Nous fêtons aujourd'hui l'Assomption de Marie, mère de Dieu. Elle est née sans péchés, est restée sans péchés. Elle est l'image de liberté humaine toute tournée vers Dieu. C'est pourquoi elle règne dans les Cieux, honorée par les anges, les saints et les élus. Voici ce que dit le Père BONINO ([À LA RECHERCHE D’UNE ÉTHIQUE UNIVERSELLE.] Académie d’éducation et d’études sociales. (Collection "Histoire essentielle" de l’Éditeur.) François-Xavier de Guibert, Paris, 2012.) à propos de la liberté dont Marie a fait si bon usage :
"[…].
Le bien et le mal moral sont des réalités objectives et universelles, fondées
sur la vérité même des choses. Il précède le choix libre de l’homme et ne dépendent
pas plus de lui que n’en dépend sa propre existence, puisqu’il n’est ni sa
propre origine ni sa propre fin. Le discernement du bien et du mal prend donc
la forme d’une « re-connaissance » ou d’une connaissance participée."
C'est là tout le problème de la légitimité de la loi, et de la prééminence de la conscience sur toute autre considération. Mais de cela, les hommes politiques, prisonniers de leur laïcisme fondateur, et d'une idée fausse de la liberté, nous pondent des lois qui nous révulsent et auxquelles nous ne sommes pas tenus d'obéir. "Messire Dieu premier servi."
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