jeudi 3 juillet 2008

Ingrid est libre !

Que n'a-t-on pas dit du Président URIBE, rendu responsable (c'est un comble !) de la non-libération d'Ingrid BETANCOURT en raison de son intransigeance et de son refus de négocier avec les FARC ? Mais ce que l'inénarrable monsieur CHAVEZ, les autres Présidents sud-américains de gôôôôche, tout acquis à la cause de ce mouvement, par sympathie idéologique et intérêt politique, n'ont pu obtenir, monsieur URIBE l'a obtenu par la patience, l'habileté et l'audace, et sans qu'une goutte de sang soit versée pendant l'opération héliportée qui a permis de libérer une quinzaine d'otages.
Ces messieurs prétendaient négocier avec des hommes qui semblent n'avoir eu aucun coeur, ont eu tort ; ils ne pouvaient arriver à leurs fins pour des raisons très simples : ils avaient adopté le point de vue de leurs interlocuteurs, leur témoignaient de la sympathie, de la compréhension même ; il n'y avait donc aucune raison que les preneurs d'otages ne surenchérissent pas. Pour trouver une issue à cette épouvantable drame, il fallait d'abord PENSER, et partir des faits : une femme, qui n'avait aucune responsabilité dans l'instauration d'un système honni, à tort ou à raison, par messieurs MARULANDA, REYES et autres chefs des FARC, une femme sans défense, est privée de sa liberté, et gardée prisonnières dans des conditions infiniment plus épouvantables que celles des hommes et des femmes dont les rebelles prétendaient défendre les droits : c'est tout simplement, humainement, insupportable et intolérable. Négocier, c'est reconnaître la légitimité d'une lutte, en réalité sans objets RÉELS. C'était là le but viser par ces furieux. C'est là ce qui est inadmissible. Monsieur URIBE a analysé en des termes moralement justes la situation. Il en a tiré les conséquences. Et pour la gloire de la vérité, il fallait mieux qu'il en fût ainsi. Notre admiration et notre soutien sont acquis à Ingrid et à ses compagnons de misère. Mais notre gratitude doit aller d'abord à un homme de caractère et de conviction dont il existe peu d'exemples dans le monde politique. Aucun CHAVEZ du monde ne vaudra monsieur URIBE.

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