samedi 8 juin 2013

Nouvelles de la Résistance, premier billet du 8 juin 2013

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Reçu de la Lettre des quatre vérités cette missive envoyée par un jeune officier victime des rafles policières le 25 mai. Faites-connaître cette lettre à vos amis !

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"Monsieur le Président de la République,

 Jeune officier dans la Réserve Opérationnelle de l’Armée de Terre, arrêté arbitrairement lors de la Rafle des Champs-Élysées le 25 mai 2013 et détenu pendant 24 heures, je vous prie de vouloir bien me retirer mes décorations militaires. Le déshonneur que vous m’avez fait subir ne me permet plus de porter dignement le symbole de respect qui m’était consenti par la Nation.

 Juriste dans le civil, diplômé de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr et d’un master 2 de relations internationales Sécurité Défense, je pensais être digne de la République en ayant su intégrer les valeurs et les vertus enseignées tout au long de mon éducation.

 N’étant pas habitant de notre capitale mais simple provincial, je me dirigeais vers la tombe du Soldat Inconnu afin de me recueillir auprès de nos aïeux tombés pour notre Liberté. Je remontais l’avenue des Champs-Élysées lorsque des mouvements de foule m’ont interpellé. Je me suis naturellement rapproché de ce qui semblait être le centre d’une action de protestation. J’ai reconnu des drapeaux de « La Manif pour Tous ». Je ne voyais que des jeunes gens obstinés mais pacifistes.

 Entraîné pour des missions de protection du territoire comme Vigipirate, je venais d’apprendre que l’un de mes camarades fut blessé sur le parvis de la Défense en effectuant sa mission quelques heures auparavant. Troublé par tant d’agitation parisienne, je restais spectateur et stupéfait de la violence avec laquelle nos forces de l’ordre agissaient contre ces jeunes. Les images parlent d’elles-mêmes. Je connais la difficulté de maîtriser une foule et je ne remets pas en cause les agissements individuels de notre police, qui exécute les ordres hiérarchiques.

 
Cependant, je suis indigné par les arrestations complètement arbitraires organisées à la veille d’une manifestation autorisée par la Préfecture.

 Le 25 mai j’ai été neutralisé alors que je n’étais que passant curieux et spectateur silencieux ! Un commandant me pointant du doigt et ordonnant à ses subordonnés de « m’embarquer » après un échange de regard… Était-il trop clair pour sembler innocent ? Ma coiffure d’officier leur semblait-elle trop courte pour incarner le simple badaud, pourtant chef de Piquet d’Honneur d’une commémoration quelques jours auparavant pour le 68ème anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945… Les mots prononcés par le Préfet me résonnent encore à la lecture du message de Monsieur Kader Arif, Ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants qui a dénoncé les pratiques politiques des nazis sur les individus jugés indignes.

 La jeunesse française éduquée et instruite vous semble-t-elle indigne, Monsieur le Président ?

Oui, nous pouvons parler d’une RAFLE. Organisée par vos services ce soir-là. Aucune de mes (nos) libertés n’ont été respectées. Arrêté sans aucune raison, je n’avais ni signe ostentatoire partisan, ni comportement agressif. J’ai été embarqué avec véhémence comme un vulgaire délinquant, sans aucune sommation, sans aucune explication, sans aucune considération. Je n’ose parler des conditions de détention. Vingt-quatre heures de garde à vue Monsieur le Président, permettez-moi de vous rappeler que « la force sans le droit rend la vérité abjecte ».

 Je ne me permettrais pas de qualifier votre opération de rafle si des arrestations massives et improvisées n’avaient pas été constatées. Ces vingt-quatre heures de détention ont au moins eu le mérite de permettre l’échange avec mes codétenus… les nombreux cadres dirigeants et étudiants supérieurs qui m’entouraient me faisaient penser à ces élites que l’on enferme par crainte qu’ils deviennent des vecteurs de conscience.
Déshonoré par ces méthodes, je suis profondément blessé et vous prie de vouloir bien me retirer mes décorations militaires qui me rendaient fier d’incarner l’amour profond de notre Patrie et les devoirs qu’elles impliquent.
 
« On meurt pour une cathédrale non pas pour des pierres, pour un peuple non pas pour une foule. On meurt par amour de l’homme s’il est clé de voûte d’une communauté, on meurt pour cela seul dont on peut vivre » Antoine de Saint-Exupéry.
 
Afin de vous faciliter les démarches administratives, puisque ayant subi des retards répétitifs relatifs à ma solde, je prends bien naturellement des précautions d’usage en vous transmettant mon identifiant défense, communément appelé, le matricule : 0739020120.

Vous remerciant par avance pour votre diligence,

je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mon profond respect."

