J'ai quelques bonnes raisons personnelles de vous livrer cette citation. tirée d'un livre rédigé par les pasteurs KATZ et VOLK (L'esprit de vérité, un message prophétique, Edition Emmaüs, Saint-Légier (Suisse), 2008.)
"L'esprit de vérité va nous conduire dans toute la vérité, y compris dans ces aspects de la vérité qui nous vaudront d'être humiliés devant autrui, nous laisseront dans la douleur, l'incertitude et la perplexité, pulvériseront les images fausses ou incomplètes que nous avons de nous-même, des autres, et en fin de compte de Dieu lui-même. Ce n'est peut-être pas là ce que nous espérions. Nous voulions quelque chose de plus paisible, de moins dangereux, de moins coûteux. Recevoir l'amour de la vérité et de l'Esprit qui nous conduit dans la vérité, c'est inévitablement nous ouvrir à une certaine souffrance, car la désillusion, l'incertitude et l'humiliation sont des formes de souffrance, et la souffrance, c'est ce que je tiens à éviter à toute force; en effet j'en ferai l'économie à n'importe quel prix, aux prix de la vérité elle-même s'il le faut, à moins que je n'aime la vérité plus encore que je la crains."
Une récente, très récente expérience, la publication sur FaceBook du titre de l'un de mes billets de Blog, grossièrement affligé d'une énorme faute d'orthographe, absolument inexcusable, m'a valu une volée de bois vert d'une personne figurant au nombre de mes amis. Volée de bois vert allant même jusqu'à mettre en doute ma qualité de professeur des universités. J'ai suivi la voix de ma conscience, sans animosité, ni ressentiment, j'ai reconnu mon erreur, ai corrigé la faute. Mais rien n'y a fait. A chacune de mes remarques succédait une critique plus acerbe que la précédente. Critiquée par des lecteurs pour son manque de bienveillance et pour la présence de fautes de français dans ses réponses, cette personne a répondu à mes amis avec une animosité, une hargne aux limites de l'injure. Je me suis efforcé dans cet échange difficile d'être fidèle à ce que crois : j'ai fait une erreur, je la reconnais, et j'ai demandé à ceux qui en seraient choqués de me pardonner. Car la vérité c'est la vérité. Rien n'y a fait davantage. J'ai donc été contraint de supprimer cette personne de ma liste d'amis, pour éviter qu'elle continue de poursuivre d'une hargne incompréhensible ceux qui la désavouaient. Je le regrette profondément, et j'espère que l'air doux d'Aix-en-Provence où elle habite l'amènera à rentrer en elle-même, comme je l'ai fait à la suite de ses critiques. Je serai désormais très vigilant pour l'orthographe et ne me fonderai plus sur la correction automatique ; je prie pour elle, ça je peux le dire en vérité.
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