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ARISTOTE
nous dit sur l’égalité (qu’il appelle, soyons honnête et probe « unité »),
des choses incontournables, mais qu’hélas les élites imbéciles de la république
à la française, imbibées de ressentiment purement idéologique, mais nullement
désintéressées, ne peuvent ou ne veulent voir.
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le
miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"Mais
il est manifeste que si elle s’avance trop sur la voie de l’unité, une cité
n’en sera plus une, car la cité a dans sa nature d’être une sorte de
multiplicité, et si elle devient trop une, de cité elle retourne à l’état de
famille, et de famille à celui d’individu. On peut dire, en effet, que la
famille est plus une que la cité, et l’individu plus un que la famille. Si bien
que, serait-on à même de réaliser ce but, on devrait se garder de le faire, car
ce serait mener la citer à sa perte. La cité est composée de gens qui non
seulement sont plus nombreux que dans la famille, mais aussi qui diffèrent
spécifiquement entre eux ; une cité en effet n’est pas formée de parties
semblables : une alliance militaire et une cité sont deux choses
différentes. […]."
In
ARISTOTE.
Les Politiques. Traduction et
présentation de Pierre PELLEGRIN. Nouvelle édition. (GF N°490.)
GF Flammarion, Paris, 2015. (Page 153.)
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2. COMMENTAIRES.
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On rougit d’avoir à rappeler de telles
évidences que les penseurs politiques, et jusqu’à tout récemment Hannah ARENDT,
n’ont cessé de rappeler : un corps politique est une multiplicité, non pas
une unité réductible à une collection d'individus identiques. Le dire ne signifie aucunement que la cité doit être en état de
guerre permanente entre les membres multiples qui la composent ; cela
signifie que la cité doit reconnaître la multiplicité et la différence, et ne
pas s’acharner à vouloir au nom de l’égalité, à nier l’une et l’autre. Nous n’y
pouvons rien : un homme n’est pas une femme ; un excellent violoniste
n’est pas un excellent menuisier, un très bon plombier n’est pas un très bon
dentiste. C’est à force de vouloir gommer ces différences que la république
française a fini par remplacer la nécessaire hiérarchie des fonctions sociales,
par la séparation entre ceux qui de manière irresponsable décident, au nom d’un savoir
d’expert, et ceux qui exécutent au motif qu’on a décidé pour eux ce qui étaient
bon, sans leur demander leur avis. Réduire le corps politique à l’unité, c’est
ne plus considérer que des individus, des atomes sociaux soumis au mouvement
brownien des élections, des manipulations médiatiques, de l’idéologie, et du
vide de pensée abyssal dans lequel les plonge l’idolâtrie de la consommation.
Je dînais hier soir avec un jeune homme
qui s’interrogeait aussi bien sur son avenir que sur la situation politique du
pays. Nous parlions de l’école de vie qu’est le scoutisme pour des milliers de
jeunes, filles et garçons. Et dans ses propos apparaissait en filigrane que la
merveille du scoutisme, c’est la prise en compte de la différence des talents,
c’est aussi l’existence d’une hiérarchie, une hiérarchie de service, car il ne
viendrait à l’esprit d’aucun chef de patrouille (CP) d’exiger que les jeunes de
sa patrouille soient à son service. Du reste, je me rappelle aussi les paroles
d’un CP, Benoît, qui disait qu’il avait charge d’âmes.
En somme dans les constats si simples d’ARISTOTE,
il y a une sagesse humaine impérissable pour l’humanité, mais hélas oubliée de
ceux qui devraient être nos guides et nos pasteurs, et ne sont finalement que
des sortes de despotes dont il faudrait que nous léchassions les pieds à chaque
fois qu’ils ouvrent la bouche.
Oui, il faut qu’il y ait des responsables
politiques. Oui, il est nécessaire que nous leur obéissions pour autant qu’ils
servent le bien commun dont l’horizon n’est point borné par les élections à
venir, mais tout simplement par l’histoire des hommes et des générations futures.
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3. REVUE
DE PRESSE CURIEUSE OU SCANDALEUSE.
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La
guerre des mémoires, ou la réécriture de l’histoire.
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Le
pari bénédictin ; Rod DREHER s’explique.
Il
a parfaitement raison ! Nous en reparlerons quand le cycle consacré à
ARISTOTE sera bouclé, avec un nouveau cycle consacré au livre remarquable de
Bertrand VERGELY intitulé Traité de
résistance pour le monde qui vient, suivi par un cycle DREHER.
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Le
sang des martyrs.
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Un
grand évêque ! Le cardinal SARAH.
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Pour
le respect des différences.
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Folie
humaine !
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Les
fausses nouvelles diffusées par Media,
copain de MÉLENCHON.
Messieurs, on peut venir du 93 et porter une veste ; décidément, votre
haine pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à de bonnes manières,
qualifiées par vous de bourgeoises, est tout simplement ridicule. Voyez-vous,
la bonne éducation n’est pas l’apanage des bobos qui, eux, la veulent
revendiquer, mais n’en ont aucune.
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Intéressant
à lire.
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Soutenons
cette initiative.