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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Ainsi, quand la fascisation
ne suffit plus, la classe dominante n’hésite plus à délégitimer les résultats
électoraux lorsqu’ils ne lui sont pas favorables. La tentation d’exclure les
catégories modestes du champ de la démocratie devient plus précise. L’argument
utilisé, un argument de classe et d’autorité, est celui du niveau d’éducation
des classes populaires. Il permet de justifier une reprise en main idéologique.
En juin 2016, le vote des classes populaires pour le Brexit a non seulement
révélé un mépris de classe, mais aussi une volonté de restreindre la
démocratie. Quand Alain MINC déclare que le Brexit, « c’est la victoire
des gens peu formés sur les gens éduqués » (In Marianne. 29 juin 2016) ou lorsque Bernard-Henri LÉVY insiste
sur la « victoire du petit sur le grand, et de la crétinerie sur
l’esprit », la volonté totalitaire des classes dominantes se fait jour.
Les mots de l’antifascisme sont ceux de la classe dominante, les catégories
modestes l’ont parfaitement compris et refusent désormais les conditions d’un
débat tronqué."
In
Christophe GUILLUY.
Le crépuscule de la France d’en
haut.
Flammarion, Paris, 2016, p. 178.
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2. COMMENTAIRES.
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Les bobos méprisent le peuple, et
ils utilisent le politiquement correct pour maintenir leur domination. Le
politiquement correct n’est autre qu’une pensée autoritaire, (qui se veut d’autorité),
qui prétend qu’elle est objective et fondée sur les sciences politique et économique
et sur les technosciences, une opinion que les non-sachant n’ont qu’à avaler toute crue,
sans réfléchir.
Qu’un Alain MINC ou un
Bernard-Henri LÉVY osent dire que le Brexit est une victoire des gens peu
formés, ou des petits sur les grands est tout simplement honteux et montre à
quel point ces bobos méprisent toutes les opinions qui ne sortent pas de leur
catéchisme boboïque. Les véritables imbéciles, au sens de BERNANOS, et, je le
crains, les imbéciles tout court, ce sont eux qui ne cherchent pas à comprendre
les raisons pour lesquelles les classes dites populaires ne veulent pas de la mondialisation,
du libre-échangisme, et de la forme financiarisée de l’économie. Que les
ouvriers, les employés, nombre d’agriculteurs votent pour le Front national (ou pour Jean-Luc MELANCHON) n’entraîne
de leur part que des condamnations, jamais des réflexions. Je reviendrai, à cet
égard, sur les analyses d’un Jean-Claude MICHÉA qui démontre la persistance de
valeurs d’entraide et de solidarité, dans les seules classes dites populaires,
tandis que les bobos sombrent dans le nombrilisme, l’individualisme et l’égoïsme
le plus ignoble.
En vérité, il est temps que ces
gens qui se croient au-dessus du Français lambda quittent la scène médiatique,
la scène du pouvoir, et le « théâtre de l’antifascisme » (dixit
Lionel JOSPIN, sic et resic), pour
revenir à un peu plus d’humanité, de compréhension et d’ouverture.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Les trois qualités d’un véritable
homme d’état.
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En prison pour avoir défendu
(avec succès) la vie.
Heureux êtes-vous si l'on vous persécute à cause de mon nom ! Soyez dans la joie et l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! (Matthieu 5, 11-12a)
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Apprenons les prénoms de ceux qui
sollicitent notre aide.
Même si l’on ne peut rien donner,
pour toutes sortes de raisons, on peut établir un contact qui rend l’autre
visible à nos yeux et aux siens propres.
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