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Ce n’est décidément pas l’ignorance
qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LES CITATIONS DU JOUR.
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"L’idée de grandeur n’a jamais
rassuré la conscience des imbéciles. La grandeur est un perpétuel dépassement,
et les médiocres ne disposent probablement d’aucune image qui leur permette de
se représenter son irrésistible élan (c’est pourquoi ils ne la conçoivent que
morte et comme pétrifié, dans l’immobilité de l’Histoire). Mais l’idée du
Progrès leur apporte l’espèce de pain dont ils ont besoin. La grandeur impose
de grandes servitudes. Au lieu que le progrès va de lui-même où l’entraîne la
masse des expériences accumulées. Il suffit donc de ne lui opposer d’autre
résistance que celle de son propre poids. C’est le genre de collaboration du
chien crevé avec le fleuve qu’il descend au fil de l’eau. […]." (Page 30.)
"[…]. La démocratie est l’état
naturel des citoyens aptes à tout. Dès qu’ils sont en nombre, ils s’agglomèrent
et forment une démocratie. Le mécanisme du suffrage universel leur convient à
merveille, parce qu’il est logique que ces citoyens interchangeables finissent
par s’en remettre au vote pour décider ce qu’ils seront chacun. Ils pourraient
aussi bien employer le procédé de la courte paille. Il n’y a pas de démocratie
populaire, une véritable démocratie du peuple est inconcevable. L’homme du
peuple, n’étant pas apte à tout, ne saurait parler que de ce qu’il connaît, il
comprend parfaitement que l’élection favorise les bavards. Qui bavarde sur le
chantier est un fainéant. Laissé à lui-même, l’homme du peuple aurait la même
conception du pouvoir que l’aristocrate – auquel il ressemble d’ailleurs par
tant de traits –, le pouvoir est à qui le prend, à qui se sent la force de le
prendre. C’est pourquoi il ne donne pas au mot de dictateur exactement le même
sens que nous. La classe moyenne appelle de ses vœux un dictateur, c’est-à-dire
un protecteur qui gouverne à sa place, qui la dispense de gouverner. L’espèce
de dictature dont rêve le peuple, c’est la sienne. […]." (Page 54.) (BERNANOS
oppose ici le Peuple et la classe moyenne pour laquelle, est-il besoin de le
dire, il n’a guère de considération.)
"[…]. Le Monde a besoin
d’honneur. C’est d’honneur que manque le Monde. Le Monde a perdu l’estime de
soi. Or aucun homme sensé n’aura jamais l’idée saugrenue d’apprendre les lois
de l’honneur chez Nicolas MACHIAVEL ou LÉNINE. Il me paraît aussi bête d’aller
les demander aux Casuistes. L’honneur est un absolu. Qu’a-t-il de commun avec
les docteurs du relatif ?" (Page 92.)
In
Georges BERNANOS.
Les grands cimetières sous la lune. (Collection
"Points". Série Témoignage. N°P91.)
Librairie Plon, Paris,
1995.
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2. COMMENTAIRES.
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La grandeur de notre pays ne se
mesure pas un nombre de médailles olympiques que nous obtiendrons à RIOS, (en dépit
du déplacement médiatisé de celui qui nous sert de Président) !
L’honneur de notre pays ne consiste
pas à suivre aveuglément les ordres de l’Oncle Sam.
La démocratie, vécue par le Peuple,
a un véritable côté aristocratique et non point oligarchique.
Nous serions grands si nous
prenions vis-à-vis des pays qui soutiennent de leur argent le salafisme et
l’islamisme les mesures qui s’imposent, plutôt que de décorer de la Légion
d’honneur un ministre saoudien, ce pays qui a tué par décapitation près d’une
centaine de ses ressortissants depuis le début de l’année, et qui est le
banquier des islamistes.
Nous serions pays d’honneur si nous
avions le courage de renvoyer chez eux ceux qui se sont introduits chez nous
par effraction et ne cessent de nous menacer, et nous serions dans l’honneur si
nous donnions aux jeunes syriens émigrés chez nous une formation militaire pour
qu’ils aillent combattre chez eux les fous responsables de leur exil.
Nous serions un pays d’honneur si,
après avoir discerné les cas, nous accordions aux exilés un accueil digne de ce
nom, au lieu de les parquer dans des jungles ignobles, si nous leur donnions un
véritable travail plutôt que des allocations qui offensent la dignité de
l’homme en flattant sa paresse.
Mais qu’est-ce que l’honneur pour
un pays dont le Président congédie sa maîtresse par un communiqué de
presse ?
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3. INFORMATIONS DIVERSES
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On recase ! Voir cet article
du site du Boulevard Voltaire !
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