-
Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
-
1. LA CITATION DU JOUR.
-
"Les dirigeants socialistes
ne sont pas les seuls à porter le discours de la « société mixte et
ouverte ». Le monde de la presse, en moyenne très prescripteur sur le
sujet, est aussi très décevant. La corporation est majoritairement acquise aux
idéaux de la gauche socialiste (au premier tour de l’élection présidentielle
39 % des journalistes déclarent avoir voté pour François HOLLANDE,
19 % pour Jean-Luc MÉLANCHON et 18 % pour Nicolas SARKOZY. Au second
tour, 74 % choisiront François HOLLANDE. Seuls 3 % disent avoir voté
Marine LE PEN [Sondage Harris Interactive pour le magazine Médias. Atlantico, 15 juin 2012]. Une tendance durable, puisque les
sondages dans les écoles de journalisme donnaient 40 % des voix à HOLLANDE
et 25 % des voix à Jean-Luc MÉLANCHON [Sondage réalisé dans deux écoles de
journalisme (CFJ et Celsa). Atlantico, 16 avril 2012]. Le CSA a dénoncé « l’absence
de diversité dans le secteur du journalisme ». Les rédactions de la grande
presse, mais aussi les écoles de journalisme restent désespérément homogènes,
bourgeoises et/ou blanches. Une situation qui risque d’ailleurs de s’accentuer
dans les années à venir avec la crise de la presse qui conduit mécaniquement
les classes supérieures à renforcer l’entre-soi et la cooptation."
In
Christophe GUILLUY.
Le crépuscule de la France d’en
haut.
Flammarion, Paris, 2016, pp. 60
et 61.
-
2. COMMENTAIRES.
-
GUILLUY, dont le livre est, de
mon point de vue, remarquable et révélateur de la crise que traverse notre
patrie, démontre, chiffre, cartes, enquêtes à l’appui, que ce sont les bobos
qui ont relégué les classes populaires dans l’enfer de la France périphérique.
Il rejoint, très curieusement, les analyses de Marc WEINSTEIN qui, par d’autres
méthodes, démontrent que le savoir objectif (économique, politique et
technoscientifique) confisqué par les classes supérieures ignore le savoir
subjectif des classes populaires et leur éthos politique. Les bobos sont
socialistes parce qu’ils sont les profiteurs de la mondialisation et de la
prétendue ouverture sur le monde. Les journalistes sont à gauche par c'est dans le vent et qu'ils s'accrochent comme ils peuvent à leur pitance et non point à la vérité.
Attendez vous, très chers
lecteurs, à une série d’attaques basses, dépourvues de tous fondements,
dirigées contre monsieur FILLON. Il va lui falloir du courage pour résister aux
flèches d’un JOFFRIN (un imbécile patenté), auxquelles se mêleront les voix
douces de messieurs BARBIER, PUJADAS, CALVI et autres, qui défendront mordicus
leur magister.
Ne nous laissons pas embobiner.
Monsieur FILLON, je l’ai dit, n’était pas mon candidat privilégié ; j’eusse
préféré monsieur POISSON. Mais il était en seconde position sur ma liste. Je me
réjouis donc de son succès, et j’attends de pied ferme les petites vacheries de
ces messieurs. J'y répondrai, soyez-en certain !
-
3. INFORMATIONS DIVERSES.
-
Monsieur JOFFRIN est terrorisé à l'idée que les catholiques n'aient pas tous crevé sous les coups redoublés du socialisme !
Monsieur JOFFRIN est terrorisé à l'idée que les catholiques n'aient pas tous crevé sous les coups redoublés du socialisme !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire