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Combien de fois faudra-t-il le
dire ?
Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Le latin est une langue
morte. Pourquoi ne l’enterre-t-on pas ? Vous verrez qu’elle finira par
sentir mauvais et que ce sera un danger public. La pape s’obstinant à n’employer
que le latin pour parler à toute la terre, alors qu’il a l’esperanto à portée de la main, ne nous offre-t-il pas, du haut de
sa Chaire, la plus complète évidence de ce danger redoutable et ne devrait-il
pas faire subir une quarantaine très rigoureuse à tous les actes pontificaux,
en les assainissant avec beaucoup d’attention avant que d’en permettre l’entrée,
surtout en France où la contagion paraît le plus à craindre ?
L’aveuglement est si étrange dans
ce malheureux pays qu’on ne prend aucune précaution, au point qu’on y trouve
des individus persuadés que TACITE et JUVÉNAL peuvent être lus par des hommes
qui ne sont pas au cimetière ou que la Vulgate a le pouvoir de vivifier les
intelligences.
Heureusement La République vient
de changer de chemise, une fois de plus, et paraît avoir enfin compris que le
plus sûr moyen d’en finir avec le latin, c’est d’étrangler la langue française.
Nos universitaires y travaillent. Quand personne en France ne parlera plus
français, on ne saura plus même ce que signifie le nom de nation latine. On
sucera la vie aux généreuses mamelles de l’Angleterre, de l’Allemagne ou,
peut-être, de la Bulgarie. Mais j’affirme qu’on pourra compter alors sur le
prodige d’une langue universelle plus vivante que toutes les langues parlées
aujourd’hui dans le monde et ce sera la langue de CAMBRONNE !"
In
Léon BLOY.
Exégèse des lieux communs.
(Nouvelle série.)
Rivages poche/Petite
Bibliothèque, N°501, p. 309-310.
Éditions Payot et Rivages, Paris,
2005.
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2. COMMENTAIRES.
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Je n’hésite pas à faire profiter
mes lecteurs des inénarrables commentaires de Léon BLOY sur les lieux communs.
Ils sont percutants, ils sont d’une drôlerie incomparable, et il nous manque
aujourd’hui des plumes comme la sienne (ou celles de BERNANOS, de CÉLINE ou de
DAUDET) pour secouer les cocotiers dans les branches desquels siègent en foule de
simiesques oligarques dont on a beaucoup de mal à se débarrasser.
Hello, belle carnassière, hello
belle et incapable Najat, jetâtes-vous jamais un petit coup d’œil sur l’œuvre de
Léon BLOY ? Il vous aurait dispensé de prendre les mesures idiotes que
vous prîtes à propos du latin (et du grec) dont la suppression finira par
assurer la domination définitive de l’anglais comme langue d’échange (une
langue faite pour le commerce) et de l’allemand comme langue de l’économie
(tant la puissance de notre grand voisin s’accroît au détriment de la nôtre).
Vous vous dites française (enfin
vous ne l’êtes qu’à moitié, car il semblerait que vous ne renonçâtes point à la
nationalité marocaine, mais cela je ne saurais l’affirmer), et vous œuvrez contre
l’histoire, les intérêts, le génie de la patrie dont vous prétendez vous
réclamer. Vous nivelez par le bas, comme si le Peuple était indigne de
fréquenter CICERON, TACITE ou HOMÈRE. Car non contente de ne plus les faire
lire dans la langue originelle, vous les supprimâtes aussi des textes qu’il eût
été convenable d’avoir lus pour être un honnête homme. Ah ! C’est sûr :
SARTRE et DURAS, ROBE-GRILLET et je ne sais quel autre nouveau romancier, ça
vous a une petite allure moderne et c’est eux les dieux contemporains de la
littérature. Dans vingt ans, à l’exception du premier sans doute, on n’en
parlera plus, et seuls, quelques nostalgiques iront mettre des pots de tulipes
en plastique sur leurs tombes, pour ne plus avoir à remettre les pieds dans le
cimetière des gloires éphémères.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Chers lecteurs, je vous demande d’avoir
la patience de consulter ces liens !
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Monsieur JUPPÉ plane.
Gare à l'atterissage !
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Sur l’ouverture de la tombe de
JÉSUS.
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Les vertus des cieux son
ébranlées.
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Les lobbies ont la vie dure. Ils
ne veulent pas du Brexit. Mais Theresa veille et elle a raison.
Il y a chez nous un fâcheux précédent : Les Français disent non au Traité constitutionnel. Le Parlement dit oui au Traité de Lisbonne !
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Le vote utile ou vote idiot !
C’est pourquoi, chers lecteurs,
je vous invite à voter pour vos convictions : Jean-Frédéric POISSON est
celui qui les illustre au plus près. N’hésitez pas !
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