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En un moment où quelques lucides prennent conscience du danger que représente l'islam intégriste pour notre patrie, je vous propose une petite réflexion historique.
Lisez d’abord cet article sur les invasions barbares du Ve siècle. J’en
donnerai quelques extraits.
En
voici déjà la conclusion :
"C’est
le suprême message de Sidoine Apollinaire. C’est aussi le point final de notre
enquête. Nous l’avons poussée sur près de trois quarts de siècle, à une époque
formidable, où se joue le sort d’un monde et d’une civilisation. Nous avons constaté
le désarroi des hommes, riches ou pauvres, clercs ou laïcs, qui ont vécu cette
époque. Peu d’entre eux ont compris les causes profondes du mal. Un esprit
passionné mais clairvoyant, Salvien, a tenté de les analyser et les historiens
modernes n’ont en somme pas ajouté grand-chose à son analyse : baisse du
civisme qui a fait déserter le service militaire ; crise économique,
provoquée notamment par l’inflation et le faible rendement du travail
humain ; lutte des classes qui n’étaient que l’image d’un malaise social.
La plupart des témoins de cette époque n’ont pas cherché si loin, mais ils ont
eu presque tous cependant le sentiment qu’ils vivaient la fin d’un régime,
parfois même la fin du monde. Le régime effectivement s’est trouvé aboli, mais
la civilisation qu’on avait pu croire mortelle, parce qu’effectivement elle
était moribonde, a pu, nous le savons, renaître. Elle a pu renaître parce que
des lettrés, des clercs, des moines ont sans relâche, durant des siècles, en
Italie, en Espagne, en Gaule, en Irlande surtout, recopié des manuscrits et
rendu possible la Renaissance carolingienne. Mais tout ce bel effort eût été
sans objet si au moment décisif, au moment où le chaos semblait devoir tout
submerger, il ne s’était trouvé des hommes comme Sidoine Apollinaire, pour
maintenir le flambeau, proclamer le prestige de la culture et écrire la belle
phrase que nous méditions tout à l’heure : « Le seul indice de noblesse
sera désormais la connaissance des lettres »."
In
André
LOYEN.
Résistants
et collaborateurs en Gaule à l’époque des grandes invasions.
Bulletin
de l’Association Guillaume Budé. Lettres d’humanité, 22, 437-450, 1963.
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QUELQUES
MOTS SUR SIDOINE APOLLINAIRE.
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L’article
donne de nombreux éléments de la biographie de Sidoine Apollinaire. Il fut évêque
de Clermont-Ferrand, à une époque où l’Auvergne était encore libre (elle perdra
sa liberté comme dernier bastion romain en Gaule, en 475). Je passe sur les
péripéties de sa vie, fort bien décrites dans l’article. Il fut marié et sa
femme Papianilla lui donna un enfant (ce que ne signale pas l’article). À sa
mort à Clermont, en 486, l’Auvergne avait été rattachée au royaume des
Burgondes. Il passe pour réactionnaire et barbarophobe (tiens ! tiens,
voilà qu’apparaît de une nouvelle phobie) en raison de son aversion pour les
barbares (qu’ils soient « chrétiens » mais ariens, ou païens) et de
son attachement à la culture latine.
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COMMENTAIRES.
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Il
me semble que cet article et sa conclusion décrivent la situation dramatique
dans laquelle se trouvent notre pays en particulier et l’Europe en général, et qu'il pose la question de gond aux parieurs bénédictins. Nous sommes progressivement submergés par des populations difficilement
assimilables en raison de leur religion. Et bientôt, comme Euric, le rois des
Wisigoths ; une partie de notre patrie échappera au contrôle des pouvoirs
publics. Ce n’est pas être raciste que de constater ce fait. Je ne disconviens
pas que parmi ces immigrés, il en est – et j’en connais qui me sont très chers
– qui aiment leur pays d’adoption sans renier leurs racines, et en adoptant des
modes de vie et de raisonnement en accord avec les valeurs de l’Occident. Mais
c’est une situation d’exception. Et cela, nous ne pouvons le tolérer ni
l’accepter. Quand Éric ZEMMOUR répond à madame SY que son prénom est une
insulte à la France, il a raison, parfaitement raison, d’autant que madame SY a
auparavant traité ZEMMOUR d’insulte à la France et que ZEMMOUR lui a renvoyé le
compliment. N’oubliez pas que madame SY a accueilli dans son pays d'origine, un homme politique français
de premier plan par ces mots : « Bienvenue dans mon pays, le Sénégal ! ».
Revenons
sur le cas de Richard MILLET qui le 10 juillet 2012, sur France Culture déclare
que « quelqu’un qui à la troisième génération continue à s’appeler Mohammed
quelque chose, pour moi, ne peut pas être français ».
Il
a raison, mille fois raison. Et j’ai déjà et l’occasion de parler de ce
brillant chercheur d’origine syrienne, qui devenu français a changé son prénom
et francisé son patronyme, comme la loi le lui permettait. Il ne renie pas sa foi pas plus que ses origines et il aime la France.
A
la suite de la publication par MILLET de son livre Éloge
LITTÉRAIRE d’Anders Breivik, le tueur norvégien qui a assassiné près de 90
jeunes gens et alors qu'il impute ce crime à un multiculturalisme inacceptable, une
certaine Annie ERNAUX publie un pamphlet haineux dans le Monde ce qui vaut à MILLET d’être banni de la scène littéraire,
et elle demande même qu’il n’ait plus le droit d’éditer qui que ce soit, suivi
en cela par une centaine « d’écrivains (!) ». Le poulet dégoulinant
de ressentiment est intitulé, excusez du peu : « Le pamphlet fasciste
de Richard Millet déshonore la littérature ». Je dis, moi, que celle qui
déshonore la littérature est madame Annie ERNAUX. En somme, elle est à MILLET
ce que LINDENBERG est à MURAY. Des chiens de garde, des Cerbères de l'impériale forteresse du Bien, dont ils détiennent les clés et qu’ils n’ouvrent
qu’à ceux qui pensent comme eux.
Je
puis ne pas être entièrement d’accord avec MILLET. Je considère qu’il est
intéressant et instructif de le lire, d’autant que sa plume et son style sont
d’une autre tenue que celle de madame ERNAUX, laquelle se vante d’avoir un
style neutre, plat, descriptif, bref, sociologique. Madame ERNAUX est une
militante de la gauche la plus obtuse, et elle passe son temps à poursuivre de
sa hargne ses ennemis politiques. Un bon conseil, ne pas lire madame ERNAUX,
qui se présente comme professeure (!) de lettre. Je dirai plutôt que c’est un
professeur d’idéologie.
Oui
madame ERNAUX, désormais, « Le seul indice de noblesse sera la
connaissance des lettres », et une lecture intellectuellement honnête des
livres qui ne vous plaisent pas, car il semble que vous n’ayez lu qu’en partie
le titre de l’ouvrage dont vous réclamez l’autodafé symbolique : il s’agit
d’un éloge LITTÉRAIRE, madame, LITTÉRAIRE. Vous comprenez ce que ce mot veut
dire ? Sans doute pas, car vous ne faites pas de littérature, mais de la
propagande.
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