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Au lieu d’un château fort dressé
au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée à travers le
ciel.
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JEAN-CLAUDE GUILLEBAUD PARLE DE LA PERSÉCUTION
MOLLE DES CROYANTS.
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"Passant sans transition du statut
de victimes à celui de coupables, les croyants de toute obédience deviennent
ainsi les principaux adversaires de la République. On les invite à se faire les
plus discrets possible. On leur demande de ne pas encombrer l’espace public
avec leurs signes religieux. Une croix chrétienne, une kipa juive et un voile
porté dans la rue ou, pire, à la télévision, seront perçus comme autant de
menaces pour la république laïque. Des polémiques naissent. Les réseaux sociaux
s’enflamment. On en oublie la teneur exacte des articles 1 et 2 de la loi de
1905. Le premier « garantit le libre exercice des cultes sous les seules
restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public ». Le
second affirme la neutralité de l’État."
In
Jean-Claude GUILLEBAUD.
La foi qui reste. (Page 51.)
L’iconoclaste, Paris, 2017.
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MAURIAC, LUI, AVAIT FAIT CONTREPOINT, IL Y
A BIEN LONGTEMPS.
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Il est cité par GUILLEBAUD, page 54 de
son livre.
"[…]. Dans son bloc-notes du 26
mars 1954, François MAURIAC ironisait déjà à son sujet [il s’agit de
l’imbécillité des croyants] : « Que de fois l’ai-je rappelé :
que Dieu préfère les imbéciles, c’est un bruit que depuis dix-neuf siècles les
imbéciles font courir. »"
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ET VOILA L’ILLUSTRATION CONTEM-PORAINE DE
CE CONSTAT.
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L’intervention d’un professeur
finalement annulée dans une université de Toulouse, en raison de ses idées et
de ses positions en matière de morale sociétale.
Qu'un universitaire ose annuler l'intervention d'un de ses collègues qui ne pense pas comme Le Monde ou Libération en dit long sur l'état de pourrissement des libertés académiques en général et de la liberté en particulier. En réalité, il suffit que les "antifas", vous savez, les fascistes les plus violents, les plus intolérants qui se puissent imaginer, invitent à manifester, pour que le fameux ordre public et sa perturbation, soient invoqués afin de clore le bec aux mal-pensants ! C'est lamentable, et je plains le président de l'université de Toulouse !
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COMMENTAIRES PERSONNELS.
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Je suis au soir de ma vie. J’ai
rencontré bien des savants, des chercheurs, des prix Nobel, et quelques hommes
politiques importants. Les seuls qui m’aient profondément marqué – je ne les
citerai pas pour ne pas offenser leur modestie, et du reste certains ne sont
plus de ce monde – sont ces hommes courageux qui, à l’acuité de leur
intelligence, joignait celle du cœur et de la foi. Les Yann Moix, Yann Barthès,
Cyril Hanouna, Laurent Ruquier, Marc-Olivier Fogiel ne tiendraient pas une
minute devant la profondeur et la fulgurance intérieure de ces personnalités.
Aussi curieux qu’il puisse paraître, je pense que seules des femmes comme
Florence Foresti ou Anne Roumanoff soutiendraient avec ces personnalités une
conversation à la fois profonde et légère, car à la différence des précédemment
nommés, qui se parent du titre d’animateurs et/ou d’humoristes, elles ne sont
pas méchantes.
Plus que jamais, il revient au parieur
bénédictin de lire, de réfléchir, de se cultiver, d’approfondir les sujets
survolés par les manipulateurs médiatiques, et de prendre l’initiative d’annoncer
la Bonne Nouvelle, sans jamais mentir, de dénoncer les caricatures, les
approximations concernant la foi, d’accepter les justes critiques faites en ce
moment contre l’Église institution dans son côté humain, à propos des affaires
d’homosexualité et de pédophilie, de prier, et de faire pénitence. Car la
Vérité nous rend libre.
Chers jeunes gens et jeunes filles qui m’avez
été confiés pour que je vous parle de Jésus, je vous supplie de faire aujourd’hui
le serment qu’en son temps BERNANOS demandait aux jeunes chrétiens de prononcer,
dans son Scandale de la vérité :
"J’attends que de jeunes chrétiens
français fassent, entre eux, une fois pour toutes, le serment de ne jamais
mentir."
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