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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"― Ou
bien nous nous regroupons pour imposer à la production institutionnelle et aux
techniques des limites qui ménagent les ressources naturelles, préservent les
équilibres propices à la vie, favorisent l’épanouissement des communautés et
des individus. C’est l’option conviviale.
― Ou bien les limites nécessaires à la
préservation de la vie seront calculées et planifiées centralement par des
ingénieurs écologistes, et la production
programmée d’un milieu de vie optimal sera confiée à des institutions
centralisées. […]. C’est l’option technofasciste, sur la voie de laquelle nous
sommes déjà plus qu’à moitié engagés."
In André GORZ.
Écologie et
liberté.
Galilée,
Paris, 1977, p. 26.
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2. COMMENTAIRES.
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Nous subissons depuis des années
la pression des écolofascistes. Ainsi, contre tout bon sens, et contre l’avis
des riverains, des automobilistes parisiens et banlieusards, madame HIDALGO,
pour des raisons purement électoralistes a décidé – sur la foi de l’avis de
quelques experts autoproclamés – d’interdire à la circulation la voie sur berge
dans sa partie orientale. Admettons que l’avis des experts soient
scientifiquement fondés – ce qui reste à prouver, puisqu’il faut maintenant 35
minutes (au mieux) pour parcourir le tronçon maudit, alors que 7 y suffisait
quand le tronçon paradisiaque était offert aux automobilistes. Il est avéré qu’une
voiture à l’arrêt pollue 3 à 4 fois plus qu’une voiture en vitesse de
croisière. Et l’argument de rendre à la nature la voie qui borde le fleuve ne
tient pas devant la réalité de la pollution d’une part et la subjectivité
sociale de l’autre, représentée par les habitants et les automobilistes qui n’ont
plus qu’un droit : obéir !
Le deuxième exemple nous est
donné par l’affaire de l’aéroport de Notre-Dame des Landes ; en vérité, je
ne suis pas chaud pour que l’on construise ce grand machin qui ne sert qu’à la
gloire de l’ex-maire de Nantes. Mais la manière dont les écologistes réagissent
à l’expression des populations locales qui ont donné leur accord par voie de
référendum à cette installation, montre bien à quelles extrémités peuvent être
conduits des écologistes fanatiques. Avant de décider cette construction, n’aurait-il
pas mieux valu de discuter, non pas avec des élus qui ne représentent qu’eux-mêmes,
mais avec des PRESENTS, des gens de chair et d’os, impliqués dans leur vie
quotidienne par cette initiative.
Ne parlons pas du barrage de
Sivens, imposé par un Conseil Général qui ne représente que lui-même, un
barrage manifestement surdimensionné (la preuve en est que le projet a été
abandonné et redimensionné à taille humaine) auquel les écologistes se sont
opposés par la force et la violence et qui a vu mort d’homme. L’écolofascisme a
sévi par la violence, quand bien même son opposition à un projet imbécile était parfaitement
fondée. Mais pourquoi n'a-t-on pas discuté avant ?
En d’autres termes, que faut-il
préférer : l’écologie conviviale ou intégrale ? Ou l’écolofascisme ?
Mon opinion personnelle est
claire : oui à l’écologie intégrale, non à l’écolofascisme. Oui au journal
Limite, non au chantres qui célèbrent
la mort de nos libertés.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Jean d'Ormesson parle de Dieu...
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Pourquoi nous devons nous passer de l'actuel personnel politique.
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