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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…]. Les dites
« sciences de l’éducation » en leur état présent se remettront
difficilement du constat de vacuité qui a fini par être formulé tout haut à
leur endroit après avoir été longtemps pensé tout bas. Comme la pédagogie aura
de la peine à faire oublier les singulières insanités qu’elle a couvertes de
l’autorité de son beau nom. Les plus enragés réformateurs ne pourront plus
méconnaître que les chemins jusqu’alors choisis pour assurer l’ouverture
démocratique du système d’enseignement ont été systématiquement au rebours de
l’objectif proclamé. Et il est devenu pour tous impossible d’ignorer les
contradictions qui hurlent entre la formation des hommes et les impératifs de
survie culturelle autant que matérielle qui, bon gré mal gré, s’imposent à nous.
Tout le corps d’idée et de représentations qui pour plus d’une génération ont
paru incarner le progrès de l’institution scolaire est devenu en fait à la base
intenable. Probablement n’en sommes-nous qu’aux prodromes d’un ample processus
de recomposition et d’ajustement où l’ensemble des pratiques et des pensées de
l’éducation vont lentement muer, de manière chaotique et plus ou moins
tâtonnante."
In
Marcel
GAUCHET
La démocratie contre elle-même.
(Collection "Tel", N°317.)
Gallimard, Paris, 2002, p. 110.
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2. COMMENTAIRES.
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Notre système d’enseignement est à l'agonie, dans un état catastrophique et à un point tel que madame la belle carnassière juge que la
grammaire est négociable et que si un élève peut justifier les raisons de sa
faute, il n’est pas question de la sanctionner. C’est évidemment le comble de
la démagogie et de la bêtise. Il semble bien que cette opinion résulte des
élucubrations des pédagogues du ministère qui s’acharnent à détruire ce que des
siècles d’expérience ont permis d’édifier en matière de transmission des
savoirs. Pour ces « spécialistes » de la prétendue éducation, il n’est
pas question de transmettre des savoirs ― c’est bon pour les classes qui se
disent supérieures et qui, grâce à la maîtrise de la langue et des dits savoirs continuera de dominer la société et de faire prévaloir des vues qui lui sont bénéfiques ― il est question de favoriser l’autoconstruction
de soi (une tautologie) par des enfants qui ne possèdent même pas 400 mots de
vocabulaire.
J’ai eu la passion de l’enseignement et
mes étudiants, du reste, le reconnaissaient. Jamais je n’aurais fait une
concession à la facilité. J’enseignais la virologie et il y a dans cette
discipline des questions très difficiles, comme celle du nombre de
triangulation et l’assemblage des sous-unités de structure et des capsomères en
un ensemble fermé, quasi-symétrique, et à l’énergie libre minimale. Bien
entendu, j’aurais pu négliger cette question qui n’est pas essentielle à la
compréhension de la virologie médicale. Mais c’était fermer la porte du savoir
et mépriser mon auditoire.
Il n’est pas possible d’apprendre sans
effort. Et il me semble que lier l’apprentissage aux seules activités ludiques
est une erreur fondamentale. Certes, le jeu, s’il est bien conçu, peut le
favoriser, mais il y a un niveau de faits, d’expériences et de raisonnements
qui échappe par nécessité au plaisir et à l’agrément. C’est ainsi, et nous
savons que les jeunes gens et jeunes filles qui préparent des concours, quel qu’en
soit le niveau – des grandes écoles au divers concours de recrutement de la
fonction publique au niveau C – savent que cet exercice exige d’eux un effort considérable.
Ne cherchons pas ailleurs que dans cette
compréhension des erreurs nationales la ruée des parents vers les écoles privées, confessionnelles ou
non, qui ont un niveau d’exigence nettement supérieur à celui de la prétendue
éducation nationale. Bien entendu, pour limiter le phénomène, la belle Najat a
fait voter une loi qui oblige à demander une autorisation pour ouvrir une
école, un collège ou un lycée privés, hors contrat, alors que jusqu’à
maintenant, cette ouverture n’exigeait qu’une déclaration. Ainsi, petit à
petit, ces gens qui ne sont que des totalitaires, rognent nos libertés
fondamentales, et s’il en est une, c’est bien celle que la nature a donnée aux
parents d'élever leurs enfants en fonction de ce qui leur paraît bon pour
eux. Ce n’est pas Najat, ses sbires, ses sicaires et ses acolytes qui peuvent
le savoir et le décider. Il est temps qu'elle s'en aille ; et il est de notre devoir de lui demander des comptes.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Les réformes liberticides qu’il
faudra abolir.
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Une excellente analyse du livre
de GUILLUY, livre dont j’ai déjà donné quelques extraits ici même.
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Aquilino MORELLE, un assassin qui
vient enfoncer le dernier clou au cercueil de Franaçois HOLLANDE.
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Une information peu répercutée
par la presse.
Diantre, un penseur de ce calibre, membre fondateur du Think tank socialiste, condamné pour pédophilie ! On en a peu parlé. Il est vrai qu'il n'est ni religieux ni prêtre !
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Voilà ce qu’est l’amour. C’est
autre chose que ce nous disent les incapables politiques, médiatiques et
culturels.
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