L'agence France-Presse nous apprend qu'un chauffeur ivre a ôté la vie à un adolescent de 14 ans et qu'il en a blessé grièvement un autre (fracture du bassin, lésion de la rate). Le conducteur était en état de récidive pour ce qui concerne la conduite en état d'ivresse. Le drame s'est passé dans le région d'Avignon. Bien entendu, le responsable de cet accident est mis en examen pour conduite en état d'ivresse, conduite en état d'ivresse en récidive, homicide involontaire et blessures involontaires.
Je vous avais livré il y a quelques jours cette histoire vraie du petit garçon, qui avait perdu sa petite soeur dans un accident de la route et allait perdre sa maman en coma dépassé et en instance de débranchement du respirateur. Je ne pensais pas que l'actualité illustrerait de manière si tragique les ravages de l'alcool.
Mais sommes-nous donc fous pour mettre ainsi la vie des autres en danger, pour la leur ôter, par notre inconscience et notre égoïsme ? Sommes-nous donc à ce point tyrannisés par nos désirs ?Nous ne pouvons, hélas, que pleurer la mort de ce jeune garçon, avoir pour ses parents une pensée de compassion, et former le souhait que ce conducteur prenne enfin conscience de ses responsabilités. Sinon, il n'aura pas assez de sa vie pour se pardonner un tel accident. Il peut trouver une rédemption en militant pour combattre la violence routière, en s'abstenant de boissons alcoolisées, et en allant demander pardon aux parents. Mais à vue humaine, il est bien difficile de pardonner un tel errement ; il y faut une force d'âme qui n'est pas à la portée de tous.
La vie est précieuse. C'est un don qui est fragile. Chaque jour nous apporte la preuve et de sa beauté et de sa fragilité. Puissions-nous y penser tous les matins en nous levant, et tous les soirs avant de sombrer dans le sommeil.
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