histoire en un perpétuel procès, Vos scientifiques supprimés de vos frontons vos écrivains occultés, votre diplomatie dépréciée, votre culture chrétienne et votre amour des autres tournés en dérision, votre générosité déformer. Tout ce mal, mes frères sans que se lèvent vos élus, ou votre monde associatif ou judiciaire pour laver l’humiliation. L’affront mes frères, il n’est pas en Lybie, il est ici.
La Lybie, une patate chaude que le Président Obama ne veut plus. Les Français viennent probablement de comprendre que la guerre pleine de promesses pour notre honneur ne se gagne pas dans le ciel, enfin si, pour certains ! Donc AU SECOURS et vive l’OTAN. Il va falloir maintenant partager l’honneur avec l’organisation atlantique. J’avoue que celles et ceux qui suivent la politique dans leur journal du dimanche doivent avoir du mal à interpréter. L’ineffable Bernard Henri Lévy, bis- ministre des Affaires Etrangères, invité ce soir sur TV DIRECT, avait des commentaires cocasses : je le cite : « Avec le Front National, pendant 30 ans, avec le père on avait bien réussi, voilà qu’il faut tout recommencer avec la fille !» (Sic) on comprend que ça dégoûte cet agité du bocal tout ce travail pour rien, reste-t-il une autre ficelle ? Surement ! Les cons ! Comme avait dit le taureau du Vaucluse.
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