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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir
vrai, c’est la lâcheté !
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1. LES
CITATIONS DU JOUR.
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(a) "N’est-ce
pas, d’ailleurs, l’excellent Emmanuel MACRON lui-même […] qui proclamait qu’être
aujourd’hui de gauche, c’est d’abord faire tout ce qui est en notre pouvoir
pour que chaque jeune « ait envie de devenir milliardaire » ?"
In
Jean-Claude
MICHÉA.
Notre
ennemi, le capital. Note sur la fin des jours tranquilles.
Climats/Flammarion,
Paris, 2017, p. 40.
(b) "Dans
la sphère de l’agriculture, la grande industrie agit plus révolutionnairement que
partout ailleurs en ce sens qu’elle fait disparaître le paysan, le rempart de l’ancienne
société, et lui substitue le salarié.
"L’exploitation
la plus routinière et la plus irrationnelle est remplacée par l’application
technologique de la science. Le mode de production capitaliste rompt
définitivement entre l’agriculture et la manufacture le lien qui les unissait
dans leur enfance ; mais il crée en même temps les conditions matérielles
d’une synthèse nouvelle et supérieure."
In
Karl
MARX.
Le
Capital, livre I, quatrième section.
Cité
par Jean-Claude MICHÉA, p. 173.
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2. COMMENTAIRES.
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Ce
n’est pas pour rien que j’ai intitulé ce billet « Panique en bobocratie ».
J’aurais pu ajouter en sous-titre « Epidémie de macronite aiguë ».
Monsieur
MACRON est le représentant typique et pour ainsi dire caricatural du grand bobo
de gauche qui ne voit de salut que dans la course au fric, d’où son adresse aux
jeunes ; il engrange quotidiennement des soutiens du monde de la finance
ou des affaires, ceux de grands personnages richissimes qui se disent de
gauche, mais sont en réalité les carnassiers du libéralisme et du capital dans
sa forme la plus brutale, celle de la grande industrie prédatrice, vous savez, celle
qui rend les hommes superflus, surtout quand ils font partie de la classe dite
populaire. C’est ainsi que le richissime DRAHI, israélien de nationalité,
luxembourgeois en tant qu’homme d’affaire, soutient pour les raisons que j’ai
dites dans mon billet d’hier, l’homme qui me paraît le plus dangereux pour
notre patrie, notre culture et notre survie. Monsieur COLLOMB, maire de LYON,
madame ROYAL ci-devant compagne du Président renonceur annoncent leur
ralliement à la seule personnalité politique qui se dit de gôôôôche et qu’ils
croient capable de sauver les meubles de la bobocratie : mondialisation,
exploitation à des fins économiques de l’immigration, comme le prétend le Manu,
désir d’enrichissement. Je dois dire qu’en l’entendant hurler dans un meeting,
il m’a fait peur ; j’ai eu l’impression de me retrouver quelques années
avant le début de la deuxième guerre mondiale, dans un meeting bavarois !
MARX
a très bien vu où menait le capitalisme qu’il lie au développement des modes de
production industrielle et à l’application indéfinie des progrès
technoscientifiques à la grande industrie. Là où il se trompe, me semble-t-il,
c’est dans l’émergence d’une synthèse supérieure qui, manifestement se fait
attendre. (HEGEL est bien un épais et grossier charlatan, selon l'expression de SCHOPENHAUER ; thèse, il y a eu, antithèse aussi, synthèse ? Là j'ai des doutes). MARX a bien vu que le monde agricole est en grand péril, ce que donne à
penser la création de centres du genre Ferme des mille vaches. Là, encore, où MARX se trompe, c’est dans le jugement qu’il porte sur les pratiques agricoles qu’il
juge routinières et irrationnelles… Ah, elles étaient routinières et
irrationnelles en effet, les haies vive qui cloisonnaient la jolie campagne des
provinces de l’Ouest. On les supprima pour remembrer, avoir d’immenses parcelles
plus faciles à cultiver ou à transformer en pâturages. On en replante aujourd’hui,
car la suppression de ces haies, en chassant les oiseaux et les insectes
pollinisateurs, a favorisé le développement de maladies des plantes, et
perturbé la reproduction de nombre d’espèces végétales utiles…, sans compter la
disparition des ruches. Ne parlons pas de l’assèchement des sols et de la
nécessité d’irriguer qui en découle.
Vous
noterez que ce que je critique ce n’est pas la liberté d’entreprendre, c’est la
pseudo-liberté qui, en favorisant l’accaparement des capitaux par un petit
nombre d’hommes, détruit en réalité la liberté d’entreprendre des petites
entreprises. Or seule le développement de petites unités de production est humain et susceptible de créer des emplois.
Dans
ma propre expérience professionnelle actuelle de consultant scientifique, je
puis vous dire qu’il existe des entreprises innovantes, de petite taille,
constituée d’équipes incroyablement proactives, investies, amicales… Un de mes
lecteurs au moins reconnaîtra de quoi je veux parler.
Je
reviens à monsieur MACRON. Il parle anglais à BERLIN, monsieur MACRON… Il est
loin le temps ou l’Académie de BERLIN proposait au concours une dissertation
sur la supériorité de la langue française. Monsieur MACRON est un mondialiste
patenté. Oh, il n’est pas le seul, puisque le patron de Radio France a osé
laisser orner le fronton de l’immeuble qui porte ce nom : « Ecoutez !
Regardez ! Followez (sic) ! Partager France Info ».
Nous
ne voulons plus de ces bobos-là, de ces gens qui proposent à la jeunesse comme
projet de vie, celui de devenir milliardaire, quand des millions de Français,
laissés pour compte, doivent se contenter de 500 euros mensuels pour vivre.
La
macronite aiguë qui se dessine dans le paysage médiatique, politique,
industriel et financier est le signe qu’une grande panique commence à se
développer dans la bobocratie ! Pourvou qué ça doure !
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3. INFORMATIONS
DIVERSES.
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C’est
sûr qu’en réglementant la circulation des voitures à PARIS, en fermant les
voies sur berge, madame HIDALGO favorise la mobilité et donc l’emploi !
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Madame HIDALGO est une grande
championne de la laïcité… mais quand il s’agit de subventionner le culte
musulman, c’est une autre affaire.
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Il y a injure et injure : on
n’attaque pas une femme de gauche, mais on a le droit de comparer, à la
télévision, Marine LE PEN à un étron… C’est une femme certes, mais elle est de droite !
http://www.bvoltaire.fr/janyleroy/anne-hidalgo-chez-grecs,307560?mc_cid=a36198fc3f&mc_eid=70a17346c4
Je ne l'aurais pas dit de cette manière, mais cet homme, finalement, a dit tout haut ce que nombre de parisiens ressentent devant cette police politique qui vise à supprimer la voiture à PARIS.
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