 


 

4 commentaires:

Laurence a dit…

Alors que tant dans des établissements privés que publics le fait de venir en cours en short ou même vêtu de noir de la tête aux pieds n'attire pas les foudres des surveillants...


Alors que les établissements catholiques constituaient encore tout récemment de solides relais d'opinion du mouvement Manif pour tous, en diffusant largement mails, consignes et appels à manifester, ils semblent aujourd'hui avoir jeté le débat et ses symboles avec l'eau du mariage pour tous, désormais promulgué. À Toulouse, cette volte-face fait grand bruit. Des élèves d'un important lycée catholique de la ville rose viennent de se faire exclure de cours pour le port du célèbre sweat-shirt rose et bleu, figurant un père et une père tenant leurs deux enfants par la main.

Mardi dernier, quinze à vingt élèves se présentent en classe avec le sweat-shirt. Ils se sont donnés le mot via Facebook car ils veulent réagir à ce qui leur semble «une injustice»: quelques jours auparavant, un camarade de première est venu en cours avec ce sweat-shirt et s'est vu contraint de l'enlever par la direction, condition sine qua non pour réintégrer sa classe. Ils ne manifestent pas, ne sont pas regroupés, ils rentrent normalement en classe, sans remarque des professeurs. Mais cinq d'entre eux sont bientôt convoqués devant la responsable de vie scolaire qui leur intime l'ordre de retirer le vêtement, sans quoi ils devraient quitter l'établissement ou aller à l'étude. Rien de la fermeté ou «des fortes pressions», témoigne un parent d'élève, ne dissuade les élèves. Des parents sont appelés par l'école pour les informer de la situation, des élèves se voient au contraire interdire de contacter leur famille. Sur le groupe de réfractaires, seuls deux élèves acceptent d'enlever l'objet du délit. Les autres se prennent un sermon dans le bureau du dirlo. Menace d'exclusion de cours, et même de mise à pied, s'ils ne s'exécutent pas. Toujours récalcitrants, ils sont envoyés en étude, séparés des autres élèves, avec interdiction de communiquer avec qui que ce soit.

Les ados ne faiblissent pas, ils argumentent: «La loi L.141-5-1 de 2004 interdit le port de tenues et de signes ostentatoires religieux mais cette loi ne s'applique que dans les établissements publics, pas dans les établissements privés. Qui plus est, le logo LMPT reproduisant une famille père, mère et leurs deux enfants n'est pas un signe religieux. Ni un signe politique d'ailleurs. Il n'est pas haineux, il ne nuit à personne. On voit bien des élèves en classe avec un T-shirt Che Guevara, est-ce mieux? Nous ne manifestons pas dans l'école, nous ne troublons pas la vie de l'établissement…».

«Moi ça m'a révolté, témoigne le parent d'un des ados séditieux. Les jeunes n'ont fait qu'afficher leur opinion, en toute sérénité, laquelle est qui plus est parfaitement raccord avec les préceptes enseignés dans un établissement catholique. C'est même précisément pour cet enseignement que nous avons choisi de payer une scolarité dans le privé!».

Pour Maxime (*), passée la surprise, l'épisode reste une incompréhension. «Je ne faisais qu'exprimer des valeurs que je croyais partager avec l'école, maintenant je sais à quoi m'en tenir».

Le jour même des faits, un des pères des élèves concernés est reçu par le directeur de l'établissement. Ce dernier finit par accepter le retour des élèves en cours avec leur sweat-shirt. Il faut dire que les ados prévoyants et un brin malins, étaient convenus de ne rien porter dessous, de sorte à opposer l'impossibilité de le retirer… Le directeur du lycée ne sanctionne finalement pas les élèves mais rappelle son opposition de principe. Au reste, il s'engage à en référer au rectorat et à la tutelle de l'école, dont il attend les instructions.

tippel a dit…

quelle audace il a ce directeur d'école Catho ! encore un collabo du Maire COHEN. COPE l'autre collabo aurait fait pareil.

tippel a dit…

Comme le révélait Le Figaro jeudi soir, le premier couple homosexuel marié de France a assisté vendredi à la Gay Pride de Tel-Aviv, pour leur lune de miel. Ils étaient invités par la mairie de la ville israélienne.

Les deux premiers homosexuels officiellement mariés ont été invités par la mairie de Tel-Aviv pour leur lune de miel. Le couple est hébergé par....par l’Ambassade de France !
LES COCHONS DE CONTRIBUABLES PAIENT POUR LA LOI DE "L'AMOUR"

Laurence a dit…

C'est hideux ! Il y a un nouveau marché et quelques pays offrent des conditions exceptionnelles pour les voyages de noces des couples homosexuels.
Il y a aussi des pays qui refusent de confier leurs enfants aux homosexuels et pour plus de "garanties" réclament des certificats de mariage heterosexuel, et bien cela n'existe pas ! Et les mairies sont bien embarrassées...