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Nous en avons terminé, provisoirement,
avec les billets relatifs aux données factuelles sur le Coran, puisées aux
sources mêmes des auteurs musulmans médiévaux. Nous remontons dans le temps
avec la lecture de passages très significatifs des Politiques d’ARISTOTE. Vous verrez qu’il y a un lien avec ce qui est
dit dans mes billets depuis des années.
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Rien n’est plus facile que de
prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…]. Car, comme nous le disons, la
nature ne fait rien en vain ; or seul parmi les animaux l’être humain a un
langage. Certes la voix est le signe du douloureux et de l’agréable, aussi la
rencontre-t-on chez les animaux ; leur nature, en effet, est parvenue
jusqu’au point d’éprouver la sensation du douloureux et de l’agréable et de se
le signifier mutuellement. Mais le langage existe en vue de manifester
l’avantageux et le nuisible, et par suite aussi le juste et l’injuste. Il y a
en effet une chose propre aux humains par rapport aux animaux : le fait
que seuls ils aient la perception du bien, du mal, du juste, de l’injuste et
des autres notions de ce genre. Or avoir de telles notions en commun, c’est ce
qui fait une famille et une cité."
ARISTOTE.
Les Politiques. Traduction et
présentation de Pierre PELLEGRIN. Nouvelle édition. (GF N°490.). Page 109.
GF Flammarion, Paris, 2015.
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2. COMMENTAIRES.
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Il y a bien des manières de comprendre l’antispécisme,
ce courant de pensée né dans le dernier tiers du XXe siècle. Le peu
que je connais sur ce courant de pensée ne me permet pas de conclure que tous
les antispécistes mettent les animaux et les hommes sur le même plan, mais qu’il
y en a qui le font.
Je reprends ici la définition du
spécisme telle que le donne le journal Le
Monde en reprenant un texte d’Aymeric CARON.
« Le spécisme nommé par analogie
avec le racisme et le sexisme désigne
toute attitude de discrimination envers un animal en raison de son appartenance
à une espèce donnée écrit l’auteur (Aymeric CARON). Ce “préjugé” consacre à
la fois la supériorité des humains sur les autres espèces et légitime des
différences de traitement en créant des catégories “injustifiées” (animaux de
boucherie, de compagnie, de loisirs, etc. »
Cette définition me semble ambiguë, et
susceptible d’induire de graves erreurs de jugement. Mettre sur un pied d’analogie
le spécisme, le racisme et le sexisme, revient justement à annihiler les
différences de nature entre l’homme et l’animal, telles que nous les rapporte
ARISTOTE.
Je rappellerai d’abord que « la
création en attente aspire à la révélation des Fils de Dieu » (Romains 8,
19) ; la création est définie dans les deux récits de la Genèse (Genèse 1,
1-30 ; et Genèse 2, 4-25). Tout ce qui est, est appelé au salut. Pour un
chrétien, Dieu libère même la matière, et tout ce qui vit est sauvé par Lui.
La citation d’ARISTOTE est absolument
fondamentale pour comprendre l’existence de l’ordre politique (inscrit dans la
famille et la cité) dans la seule espèce humaine, car par le langage, l’homme
peut connaître le juste et l’injuste, le bien et le mal.
Il est fondamental de saisir ici la
pointe de la pensée d’ARISTOTE. C’est bien la famille et la cité qui, ayant en
commun ces notions fondamentales, permet la création d’un ordre politique.
Détruire la famille, comme l’ont fait et continuent de le faire les hommes
politiques de gauche comme de droite, pour de bas intérêts électoraux, c’est
détruire la cité, et donc l’ordre politique.
Nous y sommes. L’humanité est réduite
aujourd’hui à un agrégat d’Homo oeconomicus, l’ordre économique a pris
la place de l’ordre politique, l’utilité celle de la justice, le rendement et l’efficacité
celle du sens du bien et du mal.
Dans ces conditions, pour des peuples
ouverts au sens de la transcendance de Dieu, les peuples musulmans
essentiellement, cette conception suscitent des réactions cruelles, violentes
pour les formes les plus extrêmes, un repli identitaire pour les formes intermédiaires,
et une muette réprobation pour les formes bénignes du refus de ce matérialisme.
ARISTOTE nous réserve encore bien des
surprises, comme on va le voir.
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE,
INTERROGATIVE, BAROQUE, CURIEUSE, INATTENDUE ET TOUT ET TOUT.
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Laïcité démolie en huit minutes dans une
vidéo !
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Philippe BILGER parle excellemment bien
du dernier miracle de Lourdes.
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La Bobote est juridiquement dans son
tort.
Elle s’en fout !
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Le bon sens de Mohamed SIFAOUI.
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L’Europe supranationale, mondialiste et
arrogante a une drôle de conception de la démocratie.
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Une longue vidéo de Majid OUKACHA qui
explique les raisons de son abandon de l’islam.
La vidéo est longue mais il faut aller jusqu’au
bout.
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Il a raison !
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Je reviens encore sur cet article.
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Ils continuent de détruire la famille et
la cité, et donc l’ordre politique, propre à l’homme.
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