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Combien de fois faudrait-il que
je le répétasse ?
Non, ce n’est pas l’ignorance qui
nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Les Temps modernes se
distinguent des périodes historiques qui les ont précédés en ce qu’ils se
définissent à partir d’une rupture effectuée par rapport à ce qui leur est
antérieur, et pour lequel ils ont inventé le terme de « Moyen Âge ».
Or, l’image complaisante que la modernité a d’elle-même camoufle un fait moins
réjouissant. La Modernité vit du passé, comme l’a remarqué, peut-être le
premier, TOCQUEVILLE. La démocratie, dont celui-ci a pu observer le
fonctionnement aux États-Unis, n’est viable que tant que les citoyens sont
animés de vertus qui ne sont pas d’origine démocratique, mais qu’ils ont
héritées d’époques plus anciennes que celle-ci."
In
Rémi BRAGUE.
Modérément
moderne.
Flammarion,
Paris, 2014, p. 19.
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2. COMMENTAIRES.
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Nombre
d’événements politiques récents illustrent à merveille le constat de Rémi
BRAGUE : le Brexit, le référendum grec, l’élection de Donald Trump, le
réveil d’une antique conscience chrétienne en France, la réaction des Polonais
ou des Hongrois aux empiétements de l’Union européenne et du Président de la
Commission, monsieur JUNCKER, la réaction des Moldaves et des Bulgares lors des
récentes élections législatives, tout cela montre à l’évidence que la marche forcée à la
mondialisation, si elle ne tient pas compte des subjectivités sociales, ne peut
conduire qu’à la réaction des peuples, conscients de leur originalité, de leur
génie propre, de leur histoire, c’est-à-dire d’un passé qui ne se peut effacer
de la mémoire collective.
Le millionnaire
SOROS peut payer de ses deniers des manifestants pour protester de la manière
la plus artificielle qui soit contre l’élection de Donald TRUMP, le Peuple
américain n’est pas dupe.
Avez-vous
remarqué comment les mondialisateurs tentent de court-circuiter l’opinion du
Peuple ? En Grande-Bretagne, les politologues patentés, qui ont tout
intérêt au maintien de leur pays dans l’Union Européenne, commencent à dire que
le référendum sur le Brexit n’est que consultatif et une cour suprême
du Royaume-Uni exige que le Parlement se prononce sur cette question malgré l’avis
majoritaire des Britanniques.
En France, un
référendum montre que les Français ne veulent pas du Traité Constitutionnel.
Qu’à cela ne tienne. On fait voter par le Parlement la ratification du Traité
de Lisbonne qui reprend presque mot pour mot les termes du Traité rebuté.
En somme, les
élites financières, médiatiques, politiques, se moquent de l’avis du Peuple,
parce qu’elles prétendent avoir des solutions objectives aux problèmes posés
par la vie en société. On voit le succès de ces imbéciles bernanosiens :
chômage, relégation du Peuple en périphérie des sanctuaires bobos, communautarisme
protecteur, désertification des campagnes, appauvrissement de nos agriculteurs.
Les réactions
du Peuple, ces messieurs-dames estiment que c’est l’expression d’un populisme
de mauvais aloi, d’une démagogie honteuse, et qu’il convient de guider ceux qui
n’ont pas la clairvoyance nécessaire pour approuver des solutions profitables à
quelques-uns au détriment du plus grand nombre.
Supposons qu’il
y ait du vrai dans cette opinion (ce qui est discutable), pourquoi ne pas
essayer de l’analyser et de la comprendre ? Et si ces réactions populaires
traduisaient un attachement à des valeurs et à des vertus sans lesquelles la
démocratie ne peut pas vivre ? Il y a là matière à réflexion !
Si notre
démocratie est malade et risque de mourir, c’est que nous ne l’avons pas nourrie de valeurs qui ne sont pas d’origine démocratique : sens de l’honneur,
sens du territoire, sens des solidarités intergénérationnelles, par exemple.
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3. INFORMATIONS
DIVERSES.
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Enfin une
réaction des juges pakistanais !
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Mais pas des
policiers égyptiens !
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