"L'idée contemporaine et hyperfestive qu'il y aurait, en avant de nous et peut-être déjà parmi nous, un paradis transgenriste, par-delà les sexes différenciées, puise elle-même son apparence de légitimité dans le romantisme viral d'aujourd'hui (tout progressisme est romantisme). Et elle ne peut-être comprise en dehors d'une interprétation de l'époque présente comme tentative féroce autant que totalitaire d'effacer (et, cette fois-ci avec de sérieuses chances d'y parvenir) le fond biblique de ce qui a pu s'appeler civilisation. S'il y a un lieu, en effet, où cette différence qui est bien plus que sexuelle, se trouve marquée à jamais comme base de toute vie et condition de possibilité de toute humanité, c'est la Bible. Les maux que Dieu y promet à l'homme et à la femme après l'épisode du péché sont eux-mêmes extrêmement différenciés. A la femme sont annoncées la multiplication des peines de ses grossesses, des enfantements dans la douleur, un désir malheureux pour l'homme qui la placera sous son esclavage ; à l'homme de son côté, sont annoncés la peine du travail quotidien, la dérision des résultats qu'il obtiendra par rapport à cette peine, et, pour finir, son retour à la terre par la mort. Sous des "tuniques de peau" dont rien, dans le texte de la Genèse, ne dit explicitement qu'elles diffèrent, les destins respectifs de l'homme et de la femme se révèlent donc absolument divergents. Et c'est l'homme seul que Dieu semble vouer de sa propre volonté à la mort, qui est pour ainsi dire dans le texte biblique l'équivalent des grossesses multipliées de la femme. Mais rien, en revanche, n'indique que la femme doive mourir, ni surtout qu'elle ait une connaissance directe de cette fin. La mort n'est pas programmée pour elle dans le châtiment de Dieu ; pas davantage que la procréation n'est inscrite dans les châtiments réservés à l'homme. Pour parler autrement, la mort n'est pas mentionnée dans le cahier des charges de la femme. La mort n'est pas de son domaine, ni de ses compétences. Dieu, de son côté, ne voit pas la mort de la femme ; et il n'en parle pas à la femme. Et on peut dire aussi que Dieu s'intéresse à la mort de l'homme, mais pas du tout à celle de la femme, de même qu'il s'intéresse au malheur féminin de la procréation, à cette peine en soi d'avoir à accoucher, alors qu'il n'accorde pas une seconde d'attention à l'homme en tant que père, ni à son futur rôle de nouveau père prenant un congé parental au moment de l'accouchement de sa femme pour changer les couches-culottes du lardon et participé dans la bonne humeur au rééquilibrage des tâches domestiques. Il y a en somme deux châtiments, deux programmes de peine très différents, non symétriques. Et ce sont ces deux pôles essentiels, qui, contre-investis, produiront plus tard l'embrouillement du plan de Dieu, comme il est dit dans le livre de Job, les "bavardages imbéciles" des mythes et des sectes, et encore, bien des siècles après, ce rééquilibrage des tâches domestiques qui n'est qu'une des dernières étapes de la disparition du mâle."
Je n'ai aucune illusion sur les réactions scandalisées des rééquilibreuses ou des hommes à moitié émasculés si ce n'est tout à fait, (conditions nécessaires qui leur donne le droit d'avoir des relations sexuelles avec leur femme ou leur campagne), à cette analyse. Elle repose sur une lecture attentive de ce texte fondateur qu'est la Genèse. Le mot "sexe" a pour étymologie seccare, mot latin qui signifie séparer. Alors je vais vous dire très clairement que si j'ai envie de me faire suivre des chipolatas sur mon barbecue, je le fera comme le mâle que je suis. Et je souligne au passage que la littérature fait de fréquentes allusions à l'éternel féminin, jamais à l'éternel masculin. Il doit bien y avoir une raison.
Il vous faut bien comprendre que la promotion du trangenrisme et de tout ce qui tourne autour du concept est un puissant moyen de détruire la volonté divine et le plan de Dieu pour l'Homme. Mais celui qui s'agite dans les ténèbres et la boue SAIT qu'il a déjà perdu le combat.
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