mardi 6 février 2018

06 février 2018. Nouvelles de la Dissidence. Le Coran et Jésus.

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Jean-Jacques WALTER parlent des sources de l’islam, et notamment, comme on va le voir, de la place très particulière qu’y tient Jésus. Cette analyse est d’une importance cruciale et va en étonner plus d’un !
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle, c’est de la faire aimer.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Le Coran contient 49 versets concernent le Christ (6202 caractères). Leur assemblage forme une composante qui a 999 993 chances sur 1 000 000 d’avoir été écrite par un ou plusieurs auteurs différents de ceux qui ont écrit le reste du Coran.
Lors de la naissance de l’islam, et dans les territoires où il s’est formé, existait une secte nommée les nazaréens. Dans une lettre à saint Augustin [lettre N°112, passage N°13], saint Jérôme la décrit ainsi :
« Jusqu’à aujourd’hui, dans toutes les synagogues de l’Orient, il y a une secte que l’on appelle les minim (les hérétiques en hébreu) qui est condamnée par les pharisiens (les juifs de tradition rabbinique). Ils les appellent vulgairement nazaréens. Ils croient au Christ, fils de Dieu, né de la vierge Marie, et ils disent que c’est lui qui, sous Ponde Pilate, a souffert et est ressuscité. En lui aussi nous croyons, mais tandis qu’ils veulent être à la fois juifs et chrétiens, ils ne sont ni juifs ni chrétiens. »
L’islam, les nazaréens, mais aussi d’autres religions ou hérésies chrétiennes, notamment les docètes, les ariens et les manichéens, affirment que le Christ est un grand prophète, mais qu’il n’est pas Dieu et qu’il n’est pas mort sur la Croix. Ces groupes doivent expliquer comment la mémoire de la Crucifixion est restée si présente. Les uns disent que le Christ a été remplacé par quelqu’un qui lui ressemblait, ou que Dieu a rendu ressemblant au Christ pour sauver son Messie. D’autres, notamment les musulmans, proposent une autre explication : les Romains auraient, sans s’en rendre compte, crucifié une simple « apparence ». Le Coran ne donne aucune précision sur ce qu’était au juste cette apparence.
Chez les nazaréens comme chez les musulmans, il y a toutefois quelque chose de très particulier que l’on ne retrouve dans aucune autre religion ou hérésie. Selon les nazaréens, le Christ est « mis en réserve » au Ciel, en attendant la fin des temps, lorsqu’il reviendra prendre le commandement de l’armée des justes (les nazaréens eux-mêmes), conquerra la terre et la mettra à leur disposition.
L’islam professe une thèse voisine : à la fin des temps, le Mahdi (« le bien guidé ») prendra la tête de l’armée des justes (cette fois les musulmans), effectuera la conquête de la terre puis la leur offrira. Selon l’islam, le Christ a de même été « mis en réserve » au ciel, et reviendra pour aider le Mahdi à conquérir le monde.
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En réalité, la théologie nazaréenne et celle des premiers musulmans sont plus que voisines, elles sont identiques : le plus célèbre des historiens musulmans, Ibn KHALDOUN, cite le contemporain, disciple et proche entre les proches de MAHOMET, Anas Ibn MALIK : Selon Anas Ibn MALIK, le Mahdi serait le Christ lui-même. À l’origine de l’islam, le Mahdi n’était pas une personne différente, c’était simplement un titre du Christ, « le bien guidé ». La conception islamique initiale était exactement celle des nazaréens. Plus tard la tradition primitive fut occultée, en transformant un simple titre du Christ en un personnage indépendant.
L’islam présente en ceci une affirmation très étrange : ce n’est pas MAHOMET lui-même qui doit revenir du Ciel, pour imposer la société islamique au monde entier, mais le Christ !
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2. COMMENTAIRES.
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Je ferai une petite critique de ce passage. Sauf erreur de ma part, Jésus n’est jamais appelé le Christ dans le Coran, mais Îsa ibn Maryam, Jésus fils de M     arie. Et s’il est vrai qu’Anas Ibn MALIK a vécu de 612 à 709 (ou 712), qu’il a été un très proche de MAHOMET, c’est un témoignage indirect, celui d’Ibn KHALDOUN qui met dans la bouche de ce proche une parole identifiant Jésus au Mahdi.
Il n’en demeure pas moins que deux faits essentiels se détachent ici : (a) C’est le Mahdi (identifié à Jésus) ou bien le Mahdi avec l’aide de Jésus qui reviendra à la fin des temps ; (b) MAHOMET ne joue aucun rôle dans cet événement eschatologique salvateur.
Ainsi, il y a un point sur lequel il est possible d’interroger les musulmans lettrés : celui du rôle de Jésus dans le salut.
Enfin, dernier commentaire, ces analyses rejoignent celles d’Édouard-Marie GALLEZ qui démontre de manière irréfutable pour tout esprit non convenu que l’islam est bien issu de la secte des Nazaréens.
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3. REVUE DE PRESSE INTÉRESSANTE, CURIEUSE, RÉVÉLATRICE ET TOUT.
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On ne peut que déplorer la position de cet évêque.

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La folie en marche ! Il y a des sujets dont il ne faut pas parler.

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Fake news sur le réchauffement climatique !

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C’est toujours bon à prendre, mais pas très significatif.


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Annoncer Jésus !


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