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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche
de devenir vrai, c’est la lâcheté.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…]. Nulle part plus qu’en
morale, la nécessité d’une explication métaphysique n’est pressante : car
il est un seul point sur lequel s’accordent tous les systèmes philosophiques ou
religieux : c’est que la signification morale des actions enveloppe une
signification métaphysique, une signification qui dépasse la région du pur
phénomène, qui va plus haut que toute expérience possible, et qui touche de
plus près à la question de l’existence de l’univers, à celle de la destinée
humaine ; car de degré en degré, quand l’esprit cherche la raison de toute
existence, il s’élève à ce sommet suprême : le bien moral. […]."
In
Arthur SCHOPENHAUER.
Le fondement de la morale. Traduction
d’Auguste BURDEAU. Introduction et notes d’Alain ROGER. ("Les Classiques
de la Philosophie ")
Le livre de poche, N°4612,
Librairie Générale Française, Paris,
Édition 08, 2014 (date du dépôt légal de la présente édition), p. 222.
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2. COMMENTAIRES
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C’est à dessein que j’ai choisi la
citation d’un philosophe qui ne passe pas pour être un fervent adepte du
christianisme. Il admirait le bouddhisme, lui trouvait des analogies avec la théologie
des mystiques rhénans, et, en quelque sorte, surplombait ces doctrines en les
considérant du seul point de vue philosophique, sans jamais prendre en compte l’émergence
historique des religions qui les portent et qui pourtant sont des éléments indispensables pour en estimer la valeur. (pour autant que je le sache, car je
n’ai lu de cet auteur que l’ouvrage cité en référence et un autre petit livre
gorgé de pessimisme : L’art de se connaître soi-même eis heautón. Traduction de l’allemand de Laurent FEREC. Préface et
notes de Franco VOLPI. Rivages poche/Petite Bibliothèque. No 830. [Éditions]
Payot et Rivages, Paris, 2015).
Ce qui me paraît important dans cette
opinion, c’est que la raison permet d’accéder à une vérité qui est accessible à
tous : la morale dépasse la région du pur phénomène, elle touche au plus près
la question de l’existence de l’univers. Ce dernier point est pour moi capital. Il ne s'agit pas du salut du socialisme agonisant, de la République corrompue, d'une France exsangue à force d'être saignée, mais du salut de l'UNIVERS.
On ne saurait reprocher à pépère son manque
de culture, ou son absence de réflexion philosophique. Mais il y a, dans son
entourage, des gens qui pensent. Je me demande, notamment, comment les hauts
responsables des Loges maçonniques reçoivent ou ont reçu le travail de SCHOPENHAUER
sur les fondements OBJECTIFS de la morale.
En réalité, dans le relativisme total et
gluant de la pensée contemporaine, la question de la morale est complètement
évacuée. Elle est remplacée par celle de l’auto-construction des individus (je
ne parle pas des personnes, mais bien des individus), par la légitimité absolue
de toutes les opinions en matière de mœurs et de morale, tant qu’elles
demeurent émises dans la sphère privée, mais par la contrainte la plus tyrannique
du droit positif, quand un comportement a reçu la sanction de l’approbation d’une
majorité : c’est ainsi que l’on marie des gens de même sexe, que l’on
légitime la GPA ou d’autres pratiques technologiques, et que l’on interdit l’objection
de conscience aux maires qui refuseraient de « marier » deux hommes
ou deux femmes.
Mais pépère cherche des voix en vue d’une
très improbable réélection. Il dit oui à toutes les opinions, ne tranche pas
(en apparence), et, en catimini, s’arrange pour donner satisfaction à diverses
minorités susceptibles de lui apporter leurs suffrages : appellerait-il
cette quête, "recherche du bien commun " ?
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Voir cette vidéo publiée sur le site du
Boulevard Voltaire :
1 commentaire:
Je découvre aujourd'hui ce blog. Il est d'une rare qualité et d'une intelligence réelle, intégrale.
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