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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"François HOLLANDE, et le
constat vaut aussi pour son action intérieure, est plus un gestionnaire qu’un
visionnaire. Un technocrate d’élite, pur produit de la méritocratie
républicaine, doublé d’un homme raisonnable, souvent calculateur, dont la vie n’aura
pas vraiment été traversée par le souffle de l’épopée…"
In
Gérard DAVET et Fabrice LHOMME.
“Un Président ne devrait pas dire
ça…” Les secrets d’un quinquennat.
Stock, Paris, 2016, p. 528
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2. COMMENTAIRES.
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J’ai presque achevé la lecture de
l’énorme pavé (662 pages !) que DAVET et LHOMME ont consacré au quinquennat
de François HOLLANDE. Sans doute vais-je étonner plus d’un de mes lecteurs
habituels si je dis que le portrait tracé par ces deux journalistes, (commodément
classés à gauche mais factuels dans leurs rapports), est celui d’un homme sympathique et bon vivant en son privé :
calculateur, réaliste, pragmatique certes, d’une intelligence aiguë et d’un
cynisme sans égal, certes, et surtout d’une incroyable naïveté, pour ne pas
dire d’une crédulité inouïe, et d’une grande fidélité en amitié. Mais ce
portrait montre très bien la faille, la béance, la faute d’un homme qui
finalement mérite plus de compassion que de jugement. Sa faute, sa grande
faute, c’est d’avoir négligé la subjectivité sociale du peuple français, d’avoir
méprisé ce que les grosses têtes de l’économie, de la statistique, de la
sociologie, de la politologie, du journalisme, appelle le populisme, lequel
évoque le populo, les mains calleuses et les banlieues crades (qu’on me
pardonne ce mot). Tout est passé par la tête et, en apparence du moins, rien par le coeur.
En réalité ce sont les analyses
de Marc WEINSTEIN, dont j’ai déjà parlé ici à plusieurs reprises, qui m’ont
poussé à ce constat. Les experts du monde entier peuvent avoir les motifs
les plus objectifs de tirer des conclusions non moins objectives qui s’imposent
à l’homme politique raisonnable, les conseillers les plus méritants peuvent donner
au prince les éléments non moins objectifs qui, selon eux, sont de nature à
aller dans le sens du progrès (considéré comme extensible à l’infini), cette
objectivité même est par essence totalitaire, si elle va à l’encontre des
sentiments du peuple.
Ce que ces élites françaises
appellent le populisme, c’est justement le sentiment subjectif, partagé par un
grand nombre de citoyens, (subjectivité sociale), peut-être irrationnel,
peut-être simpliste, qu’il y a d’autres solutions à leur maux que la
mondialisation, l’Europe à la JUNCKER, l’ouverture inconsidérée de nos
frontières à toutes les marchandises et à tous les hommes. Or, tant que les
solutions dites populistes n’ont pas été mises en pratique, il n’y a aucun
moyen de savoir si elles sont opératoires ou non. Toutes les objections
dévalorisantes sur le « repli moisi sur soi », sur la catastrophe que
serait la régularisation des flux de marchandises, sur la sortie d’une Europe
devenue un gigantesque lupanar pour les firmes internationales, sont des
préjugés dévalorisants, fondés sur ce qui se prétend science économique, science politique, et
technoscience.
Le Brexit, l’élection de TRUMP, l’élection
de TSIPRAS, la montée du FN ne sont que les expressions d’une exaspération
croissante contre ces experts et élites en tout genre qui, sans aucun mandat
électif, imposent au prince leurs solutions objectives (parce que ce sont les leurs !). Nous n’en avons pas fini avec le
populisme Et, personnellement, je ne m’en plaindrai pas, tant, pour les avoir
fréquentées quand j’étais en activité à l’Université de Strasbourg, j’ai pu
constater l’arrogance de ces hauts fonctionnaires qui traitaient de haut un
président d’Université autrement plus humain, doué, et aimé que leur petite personne arrogante et remplie d'elle-même.
La vérité m'oblige à dire enfin, que pur produit du socialisme, monsieur HOLLANDE ne peut pas être autrement que totalitaire; fût-ce à son corps défendant.
PS : j'en profite pour présenter mes excuses à Gérard DAVET et Fabrice LHOMME que j'ai injustement accusés (sur la foi de rapports biaisés) de manipulation dans l'affaire FILLON-JOUYET.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Bonne nouvelle venue du Mexique.
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Les cochons de votants !
Excellent article qui éclaire la citation du jour.
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Le populisme à l’essai !
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