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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir
vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"Premièrement, on manque à la
justice en la réduisant à quelque chose qui n’est pas directement en lien avec
la vérité de la parole. On se flatte d’un humanitarisme qui traite les hommes
comme des bêtes : on les nourrit, on les réchauffe comme animaux domestiques ;
on veille à leur prospérité matérielle, et au diable leur âme ! Le bonheur
n’est-il pas dans un bien-être aveugle ? Qu’on aide les pauvres,
vite ! mais comme s’ils n’avaient pas d’angoisse devant la mort, n’étaient
pas affamés de sens, assoiffés de contemplation. Comme si la poésie et le
savoir, la louange et la supplication, la conversation et la confidence,
n’étaient pas les premières des nourritures pour l’homme en tant qu’homme.
Imaginez que je vous propose de manger ensemble, mais sans échanger un mot ni
un regard éloquent, sans même se parler intérieurement à soi-même : en
quoi nous distinguerions-nous de deux vaches, nos mufles à ruminer
parallèlement dans l’auge ? Un acte qui serait tout en dehors de la parole
ne serait pas un acte humain.
"Deuxièmement, on manque à la
justice en livrant sa définition aux caprices du monde. Car qui nous montrera
la justice ? Où trouverai-je son modèle ? Nous devons vivre comme des
frères, soit ! Mais trouverons-nous la référence de la vie fraternelle
chez les Dalton ? Serons-nous plutôt comme Romulus et Remus ? Comme
Abel et Caïn ? Nous devons nous aimer les uns les autres, très bien !
Est-ce à la façon de Bonny et Clyde ? De Pasiphaé et de son taureau ?
De Roméo et Juliette se suicidant ? Du reste, si notre modèle de justice n’est
pas transcendant, ne sera-t-il pas toujours négociable et manipulable ? La
justice ne sera-t-elle pas le déguisement du plus séducteur et du plus
persuasif ? Dès lors, il n’y a guère que deux possibilités : soit l’on
verse dans le laxisme — on laisse faire ; soit l’on glisse dans le
totalitarisme — on impose une norme arbitraire.
"Troisièmement — et c’est là, me
semble-t-il, le manquement le plus grave, parce qu’au principe des deux
précédents — je ne rends pas justice à Dieu en lui offrant mon action de
grâces. Si je ne perçois pas la grâce de l’existence, comment apprendrais-je à
faire grâce pour accomplir la justice ? Si je ne reconnais pas la vie
comme un don, et ne témoigne pas pour son Donateur, comment n’en ferais-je pas
une propriété qui doit m’être rentable et sur laquelle j’ai tous les
droits ? Il est impossible d’entrer dans une juste considération des
choses en commençant par une omission pleine d’ingratitude. Il est impossible
de faire vraiment justice si l’on déroge à la première justice, qui est d’être
reconnaissant à l’égard du principe de toute justice. Je ne saurais rendre à
chacun ce qui lui est dû, si je n’ai pas d’abord rendu hommage à Celui qui aime
chacun comme son enfant.
"Par
conséquent, sans une référence à une origine divine, on ne peut être
parfaitement juste, car sans cette référence ou désappropriation, on se
poserait soi-même comme juge ultime ou maître de toute justice, ce qui est le
commencement de toutes les spoliations."
In
Fabrice
HADJADJ.
Comment
parler de Dieu aujourd’hui. Anti-manuel d’évangélisation.
Salvator,
Paris, 2012, p. 48.
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2. COMMENTAIRES.
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Ce
texte fait suite à mon billet daté du 29 janvier 2017. Il l’éclaire et lui
donne tout son sens. Un monde qui ne s’occupe que de science, de technosciences,
de commerce, et de gouvernement des hommes par le moyen des lois politiques ne
peut faire fleurir la justice. Celle-ci est d’un autre ordre aurait dit PASCAL.
Dans
le premièrement de Fabrice HADJADJ, il y a une référence à la nature
spirituelle de l’homme, et une référence implicite à la parole de l’Ancien
Testament, reprise par Jésus lors de la tentation au désert : « L’homme
ne vit pas que de pain, mais de toute parole qui vient de la bouche de Dieu ».
Deuxièmement,
il ne saurait y avoir de justice à géométrie variable. Nul ne semble s’être ému
de voir monsieur CAMBADELIS devenir premier secrétaire de l’agonisant PS. Et
pourtant, il a, en matière d’emploi fictif, bien des choses à se reprocher. Le
procès qui est fait à monsieur FILLON, à travers son épouse, est ignoble et
digne des esprits les plus bas. Je me permets de remettre ici le contenu d’un
message qui m’a été retransmis par mon ami Dominique : vous verrez comment
il est facile en présentant faussement les choses de salir et couvrir de boue
un adversaire politique qui a un seul défaut aux yeux de la bien-pensance :
il est chrétien. Voici ce texte :
"Le Canard enchaîné a volontairement omis d'indiquer
que Pénélope Fillon était juriste et avocate (il la présente comme sans
profession) et donc parfaitement à même de collaborer avec son mari ou avec ses
collaborateurs.
J'ai fait remarquer que pour grossir les chiffres on
avait pris le salaire brut sur huit ans, alors qu'en enlevant 23 % de charges
sociales salariales en divisant par huit ans et par 12 mois on arrive à un
salaire normal (4000 euros) pour une avocate collaborant avec un député, moins
chère que le coiffeur de hollande !
Enfin j’ai rappelé que l'assemblée en 2014 avait noté que
20 % des parlementaires employaient leurs épouses comme collaboratrice.
A t on vérifie 15 ans après leur travail ?
Que ne ferait pas la gauche mourante pour salir un homme
bien !
Regardez sur Le Monde d'aujourd'hui hui la photo ancienne
de Pénélope à l'assemblée. Il est dit qu'elle est aussi diplômée de Lettres et
élue sarthoise."
Troisièmement, la justice ne saurait varier au gré des
régimes, des idéologies et des hommes. Il y a quelque chose qui dépasse la
volonté et le jugement humain dans la justice. C’est pourquoi toutes les
violences faites à la vie, sous toutes ses formes, et spécialement les
violences faites aux petits sans défense quel que soit leur âge, va contre la
justice qui nous fait crier si nous sommes honnêtes que la vie vaut mieux que
la mort, n’en déplaise à monsieur ROMERO et à son officine du Droit A Mourir
Dans La Dignité ; oui, le Créateur mérite d’être loué pour le don de la vie.
Bien entendu, il y a des situations affreuses où l’on vient à douter de la
valeur de la vie, spécialement dans le cas de personnes atteintes de maladies
incurables et atrocement douloureuses. Mais les unités de soins palliatifs et
leurs personnels, spécialement formés pour accompagner les personnes en fin de
vie, préparent celles-ci à un départ paisible, et peuvent parfaitement soigner
la douleur.
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3. INFORMATIONS
DIVERSES.
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L’ignoble
CASTELLUCI du Golgotha Picnic récidive.
Illustration
de la citation de Léo STRAUSS du billet du 29 janvier 2017.
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