Nous
abordons aujourd’hui avec le livre de Jean-Jacques WALTER, un thème très
important, celui de la présence de MAHOMET dans le Coran.
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité, le
miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"Le
nom de MAHOMET n’apparaît que quatre fois dans le Coran, dans quatre sourates
différentes, les 3, 33, 47 et 48. Ces quatre mentions figurent, de plus, dans
des versets où des ruptures de rythme prosodique ont conduit certains
linguistes à conclure que le nom de MAHOMET a été introduit tardivement.
Ces
versets ont été rassemblés. Ils forment une composante, dont la signature a 999 999
sur 1 000 000 d’être écrite par un auteur différent du reste du
Coran. Comme les quatre mentions comportent au total seulement 1076 caractères,
il s’agit d’un texte court, donc dû à un auteur unique interpolateur.
La
question se pose donc de savoir quand ces versets ont été écrits ?
La
première mention de MAHOMET est apparue sur une pièce de monnaie datant de 685,
soit soixante ans après sa mort. Rien dans cette mention n’affirme que MAHOMET
ait été considéré à cette époque comme le prophète fondateur de l’islam.
On
ne trouve aucune mention antérieure, mais on en trouve de postérieures, sur des
pièces de monnaie, des papyri et des épigraphies. C’est au neuvième siècle
seulement que les mentions de MAHOMET affirment qu’il était le prophète
fondateur de l’islam. Avant le neuvième siècle, les mentions n’affirment ni ne
nient qu’il ait été le prophète fondateur."
In
Jean-Jacques
WALTER.
Le
Coran révélé par la théorie des codes.
Studia
arabica XXII. Pages 30 et 31.
Éditions
de Paris, Versailles, 2014. (Livre distribué par la librairie Téqui, 8 rue de
Mézières, Paris.)
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2. COMMENTAIRES.
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La
puissance de la méthode mathématique d’analyse des textes permet d’affirmer que
la conclusion de Jean-Jacques WALTER est scientifiquement fondée. Par ailleurs,
dans le livre d’Édouard-Marie GALLEZ dont j’ai déjà rendu compte, il est observé que MAHOMET (appelé Ahmad dans le verset 6 de la sourate
61) est appelé rasul (messager) et
non pas nabyi (prophète). Cela ne
remet aucunement en cause l’importance du personnage, mais simplement son
statut. Îsa (Jésus), lui, est appelé prophète. Le père SOUBEYRAN donne un
nombre différent de ces mentions, aux alentours d’une dizaine, et il observe qu’elles
se font surtout sous le nom de Ahmad.
Selon
WALTER, c’est seulement 200 ans après sa mort que MAHOMET a été déclaré
prophète fondateur.
Si
nous comparons ce que disent de Jésus les Évangiles, nous observons d’abord que
quatre auteurs en ont relaté l’enseignement et la vie. La pluralité d’auteurs n’offense
donc aucunement le caractère sacré que les musulmans donnent au Coran, par plus
que n’offense la majesté de Jésus l’existence de quatre évangiles. En revanche,
nous constatons que les Évangiles donnent à Jésus le titre de Fils de Dieu, de
Fils de David, de Messie, de Fils de l’Homme, et que ces titres n’ont jamais
été contestés, pas même par des hérétiques comme les Ariens. Des études philologiques
approfondies donnent une date de rédaction des Évangiles de 52 ap.J.-C. au
début du deuxième siècle (vers 100). Cette datation a été critiquée avec
pertinence par Claude TRESMONTANT qui fait remonter les évangiles beaucoup haut
dans le temps, surtout ceux de Jean et de Matthieu, dont il situe la rédaction
vers 50, soit une vingtaine d’années après la mort de Jésus. Par ailleurs,
Jean, dans sa première lettre parle de celui qu’il a vue, entendu et touché, ce
qui donne à son témoignage un sceau de vie et d’authenticité incomparables.
Il
me semble qu’il y a là des fondements rationnels à une discussion sereine avec
des musulmans de bonne foi.
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3. REVUE
DE PRESSE.
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La
Bobote et les rats.
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Je
me tue à le dire depuis des années !
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Échec
de la politique migratoire européenne.
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L’antarctique
se porte bien, n’en déplaise aux adeptes du réchauffement climatique
anthropique !
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Et
de notre chère Elvire DEBORD, ce magnifique billet sur la mort !
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