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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…]. Car l’heure vient où
les questions qui vous seront posées de tous les points de la terre seront si
pressantes et si simples que vous ne pourrez guère y répondre que par des oui
ou par des non. La société dans laquelle vous vivez paraît plus complexe que
les autres parce qu’elle excelle à compliquer les problèmes, ou du moins à les
présenter de cent manière différentes, ce qui lui permet d’inventer à mesure
des solutions provisoires qu’elle présente naturellement comme définitive.
Cette méthode est celle la médecine depuis MOLIÈRE. Mais elle est également
celle des économistes et des sociologues. Je prétends que vous occupez dans
cette société une situation avantageuse, car en se proclamant matérialiste,
elle vous laisse à bon compte l’immense privilège de la critiquer au nom de
l’Esprit. Malheureusement pour vous, passé un certain degré de ruse et
d’imposture, les plus insolentes phraséologies ne sauraient masquer le vide des
systèmes. Lorsque le doctrinaire entend monter de la salle attentive un certain
murmure, à peine perceptible, il a beau redoubler d’importance et de gravité,
ce suprême effort achève de le perdre. […]."
In
Georges
BERNANOS.
Les
grands cimetières sous la lune. (Collection "Points". Série Témoignage.
N°P91.)
Librairie Plon, Paris,
1995, p. 225.
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2. COMMENTAIRES.
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Décidément,
mon bon Georges a vu juste et de loin. Dans ce livre dont je recommande la
lecture à toute personne que révulse l’idéologie, aussi bien celle de la bien-pensance
catholique, que communiste, que démocratique, que matérialiste, le lecteur
puisera des mines de questions et de réflexions utiles pour la conduite de sa
propre vie, en tant que sujet social, c’est-à-dire de personne en relation avec l'autre.
Oh
que oui, les questions montent de tous les points de la terre ; on
massacre, on décapite, on bombarde allègrement au Moyen-Orient ; en
Afrique des centaines de milliers d’êtres humains meurent de faim, ou tentent d’échapper
à la misère en émigrant vers des terres plus clémentes, alors que sur leur
terre même des grandes compagnies internationales extraient du cobalt, de l’uranium,
du coltran, des diamants, dupétrole, que sais-je encore, et s’enrichissent sur
le dos de ces peuples. Les économistes justifieront par la nécessité du « progrès »
l’exploitation éhontée de richesses dont les propriétaires naturels ont été
spoliés. Même chose avec la forêt amazonienne.
Un
séisme politique (enfin ce que les médias européens appellent séisme politique)
a vu la révolte des classes moyennes américaines délaissées, porter au pouvoir
un candidat problématique. De savants sociologues trouveront de non moins
savantes raisons pour expliquer ce que des Bernard-Henry Levy ou des Alain
Minc, ou des Laurent Joffrin, ou des hideux Edwy Plenel appellent une
catastrophe.
Loin du fracas des guerres, des bombes et des explosions trop exotiques, trop irréelles, pour qu’elles
frappent nos imaginations ou nos tympans de peuples encore calmes, montent cependant
dans les salles de meetings de petites rumeurs que ne veulent point entendre
les doctrinaires. Ils nous enfument de leurs phraséologies mielleuses, de leurs
appels à l’unité de la « nation » (horrible mot qui écrase et réduit
à l’uniformité les hommes et les femmes de chair qui composent une patrie), de
leur "demain on rase gratis". Les êtres sensés trouvent normal qu’il existe une
hiérarchie sociale ; ils ne trouvent pas normal que des hiérarques se
servent de leur position pour imposer leurs vues sans tenir compte des hommes,
de leurs peines, de leur sueur et de leur fatigue. Bref, ils ne veulent point d'une démocratie totalitaire. A bon entendeur, salut !
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3. INFORMATIONS
DIVERSES.
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Ça
ne risque pas d’arriver à nombre d’entre nous, moi le premier.
Mais
ça fait réfléchir. En tout casn ça me fairt réfléchir.
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Comprenne
qui pourra !
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Ah,
les ZÉLITES !
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Honneur
à ces croyants musulmans qui ont sauvé des chrétiens !
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