mardi 11 juin 2013

Communautés naturelles, deuxième billet du 11 juin 2013

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Toujours de Marcel DE CORTE ce constat dont on vérifie chaque jour dans les faits la pertinence :
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"Dès que l'on se soustrait aux communautés naturelles dont la bigarrure et la variété sont prodigieuses, on tombe dans l'uniformité du collectif. A l'unité dans la diversité fait place l'identité dans la séparation qui est le lot des régimes démocratiques. On se trouve, à la limite, en face d'un seul concept, le plus vide, le plus asocial qui soit, au nom duquel les hommes se dressent les uns contre les autres et divisent à mort : l'humanité, le 'gros animal' dont parle PLATON, le LEVIATHAN de HOBBES, 'l'Eglise' des modernistes et de leurs acolytes, dont le propre est de n'exister que dans l'imagination."
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Et quelques pages plus loin :
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"Le communisme [dont le socialisme n'est qu'une pâle copie, mais une copie tout de même], c'est tout simplement l'intellectuel moderne au pouvoir [c'est-à-dire l'imbécile, au sens de BERNANOS !], convaincu d'être à même de convertir en réalité le mythe que son cerveau déraciné du réel a fabriqué dans un monde dont il est le seul auteur. Dès que l'intellectuel accède au pouvoir, il en accroît la portée et la pénétration à l'infini. L'ordre qu'il imagine et qu'il impose [le mariage homosexuel, le gender], étant artificiel par son origine même, doit substituer à la vivante complexité des êtres et des choses qui s'ajustent dans l'univers et la société, un appareil mécanique composé de rouages de plus en plus nombreux qui puissent serrer la vie de plus près et s'insinuer au plus secret des âmes [d'où le totalitarisme de l'Education dite Nationale]. Pour mouvoir cette immense machine, il faut une très puissante volonté, et une seule. [...]. [Cette activité] est constitutivement totalitaire et, comme telle, elle suscite une lutte implacable pour la possession du pouvoir."
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Aux rares lecteurs qui me font l'honneur d'une lecture, j'adresse la plus ferme invitation à lutter contre cette tendance qu'on tous les hommes politiques, d'où qu'ils viennent, à regarder dans leur cerveau plutôt qu'autour d'eux. C'est un combat pour la vie. Et il nous faut pour cela investir le monde de la Culture, petitement, certes, mais le faire. Quelques pistes vous seront données, après concertation et discussion avec des amis, pour entreprendre cette conquête pacifique et juste.
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Rappel  : demain, mercredi 12 juin 2013, Place Louis Lépine, Île de la Cité, 22 heures, grande Veillée animée par les Veilleurs de Paris. Qu'on se le dise, et qu'on y vienne.

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