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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"La vérité est immense, elle
est toute harmonieuse et coordonnée ; tout en elle est ordre, ensemble et
synthèse ; elle embrasse et contient tout dans sa magnifique unité ;
je veux dire tout ce qui est grand et beau, tout ce qui élève, illumine et
nourrit les intelligences. .L’erreur rapetisse et fractionne toute chose, c’est
son besoin essentiel, c’est sa nature, c’est son acte vital. Comme les rois
sans grandeur et sans droiture, il faut qu’elle divise pour régner ; il
faut qu’elle divise la vérité, pour pouvoir la nier par parties, sans être
confondue, écrasée par l’unité puissante et lumineuse de son ensemble. Pour
faire le siège de la vérité, elle ne peut la prendre au cœur à la base ;
placée qu’elle est à l’extérieur, elle ne peut que l’entamer sur ses frontières ;
il faut qu’elle s’attaque à un point particulier, en tâchant de l’isoler, et,
par ses diversions, de faire oublier les autres qui l’éclairent et la
fortifient. Elle a beau être radicale et ouvrir ses bras aussi grands que
possible, pour embrasser dans une négation pour ainsi dire œcuménique, il lui
échappera toujours plus qu’elle ne peut saisir ; elle n’arrivera jamais à
être une synthèse des négations et erreurs possibles […] et c’est pourquoi elle
reste toujours […] inconséquente avec elle-même ; elle est toujours une
spécialité, la falsification d’un des point de vue du vrai."
R.P. J.-B. AUBRY, cité par
Arnaud-Aaron UPINSKY.
In
L’Église à l’épreuve du linceul.
Éditions François-Xavier de
Guibert, Paris, 2010, pp. 53-54.
(Lire sur ce prêtre l’article
publié sur le site https://catholicapedia.net/Documents/cahier-saint-charlemagne/documents/C352_bio-Aubry_202p.pdf)
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2. COMMENTAIRES.
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Le Père AUBRY, prêtre des Missions
Étrangères de Paris, a été envoyé en Chine dans la Province de Guizhou
(Kouei-Tchéou), à la fin du XIXe siècle, et il s’est imprégné des
méthodes argumentatives de mes chers penseurs chinois, dont, incidemment, on ferait bien de s'inspirer. On le voit dans la
définition (qui n’en est pas une, au sens philosophique du terme) qu’il donne
de la vérité et de l’erreur. Ce qui me paraît intéressant dans cette
description des qualités de la vérité, c’est qu’elle est concrète, sensible, et
qu’elle parle aussi bien à l’intelligence qu’au cœur.
Bien que la vérité, en politique,
soit un concept d’application pour le moins délicate, il n’en va pas de même de
l’erreur. Il n’est que de voir comment madame TAUBIRA s’y est prise pour faire
passer la pilule du mariage homosexuel : elle a utilisé à des fins
singulières (satisfaire les exigences d’une minorité) des arguments généraux,
comme l’égalité des droits, l’amour mutuel (et parfois réel, il faut le
souligner), le progrès, et autres « valeurs », en appliquant à la partie
ce qui vaut pour le tout. Il n’a jamais été question du bien commun, du droit
(ce qui est dû) à l’enfant d’avoir un père et une mère présent dans sa vie dès
sa naissance, par exemple. Aucun de ces arguments ne résiste au feu
de la vérité, telle que la décrit le Père AUBRY. Le bien commun de l’humanité
exige la perpétuation de l’espèce, ce que ne permet pas le mariage homosexuel,
sauf à marchandiser les corps, soit par la GPA (on lue un ventre), soit par la
PMA (on achète une paillette de sperme). Il y a là négation d’une vérité totale
touchant au statut symbolique de la paternité et de la maternité, au statut
ontologique de l’enfant, au statut sociologique de la famille.
Victoire à la
Pyrrhus ! Les hommes et les femmes qui survivront, dans le chaos et l’apocalypse
civilisationnels qui s’annoncent, seront des hommes et des femmes fidèles à ce
qu’ils sont, et non des produits du vagabondage intellectuel ou des intoxiqués par les fumées
sataniques, échappées des Loges.
On pourrait appliquer le même
raisonnement au traitement de la question des migrants que l’on identifie à celle des réfugiés. La compassion, l’indispensable fraternité humaine sont
confondues avec une idéologie mondialiste qui fait litière des libertés, des
traditions intellectuelles ou civilisationnels des provinces et des nations, qui ne discerne pas, ne voit
pas où est le bien commun de la patrie, un bien qu’il est légitime de défendre.
Les mondialistes confondent la partie (les migrants) avec le tout (la vie du
pays, l’intégration nécessaire, la prise en charge humaine, le coût d’une
véritable politique d’accueil).
La politique pour l’instant, est
bien le mensonge élevé à la hauteur d’un art qui va révéler bientôt ses
limites.
La vérité est lumière ; qui
suit Celui qui a été, est et sera ne marche pas dans les ténèbres !
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Soutenons les policiers.
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Un combat de
civilisation.
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