mardi 24 mars 2009

Au nom de la vérité

"L'affaire, avec toute sa dimension dramatique, est simple. C'est celle d'une enfant de seulement 9 ans - nous l'appellerons Carmen - que nous devons regarder droit dans les yeux, sans détourner même un instant le regard, pour lui faire comprendre combien nous l'aimons (...) Carmen représente une histoire de violence familiale et a fait la une des journaux uniquement parce que l'archevêque d'OLINDA s'est hâté (c'est moi qui souligne) de déclarer l'excommunication pour les médecins qui l'ont aidée à interrompre sa grossesse (je note que ce texte ne fait pas mention de la maman de la petite Carmen).
(...)
Ce dont on ressent le plus grand besoin en cet instant, c'est le signe d'un témoignage de proximité avec ceux qui souffrent (notons ici le pluriel qui sous-entend aussi la souffrance de la maman), un acte de miséricorde qui, tout en maintenant fermement le principe, est capable de regarder au-delà de la sphère juridique pour rejoindre ce que droit lui-même prévoit comme finalité de l'existence : le bien et le salut de ceux qui croient en l'amour du Père et de ceux qui accueillent l'Evangile du Christ comme les enfants que Jésus appelait auprès de lui et serrait dans ses bras en disant que le Royaume des Cieux appartient à ceux qui sont comme eux.
Carmen nous sommes avec toi. Nous partageons avec toi la souffrance que tu as éprouvée, nous voudrions tout faire pour te rendre la dignité dont tu as été privée et l'amour dont tu auras encore plus besoin. Ce sont d'autres personnes qui méritent l'excommunication et notre pardon, PAS CEUX QUI T'ONT PERMIS DE VIVRE (les majuscules sont de moi) et t'aideront à retrouver l'espoir et la confiance. Malgré la présence du mal et la méchanceté de beaucoup."
Quel est le journal, La Croix mis à part, qui a fait été de cette Tribune publiée dans l'Osservatore Romano, par Rino FISICHELLA qui est évêque, et Président de l'Académie Pontificale pour la Vie ? Croyez-vous vraiment qu'il ait pu écrire un tel article, si juste, si profond, si plein d'amour pour l'enfant blessée, sans l'aval de Benoît XVI ? La vérité est que, comme toujours avec ces médias qui nous manipulent, il est plus facile de faire du sensationnel, de critiquer sans tenir compte de la totalité du contexte. Je n'hésite pas à dire que ces médias sont très exactement les porte-parole des salauds.

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