Je poursuis, subjugué, la lecture du livre de Marie-Thérèse DE SCOTT sur l'oeuvre de Marcel LEGAUT.
Je cite ici, en une réponse beaucoup plus vraie aux remarques d'Olibrius que celle que je lui ai faite en commentaire, ce texte que je fais tout à fait mien. Pour rester fidèle à l'inspiration de l'auteur, je ne dirai rien de plus qu'un aveu ; ce texte est un texte de lumière :
A la fin de leur existence, quand il n'est plus l'heure d'agir mais de réfléchir à ce qu'on a vécu, à ce qu'on a voulu vivre, à ce qu'on n'a pas pu réaliser ou à ce qu'on fait seulement de façon médiocre à cause de ses limites et de ses fautes ainsi que de celles de ses proches, certains seront appelés à témoigner de leur vie. Sans rien y rajouter ni en retrancher, sans s'abandonner à l'émotion ni au lyrisme, sans se laisser aller à dire seulement ce qui devrait être ou ce qui peut être reçu avec faveur, sans céder aux facilités du conformisme ou du concordisme, sans être inspirés par le moindre dessein de polémique ou de propagande, qu'ils disent à haute voie comment ils conçoivent la voie qui leur semble aujourd'hui conduire à Dieu et qu'ils sont suivie comme ils ont pu. Quel que soit l'accueil que l'on fera à leur témoignage, qui n'a pas la prétention d'être un enseignement comme leur genre de vie ne veut pas être un modèle, ils seront appels plus encore que jalons, maillons de la tradition vivante et inspirée qui depuis les origines travaille l'humanité pour qu'elle s'accomplisse en Dieu (Introduction à l'intelligence du passé et de l'avenir du christianisme).
Ainsi, Olibrius, encore une fois vous avez raison. Je n'entends plus céder à la polémique ou à la propagande ; peu importe en effet le nombre de mes lecteurs. N'y en aurait-il qu'un, si mon témoignage peut l'éclairer de la lumière qui ne vient pas de celui qui le livre, mais de celui qui l'inspire, alors le dur labeur de l'écriture quasi quotidienne n'aura pas été vain.
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