samedi 7 mars 2009

Merci, chère Eugénie

Chère Eugénie, vous avez bien voulu mettre en commentaire une citation (hélas sans mettre le nom de l'auteur qui l'a produite, et je l'ai moi-même oublié ; j'avais déjà lu ce texte) que je ne puis m'empêcher de rendre publique. Vous répondiez à mon billet "Non messieurs les élus !" Et comme je ne suis pas sûr que tous les commentaires sont lus, je me permets de mettre le vôtre à la disposition du plus grand nombre de mes lecteurs. Je me bornerai à la citation.
"Si je savais quelque chose qui me fût utile, et qui fût préjudiciable à ma famille, je la rejetterais de mon esprit. Si je savais quelque chose utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l’oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie et qui fût préjudiciable à l’Europe, ou bien qui fût utile à l’Europe et préjudiciable au genre humain, je la regarderais comme un crime."
Si par un immense hasard, quelques élus prennent connaissance de mes billets, qu'ils réfléchissent bien à la portée morale de ce texte. Qu'ils cherchent à oublier leur intérêt pour servir ceux de leur patrie d'abord. Qu'ils considèrent les raisons nécessaires de simplifier les structures administratives de notre pays. Alors le civisme aura un sens, et le dévouement à la chose publique la plus sublime des valeurs.

2 commentaires:

Eugénie a dit…

la citation est de Montesquieu

Philippe POINDRON a dit…

Merci d'avoir donné cette précision. Effectivement, j'en ai maintenant réminiscence !
Bien amicalement. Et peut-être un jour à Paris, avec votre grand-mère ?