Coucou, chers lecteurs appointés par les big brothers pour surveiller l'expression démocratique des opinions citoyennes sur la toile. J'ai appris votre existence en regardant le Journal Télévisé hier soir. Le PS en tête, suivi semble-t-il du FN, dispose en effet d'équipes d'employés et/ou de militants, chargées de suivre les sites, les Blogs, les news, les réseaux sociaux, etc. L'UMP est bon dernier dans cette chasse enfiévrée à l'opinion publique. Vous avez dû beaucoup souffrir ces derniers temps à cause de la chaleur, chers pauvres. A mes coucous, je joindrai donc un petit bisou consolateur, destiné surtout aux dames, et je rassurerai les uns et les autres en leur disant que j'ai très peu de lecteurs, que mon influence est extrêmement réduite, et que cela m'est parfaitement égal. A eux de voir s'ils continuent de dépouiller mes billets.
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Ce qui me paraît curieux ce sont les buts que poursuivent ces messieurs-dames. Je suppose qu'ils n'ont qu'une fin ces buts (car les deux mots, "fin" et "but", chers coucoutés, ne sont pas équivalents), la prise du pouvoir par ceux qui vous payent. Alors je suppute, je suppose, j'hypothétise, je m'interroge, je pressens, je devine. Il s'agit sans doute et d'abord d'évaluer l'état de l'opinion et son jugement sur les affaires politiques pendantes : affaire DSK, affaire TRON, affaire FERRY, immigration clandestine, grogne sociale, pour les plus récentes. Il s'agit ensuite de préparer son argumentaire pour critiquer urbi et orbi ceux qui ont le malheur ou le bonheur de poser les bonnes questions et de gratter là où ça fait mal. Il s'agit aussi de pratiquer les savants virages programmatiques nécessaires à la captation des suffrages et d'adapter son discours à ce que pensent les citoyens ; en somme, puisque ces événements dépassent les responsables, ils feignent de les organiser.
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Bien entendu, je n'ai rien à redire à ces investigations systématiques conduites par les partis. C'est la loi du genre, et le principe qui régit l'usage de la toile. Je m'interroge toutefois sur les intentions de leurs promoteurs, et sur les moyens techniques considérables que requièrent de telles surveillances. Nous voulions la transparence ? Et voilà l'inquisition, d'autant plus subtile et dangereuse, que nous ignorons qui sont les inquisiteurs.
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Dans ma grande naïveté, et en prévision des futures coucoutations, je vais résumer ici ma pensée : la mission des responsables politiques n'est pas de prendre le pouvoir à tout prix pour s'en régaler, ni de se boursoufler l'ego en écrasant son adversaire ; la mission des responsables politiques est de conduire l'homme à la fin qui lui est due. Pour être menée à bien, elle suppose que les responsables politiques s'assignent des buts, des petites fins intermédiaires si vous voulez. Mes coucoutés gentils, auriez-vous l'amabilité de le leur rappeler ? Ah, je continue. Parmi ces buts, il y a incontestablement ceux qui consistent à donner à chacun de nos concitoyens les moyens de vivre décemment. C'est l'évidence. Il n'est pas assuré que la seule redistribution des richesses produites par une large minorité à une petite majorité de personnes, accablées par la vie pour certaines, par la maladie pour d'autres, par l'inconséquence de la conduite pour une de ses portions additionnelles, soit l'unique voix de salut. Il n'est pas davantage certain que la liberté sauvage laissée aux acteurs économiques, aux financiers notamment, soit la solution alternative qui permettrait de combattre la pauvreté. L'erreur de ces analyses purement idéologiques est anthropologique. L'homme ne vit pas seulement que de pain, n'en déplaise à papa MARX, à tonton BARBUSSE, à tata LUXEMBOURG, et aux fumeux chantres du libéralisme, dont la pullulation extrême fait que j'ai oublié leurs noms.
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A bientôt.
2 commentaires:
Après l’accueil fraternel de la ville de Paris en faveur des Tunisiens qui fuient dictature économique de leur pays,l’armée française se couvre de gloire en Lybie
Cher Professeur,
Oui la blog-sphère nous observe. Mais ce n'est pas toujours les méchants gouvernements qui nous veulent du mal. Parfois c'est votre voisin, votre client, votre ancienne copine ou votre élève si vous êtes professeur.
Je vous laisse découvrir cet article du média québécois qui glace les sangs.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/201106/05/01-4406284-quand-facebook-vous-salit.php
Avec mes respects, professeur.
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