Ce matin, je vous faisais part de la conférence que Reynald SECHER doit donner le 1er octobre à la mairie du 7e arrondissement. Laurence a eu la gentillesse de me faire parvenir une notice sur Reynald.SECHER. Je vous la joins ici pour que vous vous fassiez une idée sur l'impartialité de la clique qui gouverne notre pauvre patrie depuis l'avènement de la République.
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En 2009, Reynald
Secher publie l'ouvrage La désinformation autour des guerres de Vendée
et du génocide vendéen dans lequel il témoigne de toutes les menaces
et pressions dont il aurait été l'objet juste avant la soutenance de sa thèse
d'État en 1985 puis, à nouveau, suite à la promotion de celle-ci lors de
l'émission télévisée Apostrophe sur Antenne 2 en 1986. À cette époque, une thèse
portant sur le sujet sensible d'un génocide risquait de perturber les
festivités nationales du bicentenaire de la Révolution française, festivités
qui étaient déjà en préparation. À cette même époque, refusant de célébrer la
Révolution française « d'un bloc » (selon le mot fameux de Clémenceau),
l'historien François Furet avait été écarté des célébrations officielles du
bicentenaire par le président socialiste François Mitterrand. Dans le magazine Le Point no 728 du 18 août 1988, le philosophe Jean-François Revel remarquait:
« Il est très français que cette thèse d'État, coup de maître d'un
historien de 30 ans, ait suscité, avant tout, une querelle de vocabulaire. Le
premier mouvement a-t-il été pour soupeser l'intérêt d'archives mises au jour
après deux siècles de cellier ? Mesurer l'ampleur des nouveaux
renseignements fournis ? Évaluer le progrès accompli dans la compréhension
des faits ? Que non ! Toutes affaires cessantes, les docteurs se sont
empoignés sur la question de savoir si l'auteur était fondé à user dans son
titre du terme de "génocide". »
Lors d'un entretien
publié en octobre 2011, Reynald Secher affirme: « Je suis cambriolé quinze
jours avant de soutenir à la Sorbonne. On m’a volé ma thèse. Chaunu m’assure
que j’ai soulevé un gros sujet. Il m’invite à être prudent. Le lendemain, je reçois
un appel téléphonique soi-disant du rectorat. On veut me rencontrer dans un
café de Rennes. Un homme m’assure qu’il a connaissance de ma thèse, que je ne
peux pas soutenir, à la veille du Bicentenaire, on a tout prévu. « On vous
donne 500 000 francs et un poste à l’Université et vous ne soutenez pas.
Si vous refusez, vous serez emmerdé toute votre vie. », il ajoute:
« J’ai dû démissionner de l’enseignement secondaire; on n’a pas reconduit
mes contrats à l’université. ».
Dans La
désinformation autour des guerres de Vendée et du génocide vendéen, Reynald
Secher explique: « Je me retrouvais désargenté, endetté et sans source de
revenus professionnels […]. Quant à ma carrière universitaire […] elle fut
définitivement brisée. J'ai postulé à plus de 20 postes jusqu'au jour où un
professeur, se disant « admirateur de mes travaux », m'expliqua que
je n'avais aucune chance d'être élu, mon nom et mon œuvre étant trop marqués
politiquement et idéologiquement. J'en pris acte. »"
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