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Jean-Jacques
WALTER parlent des sources de l’islam, et notamment, comme on va le voir, de la
place très particulière qu’y tient Jésus. Cette analyse est d’une importance
cruciale et va en étonner plus d’un !
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le
miracle, c’est de la faire aimer.
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"Le
Coran contient 49 versets concernent le Christ (6202 caractères). Leur
assemblage forme une composante qui a 999 993 chances sur
1 000 000 d’avoir été écrite par un ou plusieurs auteurs différents
de ceux qui ont écrit le reste du Coran.
Lors
de la naissance de l’islam, et dans les territoires où il s’est formé, existait
une secte nommée les nazaréens. Dans une lettre à saint Augustin [lettre N°112,
passage N°13], saint Jérôme la décrit ainsi :
« Jusqu’à aujourd’hui, dans toutes les
synagogues de l’Orient, il y a une secte que l’on appelle les minim (les
hérétiques en hébreu) qui est condamnée
par les pharisiens (les juifs de tradition rabbinique). Ils les appellent vulgairement nazaréens. Ils croient au Christ, fils
de Dieu, né de la vierge Marie, et ils disent que c’est lui qui, sous Ponde
Pilate, a souffert et est ressuscité. En lui aussi nous croyons, mais tandis
qu’ils veulent être à la fois juifs et chrétiens, ils ne sont ni juifs ni
chrétiens. »
L’islam,
les nazaréens, mais aussi d’autres religions ou hérésies chrétiennes, notamment
les docètes, les ariens et les manichéens, affirment que le Christ est un grand
prophète, mais qu’il n’est pas Dieu et qu’il n’est pas mort sur la Croix. Ces
groupes doivent expliquer comment la mémoire de la Crucifixion est restée si
présente. Les uns disent que le Christ a été remplacé par quelqu’un qui lui
ressemblait, ou que Dieu a rendu ressemblant au Christ pour sauver son Messie.
D’autres, notamment les musulmans, proposent une autre explication : les
Romains auraient, sans s’en rendre compte, crucifié une simple
« apparence ». Le Coran ne donne aucune précision sur ce qu’était au
juste cette apparence.
Chez
les nazaréens comme chez les musulmans, il y a toutefois quelque chose de très
particulier que l’on ne retrouve dans aucune autre religion ou hérésie. Selon
les nazaréens, le Christ est « mis en réserve » au Ciel, en attendant
la fin des temps, lorsqu’il reviendra prendre le commandement de l’armée des
justes (les nazaréens eux-mêmes), conquerra la terre et la mettra à leur
disposition.
L’islam
professe une thèse voisine : à la fin des temps, le Mahdi (« le bien
guidé ») prendra la tête de l’armée des justes (cette fois les musulmans),
effectuera la conquête de la terre puis la leur offrira. Selon l’islam, le
Christ a de même été « mis en réserve » au ciel, et reviendra pour
aider le Mahdi à conquérir le monde.
[…].
En
réalité, la théologie nazaréenne et celle des premiers musulmans sont plus que
voisines, elles sont identiques : le plus célèbre des historiens
musulmans, Ibn KHALDOUN, cite le contemporain, disciple et proche entre les
proches de MAHOMET, Anas Ibn MALIK : Selon
Anas Ibn MALIK, le Mahdi serait le Christ lui-même. À l’origine de l’islam,
le Mahdi n’était pas une personne différente, c’était simplement un titre du
Christ, « le bien guidé ». La conception islamique initiale était
exactement celle des nazaréens. Plus tard la tradition primitive fut occultée,
en transformant un simple titre du Christ en un personnage indépendant.
L’islam
présente en ceci une affirmation très étrange : ce n’est pas MAHOMET
lui-même qui doit revenir du Ciel, pour imposer la société islamique au monde
entier, mais le Christ !
[…].
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2. COMMENTAIRES.
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Je
ferai une petite critique de ce passage. Sauf erreur de ma part, Jésus n’est
jamais appelé le Christ dans le Coran, mais Îsa ibn Maryam, Jésus fils de M arie. Et s’il est vrai qu’Anas Ibn MALIK a
vécu de 612 à 709 (ou 712), qu’il a été un très proche de MAHOMET, c’est un
témoignage indirect, celui d’Ibn KHALDOUN qui met dans la bouche de ce proche
une parole identifiant Jésus au Mahdi.
Il
n’en demeure pas moins que deux faits essentiels se détachent ici :
(a) C’est le Mahdi (identifié à Jésus) ou bien le Mahdi avec l’aide de
Jésus qui reviendra à la fin des temps ; (b) MAHOMET ne joue aucun
rôle dans cet événement eschatologique salvateur.
Ainsi,
il y a un point sur lequel il est possible d’interroger les musulmans
lettrés : celui du rôle de Jésus dans le salut.
Enfin,
dernier commentaire, ces analyses rejoignent celles d’Édouard-Marie GALLEZ qui
démontre de manière irréfutable pour tout esprit non convenu que l’islam est
bien issu de la secte des Nazaréens.
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3. REVUE
DE PRESSE INTÉRESSANTE, CURIEUSE, RÉVÉLATRICE ET TOUT.
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On
ne peut que déplorer la position de cet évêque.
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La
folie en marche ! Il y a des sujets dont il ne faut pas parler.
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Fake news sur le
réchauffement climatique !
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C’est
toujours bon à prendre, mais pas très significatif.
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Annoncer Jésus !
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