dimanche 18 octobre 2009

Ma pendule est à l'heure

Merci à ceux de mes lecteurs qui m'ont aidé à mettre la pendule de ce Blog à l'heure. Je ne saurais vous dire comment j'ai fait, mais il semblerait bien que ce fût une bonne manoeuvre qui m'a fait réussir dans un exercice rebelle à mon entendement depuis fort longtemps.
A tous amitiés.

3 commentaires:

Geneviève CRIDLIG a dit…

PARTIE 1

Une suggestion :
Donner une place aux personnes ayant un handicap dans la vie du blog Politis.

Je propose deux actions concrètes qui ne seraient pas uniquement un ajout ponctuel voulant remplir un manque ou marquant simplement une petite attention ‘délicate’ :

1/ Jusqu’à présent il me semble qu’aucun billet n’apporte sa contribution sur leur situation passée, présente et à venir dans notre société, on ne peut plus dire seulement occidentale mais mondiale.

→ Consacrer non pas seulement un texte à ce qui n’est pas un « problème » mais « le réel » de plus en plus ‘réel’ de quantité de gens/ citoyens mais leur donner (et pas du bout des doigts) une place -régulièrement -dans les billets. Pas forcément tout un billet. Peut-être pas à chaque fois évidemment mais en cherchant une bonne fréquence et s’y tenir.
Il n’est pas possible de continuer à les considérer comme des sous-hommes ou sous-femmes ou des demi-portions dont « on »s’occupe en dernier en leur donnant le strapontin de service : « Bon ! D’accord ! Tu existes ! ‘ On ‘ va voir ce qu’on peut faire pour te faciliter la vie /voyons ... Bon 2 trottoirs en pente dans notre ville? Ca suffira ? Passons au sujet suivant. »
Ou bien :
« Vous avez déjà les Jeux paralympiques ! Evidemment vos épreuves ne passent pas aux heures de grande écoute : question d’intérêt et de rendement. Autant vous le dire franchement : vous ne rapportez pas grand chose... «
Imaginons le mouvement inverse d’un monde dans lequel la personne handicapée serait celle qui donne...

Je sais, Philippe, que vous ferez tout votre possible (qui est vaste) pour rendre, selon votre jugement, compte de cet état qui recouvre des variétés de formes et de degrés multiples, et pas uniquement par la porte d’entrée caritative.


2/ Par contre, plus difficile à mettre en œuvre : imaginer en plus une insertion j’allais dire physiquement possible qui permettrait par exemple à tel aveugle de comprendre le blog > élaborer une présentation par vidéo. Ce ne serait bien sûr pas la lecture pure et simple d’un billet écrit. Rien de pire. Mais des exposés simples d’une vingtaine de minutes.

Geneviève CRIDLIG a dit…

PARTIE 2

Deux raisons essentielles à cela :
° Ajoutée aux billets écrits, cette manière de procéder serait excellente pour permettre -à tous- valides ou non, une approche plus aisée, moins liée aux contraintes de la lecture dont la difficulté rebute de plus en plus de gens qui n’arrivent pas bien à comprendre des textes « intellos » ou qui n’ont pas le goût de lire. Et je peux vous certifier que cela ne s’arrangera pas avec la jeunesse montante qui se heurte déjà à des difficultés de compréhension face au niveau d’un JT...pourtant oral.

° Personnellement je vous ai déjà dit combien je regrettais que vous n’exploitiez pas votre don oratoire qui « passe » par tant de qualités - que je n’énumère pas pour que vous ne disparaissiez pas sous la table par modestie
= Un art de la communication qui reste sous le boisseau...

Quelques indications :
a) Ce serait une démarche qui participerait à la reconnaissance officielle qui commence, certes, lentement et parfois péniblement au sein du gouvernement. Mais enfin leur existence aussi incroyable que cela paraisse se fait jour dans l’espace public. La question se pose et quelques mesures et lois commencent à apparaître.

b) J’ajoute simplement ceci :

- Que 1: je ne suis pas si naïve que cela : il est patent publiquement par exemple que nombre d’entreprises préfèrent payer une amende plutôt que d’embaucher un candidat handicapé.

- Que 2. : il est inutile de me dire que cette entreprise est noyautée, politiquement, etc. Si nous nous arrêtons à cela, rien n’avance. Il faut ni ignorer cet obstacle ni l’éliminer en sautant par-dessus mais tout simplement le traverser.

- Que 3. : quelques rarissimes exemples de présences dans les ministères ou au Parlement européen inaugurent d’une légère progression dans les mentalités : un frémissement.

- Que 4. : notre chère société n’est-elle pas elle-même handicapée ? Ne porte-t-elle pas un lourd handicap dans sa considération restrictive de l’homme le réduisant à n’être que 4 animaux (l’un ou l’autre ou les quatre ensemble - qui sont d’ailleurs autant de risques pour le tout un chacun ordinaire et ‘bien portant’):
* Un cochon : je renifle de mon groin ce qui me nourrit, et comme dirait le psalmiste, « le ventre collé à la terre » - j’ajoute : ‘un ventre’ qui enfle ?
** Un paon : regardez moi, ‘ma roue’... mon moi enfle...
*** Un aigle : j’étends ‘mes ailes’ sur tout, mon moi domine- tout.
**** Et en dernier j’ajoute celui que j’ai découvert récemment dans un billet :
Un crocodile : sans commentaire. Je pleure. Des larmes... De crocodile.

- Que 5. : Pour l’idée de la vidéo, vous n’arriverez peut-être tout simplement pas à mettre en œuvre seul le fonctionnement de cette transmission >> La Providence continuera de passer et de ‘protéger’ ce projet, s’il retient votre adhésion.

Une grande envolée pour conclure :
On mesure le degré d’avancée d’une civilisation à l’attention qu’elle porte à ses membres les plus faibles et les plus souffrants : les bébés, les enfants, les personnes âgées et celles qui vivent avec un handicap et qui sont des gens comme vous et moi, simplement ils portent en plus une infirmité visible et non seulement invisible, perceptible et non seulement enfouie dans les dédales de notre ego.
C’est la seule différence.

Philippe POINDRON a dit…

Chère Fourmi,

Je vais étudier très sérieusement ce problème. Je ne puis donner immédiatement de solution à l'accès du Blog aux handcapés visuels. Mais je puis consacrer des billets à cette question très importante, pas du tout comme on l'envisage dans le monde politique où il s'agit de capter des voix pour arriver au pouvoir, même si des initiatives politiques ont des résultats utiles et positifs. Le problème est d'une tout autre dimension.
Nous en reparlerons.