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Nous
poursuivons l’étude du livre de Jean-Jacques WALTER, qui applique des méthodes
mathématiques très complexes à l’étude des sourates du Coran, pour les dater,
prouver qu’elles ont des auteurs différents et tordre le cou à certaines idées
historiques erronées. Il en est une – et moi-même j’y adhérais – qui consistait
à distinguer le Coran (ou plutôt la période) de Médine et le Coran (ou plutôt
la période) de La Mecque.
J’avance
la thèse suivante qui me paraît fondamentale pour un dialogue avec l’islam :
tant que les théologiens musulmans défendront l’hypothèse du Coran incréé, il n’y
aura aucun moyen de trouver un terrain de compréhension mutuelle. C’est bien ce
qu’avaient compris les califes fatimides partisans des Mu’tazilites (voir le providentiel article du même Jean-Jacques WALTER, article dont je donne le lien dans la section 3).
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le
miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"L’attribution
de certaines sourates à la période de La Mecque et d’autres à celles de Médine
ne repose sur aucune tradition historique.
Elle
a été établie par des grammairiens perses, plus de deux siècles après les
faits, sur la base de conjectures, en fonction des activités attribuées à
Mahomet par la Sîra [le biographie de Mahomet, note du transcripteur] : la
prédication dans une première période, la politique et le combat ensuite.
Certains linguistes pensent confirmer cette répartition en affirmant que le
style de Médine est plus « abrupt » que celui de La Mecque.
Une
première approche de cette question consiste à examiner la répartition entre La
Mecque et Médine.
Les
grammairiens perses ont effectué l’attribution des sourates à La Mecque ou
Médine sur l’hypothèse que les thèmes traités à La Mecque ou à Médine sont
différents.
J’ai
attribué les versets à l’une ou l’autre des composantes [une composante est un
ensemble de sourates ou de versets portant sur le même thème, note du
transcripteur] sur une hypothèse similaire, selon laquelle des thèmes
différents appartiennent à des composantes différentes écrites par des auteurs
différents. La validité de cette hypothèse a été démontrée par l’étude des
signatures [il s’agit des signatures mathématiques, définis dans le premier
billet de ce cycle].
[…]."
Voici
les faits démontrés par cette étude.
"La
répartition du nombre de lettres des 19 composantes entre sourates attribuées à
La Mecque et à Médine est incompatible avec l’idée que le sens permet de
distinguer entre sourates de la Mecque et sourates de Médine.
"L’idée
que les sourates de La Mecque ont été écrites en moyenne dix ans avant celles
de Médine est incompatible avec l’identité stylistique de ces deux ensembles.
"Un
Coran écrit en plus de 200 ans est incompatible avec l’idée qu’il ait été écrit
en 22 ans [ce nombre est le nombre officiellement donné pour la mise par écrit du
Coran sous la dictée de l’ange Gabriel ; note du transcripteur°.
"La
différence entre sourates de La Mecque et sourates de Médine est un artéfact de
grammairien sans signification historique."
Jean-Jacques
WALTER.
Le
Coran révélé par la théorie des codes.
Studia
arabica XXII. Pages 27 et 29.
Éditions
de Paris, Versailles, 2014. (Livre distribué par la librairie Téqui, 8 rue de
Mézières, Paris.)
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2. COMMENTAIRES.
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Cette
analyse est fort intéressante et ses conclusions difficilement réfutables
scientifiquement. En somme, attribuer aux sourates de Médine un caractère
violent et à celle de La Mecque un caractère tolérant n’a strictement aucun
sens, sinon, l’étude des signatures mathématiques des textes dans les deux ensemble
de composantes auraient dû montrer des différences irréductibles. Il n’en est rien
Des composantes (des thèmes) retrouvées dans les sourates de La Mecque se
retrouvent aussi dans les sourates de Médine. De plus, nous y reviendrons, plusieurs
auteurs ont contribué à la rédaction de ces sourates, indûment ventilées entre
deux périodes de la vie de Mahomet.
Il
est utile de rappeler que ce genre de problèmes se retrouve aussi dans la Bible
hébraïque et même dans le Nouveau Testament. Il y a deux récits de la création
dans le Genèse, et l’on retrouve au moins trois couches rédactionnelles (yahviste,
élohiste et deutéronomiste) dans la Torah. Cela n’enlève rien au caractère
sacré et inspiré de ces textes, si l’on admet que Dieu s’est servi d’hommes de
chair et de sang pour faire connaître sa Parole et ses volontés, en d’autres
termes, si l’on admet que l’Esprit Saint s’est servi d’hommes concrets, vivants
dans une période précise et dans une société donnée.
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3. REVUE
DE PRESSE FRACASSANTE, BAROQUE, ET TOUT.
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Affaire
à suivre.
Les
musulmans pieux accepteront-ils de tels supposés comportements ? Les
catholiques ont, pour leur malheur et leur honte, des prêtres qui ont abusé d’enfants.
Même si la réaction de la hiérarchie a été d’abord timide, puis maladroite, un
pape a osé appeler par son nom ces comportements : un crime.
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Le
hasard fait bien les choses. Jean-Jacques WALTER revient dans un excellent
article sur le problème du Coran incréé.
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Il
paraît que les Français font plus confiance aux médias officiels qu’à toute
autre source d’information !
JE
RIGOLE !
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Les
écoles de commerce mènent là où on ne les attend pas.
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Voilà
pourquoi il convient de comprendre l’islam.
Il s'agit d'un sondage. Il
est tout à fait clair que si les musulmans croient aux versets abrogeants et
abrogés, l’islam est un danger. Le croient-ils ?
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Théorème
de la Bobote !
D’où
le plongeon de la Bobote !
Heureusement
que le niveau de la Seine a monté !
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Sur
les Rohyngyas devenus chrétiens.
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Quand
des savants montrent que le Peuple a du bon sens ! Un cerveau de femme n’est
pas fait comme un cerveau d’homme.
Cela,
bien entendu, ne justifie pas les inégalités salariales et autres types d’inégalité,
mais démantibule l’imbécile théorie du genre.
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