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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche d’être vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Les partis sont un
merveilleux mécanisme par la vertu duquel, dans toute l’étendue d’un pays, pas
un esprit ne donne son attention à l’effort de discerner, dans les affaires
publiques, le bien, la justice, la vérité.
[…].
Si l’on confiait au diable l’organisation
de la vie publique, il ne pourrait rien imaginer de plus ingénieux."
In
Simone WEIL.
Note sur la suppression générale
des partis politiques. (Réédition de l’édition Gallimard de 1957.)
Éditions Sillage, Paris, 2016, p.
32.
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2. COMMENTAIRES.
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Je n’ai pas perdu mon temps à
écouter le premier débat des primaires de la gauche ; pour ce qui est des
primaires de la droite, je n’ai écouté qu’une petite partie du premier débat.
Tout ce déballage d’ego m’ennuie profondément. De tous les prétendants dits de
droite, le seul qui m’ait paru défendre la justice, le bien public et la vérité
est monsieur POISSON. Si vous avez bien écouté ce qu’il disait, vous
constaterez, par exemple, que non seulement il n’a pas tenu le même discours
que ses compétiteurs sur les syndicats, dont il a reconnu l’utilité ; il a
constaté – en tant que chef d’entreprise – que 80 % des accords négociés patronat-syndicats
étaient avalisés par les responsables syndicaux, mais il a proposé des
solutions justes, équilibrées et soucieuses du bien public dans presque tous
les domaines. Dans ces débats, les candidats ont passé beaucoup de temps,
semble-t-il, à discuter de monsieur BAYROU, mais assez peu à évoquer la
question du chômage ou de la pauvreté : manifestation la plus extrême de l’esprit
de parti.
Pour ce qui est de la gauche,
dont les potions mortifères sont élaborées dans les cornues du Grand Orient, on
peut affirmer qu’elle présente à un degré extrême les défauts dénoncés par
Simone WEIL. Les clans, les écuries, les passions déchaînées en faveur de tel
ou tel candidat, les anathèmes ou les coups d’encensoir n’ont jamais porté sur
des propositions concrètes mais sur des idées, sorties des lobes cérébraux des
aveugles les plus aveugles. Il n’y a pas un domaine, ou presque, où les
propositions socialistes soient fondées sur la justice, le bien commun et la
vérité. Les propositions et les lois sur l’avortement sont sans doute la
manifestation la plus extrême de la négation des droits du faible, sous couvert
de la défense des droits de la femme. Ne parlons pas des lois économiques,
faites pour défendre les seuls salariés dotés d’un CDI, de préférence dans la
fonction publique. Aucune réflexion sur la modification des modes de production
vers les petites entreprises, l’auto-entreprenariat, la création de petites
structures par des initiatives personnelles. Ces imbéciles ont taxé les
auto-entrepreneurs au motif (du reste justifié parfois) d’une concurrence
déloyale avec les TPE. La bonne solution eut été d’aligner la fiscalité des TPE
sur celle des auto-entrepreneurs. On a fait tout le contraire. Et l’on a ainsi,
au nom de l’idéologie, non pas du bien commun, frustré notre patrie de la
création de milliers d’emplois.
Ne parlons pas de vérité. Les
partis politiques de la connaissent point. Ce qui les intéresse, c’est le
pouvoir, son exercice, et la jouissance des avantages qu’il procure. Les
mensonges proférés sur la situation en Syrie, pour ne citer que cette question,
et la perte totale de crédibilité de notre patrie dans un pays dont nous avions
été le protecteur, illustre à merveille ce processus qui consiste à élaborer
une fausse image de la réalité, à la diffuser et à tromper l’opinion publique,
avec l’aide des médias, de la classe dominante et de la finance.
Bref, pour reprendre ce que dit
Simone WEIL dans la même note, et pour dénoncer le manichéisme des sondages et
leurs effets de manipulation, « Presque partout ― et même souvent pour des
problèmes purement techniques ― l’opération de prendre parti, de prendre
position pour ou contre s’est substitué à l’obligation de la pensée. »
Je suis résolument pour la suppression, que dis-je ? pour l'interdiction des partis politiques. Ils ont fait assez de mal comme ça. Le général de GAULLE avait bien raison, le seul qui ait su se placer au-dessus des gnomes qui sont à la tête de ces petites officines.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Non à la culture de mort.
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L'information commence à échapper au monde médiacratique.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/01/d%C3%A9sormais-la-hi%C3%A9rarchie-de-linformation-%C3%A9chappe-en-grande-partie-aux-m%C3%A9dias-officiels.html
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