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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des
terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée à travers le ciel.
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MONDIALISATION ET CAPITALISME ONT PARTIE LIÉE DIT JEAN-CLAUDE MICHÉA
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"On a ainsi pu voir, au lendemain
des terribles attentats du 13 novembre 2015, l’ensemble des médias officiels
imposer l’idée en continu l’idée que la meilleure façon de résister au
terrorisme islamiste (lequel entend effectivement détruire « notre mode de
vie ») était de continuer à vivre
comme avant. Mais, comme toute réflexion critique sur cette manière de
vivre spécifique avait été, au préalable, soigneusement désactivée par ces
mêmes médias officiels, la leçon la plus claire de cet appel à entrer en
« résistance » (appel qui contient par ailleurs, une évidente part de
vérité morale et psychologique),
c’est que la ruée quotidienne sur tous les hauts lieux du consumérisme et de
l’aliénation touristique pouvaient désormais être vécue (selon une formule médiatique
répétée en boucle) comme un authentique acte de courage et de
« rébellion ». Façon détournée, en somme, de suggérer que l’œuvre
d’Herbert MARCUSE, d’Henri LEFEBVRE, d’Ivan ILLICH ou de Guy DEBORD pourrait
bien constituer l’une des sources privilégiées de la barbarie islamique."
In
Jean-Claude MICHÉA.
Le loup dans la bergerie. (Scolies N°25,
L’intelligentsia de gauche contemporaine,
page 121.)
Climats. Un département des Éditions
Flammarion, Paris 2018.
(Je recommande vivement la lecture de ce
livre décapant qui prouve, rationnellement, philosophiquement, que la prétendue
gôôôôche contemporaine a partie liée avec le capitalisme libéral qui, lui-même,
a besoin de la mondialisation pour se développer, sans freins, sans limites,
indéfiniment, au point de détruire tote humanité en l’homme.)
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CONTREPOINT
DE RICHARD MILLET.
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"Jamais je n’aurais pensé me
retrouver un jour minoritaire, sur le plan racial, religieux, ni, parce que
placé devant une figure (celle de l’immigré) devenue esthétiquement et politiquement
majoritaire, faire figure de perdant historique et sommé d’être, sous l’effet
d’un mimétisme culpabilisant, un « immigré comme un autre », et, le
refusant, devenir quasi maudit : un exilé de l’intérieur, un singe de
l’immigré, sommé de renoncer à ma culture afin de mieux « accueillir
l’autre » par un tour de passe-passe, une supercherie, une substitution
maléfique obéissant à la logique de l’indifférenciation qui est la négation de
toute littérature et contre quoi je propose mon nom, dans toute sa nudité, dans
la fermeté de ses syllabes comme dans l’éclat qu’il suscite et qui n’aveugle
que les imbéciles"
"Ainsi tout le monde serait-il
respectable, sauf moi, car prétendu raciste. Un « raciste »
aujourd’hui, je veux le rappeler pour bien montrer l’inanité de l’accusation,
n’est rien d’autre que celui qui s’oppose au parti dévot avec le souci de
rendre chacun à sa singularité, sans jugement ni échelle de valeurs, mais avec,
parfois des préférences ethniques, c’est-à-dire culturelles, et le scrupule de
ne pas mélanger les torchons et les serviettes, et aussi de maintenir chacun à
sa place naturelle, contrairement aux prêches de l’idéologie mondialiste. Ceux
qui me prétendent racistes font en outre preuve d’une telle haine qu’on peut se
demander s’ils n’obéissent pas au mécanisme girardien de l’unanimité violente,
moteur de la recomposition de l’ordre social ― violence par ailleurs
révélatrice d’archaïsmes psychiques chez les haineux, lesquels trouvent dans
cette dévotion (avec le sens ambigu que peut prendre ce mot, en français, dans
un contexte violent) de quoi accorder la haine avec l’insignifiance ; d’où
l’hypocrisie comme fondement de la pensée antiraciste."
Richard MILLET.
De l’antiracisme comme terreur
littéraire. (Pages 21 et 22)
Pierre-Guillaume de Roux, Paris, 2012.
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COMMENTAIRES
PERSONNELS.
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Il
ne vous échappe pas que Richard MILLET est présenté comme un nouveau réac de
droite, qu’il a été vilipendé par la nullissime Annie ERNAUX, parce qu’il
défend un mode de vie qui s’oppose sur tous les plans à ce mode de vie (détesté
des islamistes comme de dit MICHÉA), et qu’il a des préférences culturelles
(que nos ennemis de l’intérieur comme de l’extérieur ne se gênent pas
d’utiliser pour justifier leurs violences, en utilisant leurs propres
préférences culturelles, quand ce n’est pas leurs crimes).
Il
ne vous échappe pas que MILLET fait une judicieuse allusion aux travaux du très
regretté René GIRARD sur l’unanimité violente qui s’est déchaînée contre lui
(comme, du reste, elle se déchaîne contre ZEMMOUR, et d’une manière plus
subtile contre Christophe GUILLUY et Stephen SMITH) et qui, effectivement,
accompagne les recompositions sociales.
Il
ne vous échappe pas davantage que Jean-Claude MICHÉA est un philosophe présenté
comme « de gauche », et que, pourtant, sa réflexion rejoint cette
d’un MILLET, d’un MURAY, d’un GIRARD).
Tous
analysent rationnellement la relation étroite qu’il y a entre la mondialisation
sans frein, le culte de l’immigré (appelé pudiquement et par une supercherie
sémantique « migrant »), et la haine de sa propre identité, mise au
service d’une économie devenue folle, ne trouvant de justification que dans son
développement illimité.
Si
les moines du Vie et VIIe siècle n’avaient pas préservé un mode de vie hérité
des grecs et des latins, il n’y aurait pas eu d’Europe chrétienne. C’est pour
avoir oublié cette vérité historique, culturelle et psychosociologique que les
eurolâtres sont en train de perdre la partie.
Le
parieur bénédictin aime sa patrie, il ne la met pas au-dessus des autres qu’il
respecte et admire. Simplement il aime boire dans son verre, même si son verre
est petit, et il ne vautre pas dans une consommation devenue folle qui ne sert
que les intérêts des grossiums de la finance. Tempérance, transmission,
ouverture, discernement sont des vertus qu’il s’efforce de vivre. Il ne repousse pas l'autre. Il s'efforce de l'aider et même de l'aimer, dans des conditions qui respectent sa singularité et ses origines, et son maintien dans son lieu de vie habituel.
(Lire
un article très intéressant de Christophe GUILLUY : http://www.laicite-republique.org/c-guilluy-la-rupture-entre-le-haut-et-le-bas-nous-conduit-a-un-modele-qui-ne.html
)
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