J'ai trouvé, comme à mon habitude, les titres de mes sections" protestatives" et cette photo sur le site du Salon Beige. Je me bornerai ici à ces deux événements pour, de leur contraste faire jaillir le sens de l'élan irrésistible qui nous pousse à défier désormais nos Princes, quels qu'ils soient d'ailleurs, car ce qui est en cause, c'est la manière dont tous, sans exception, conçoivent le pouvoir et son exercice, à les défier, disais-je, en utilisant les armes de la non-violence, du coeur et de la culture.
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A NANCY, sous la pluie, une vingtaine de personnes protestent dans le silence contre l'injustice : celle qui est faite aux enfants à venir, aux malades en fin de vie, aux pères et mères familles qui se saignent pour élever leurs enfants, celle qui est faite à notre patrie dont on veut extirper la mémoire, piétiner la grandeur, nier l'histoire, celle, enfin qui est faite à l'homme dans sa nature et sa dignité. Ils ne font pas de bruit, ne crient pas, n'envoient pas de projectiles, n'injurient pas : ils sont là, invincible témoignage de la force de la conscience révoltée.
A PARIS, à l'invitation d'une poignée d'étudiants qui se croient l'élite de la "Nation", mais n'est que le support de l'idéologie "socialiste, sa courroie de transmission, son ferment de pourriture, le Garde des Sceaux va parler de la réforme pénale. Elle va sans doute expliquer à ces fils de famille qui ne savent pas ce qu'est la pauvreté, l'inconnue du lendemain, la responsabilité familiale, elle va sans doute expliquer qu'il est normal de condamner des Bonnets rouges et normal de ne pas infliger de prison à des crapules convaincus, sinon de crimes, du moins de délits. C'est ce qu'on appelle la justice républicaine. Elle ressemble, par certain côté, à celle de STALINE.
Je suis allé hier soir à la messe de 18 h 45 à Saint-Etienne du Mont. Une petite foule (50 à 60 personnes) priait avec ferveur. Et parmi elle, douze jeunes gens et jeunes filles plongés dans la méditation, sereins, resplendissants de la grâce de la foi reçue et transmise. Vous n'êtes pas obligés de me croire, mais c'était bouleversant de force et d'espérance pour l'avenir. Vous n'êtes pas obligés de me croire encore, mais je m'efforce de remettre dans la lumière de notre Père commun, madame TAUBIRA, par une modeste et petite invocation au Créateur pour elle, en sachant que je ne suis ni pire ni meilleur que cette soeur en humanité : simplement un homme pécheur. A cet égard, je rejoins mon cher Georges BERNANOS, et mon non moins cher Léon BLOY : ils condamnent tous les deux les bigots et les culs coincés ; ils regardent dans l'azur la grande lumière du Christ, ils ne veulent ni l'un ni l'autre servir deux maîtres Dieu ET l'Argent ; ils ont choisi Dieu, pour l'honneur de nos lettres et de notre Patrie. Que dans cette Lumière qu'ils ont si longtemps cherchée sur leur route terrestre, ils jettent avec les anges un regard de pitié sur les pauvres hommes de ce temps, et qu'ils supplient les saints et leur Seigneur de nous venir en aide.
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