mardi 10 septembre 2013

Nouvelles de la Résistance : non au totalitarisme de monsieur Peillon, unique billet du 10 septembre 2013

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Je prie mes lecteurs habituels d'excuser le retard avec lequel je publie mon petit billet. En fait, outre les nombreux rendez-vous que j'avais aujourd'hui, il m'a fallu beaucoup de temps pour trouver en quoi la charte de la laïcité de monsieur PEILLON est en réalité une machine de guerre dirigée contre les chrétiens en général et les catholiques en particulier, et en quoi, aussi, elle reflète une croyance, alors qu'elle est censée en empêcher l'intrusion dans les institutions scolaires.
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D'abord, voici un article trouvé sur un site internet. J'en partage entièrement les points de vue.
 
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"«Charte de la laïcité» : un outil totalitaire et liberticide
«Charte de la laïcité» : un outil totalitaire et liberticideLa « charte de la laïcité » a été présentée par Vincent Peillon le 9 septembre. Elle comporte 15 articles qui seront placardés à l’entrée de chaque école. Il s’agit, selon le ministre de l’Éducation nationale, de réaffirmer la République et de lutter contre le communautarisme. Nous avons posé trois questions à Vivien Hoch, auteur d’une étude publiée en 2012 intitulée :  « Vincent Peillon, prophète d’une religion laïque » et animateur du blog Itinerarium.
Que faut-il penser de cette  « charte de la laïcité » ? 
Il faut surtout continuer à penser ! Vincent Peillon se proclame défenseur de la République et de la laïcité, mais personne ne peut contester ses idées sans être taxé d’« anti-républicain » ou de « prosélyte religieux ». De fait, la charte de la laïcité n’est qu’un maillon du grand programme de redressement de la France : « Le redressement de la France doit être matériel, mais aussi intellectuel et spirituel » (entretien au JDD, 2 septembre 2012). Il y a donc tout lieu d’être extrêmement inquiet. Vincent Peillon œuvre en permanence contre les traditions et les racines chrétiennes de la France, dans la lignée de ses maîtres anticléricaux du XIXe siècle. Lorsque lui-même affirme qu’il faut une « religion laïque et républicaine », ce que j’appelle la « ligne Buisson de la laïcité », en rapport à l’anti-clérical Ferdinand Buisson, vous comprenez rapidement ce que cache cette « charte laïque » : les nouveaux commandements de la religion laïque, qui puissent produire les bases d’un catéchisme républicain, afin produire un homme nouveau, délivré de la morale chrétienne, dont le cerveau est mis à disposition des futurs programmes du Parti socialiste : le but est « la transformation socialiste et progressiste de la société toute entière » (La Révolution française n’est pas terminée, 2008).
N’y a-t-il pas effectivement des problèmes à l’école avec certaines confessions, qui remettent en cause certains cours ou font du prosélytisme, par exemple ? 
Certains voient d’un bon œil cette charte de la laïcité, pour lutter contre l’islamisation qui pose de nombreux problèmes à l’école républicaine. Mais ils se trompent : Vincent Peillon ne vise pas tant l’islam, dont il affirme qu’« il ne pose pas tant de problèmes que ça à l’école républicaine. » (9 septembre, RMC), mais le christianisme et l’Église comme institution. Dans tous ses ouvrages, il ne dit pas un mot sur l’islam, qui entre tout à fait dans le plan de soumission socialiste ; la « religion laïque et républicaine » n’existe qu’en face de l’Église catholique, dont elle est le décalque séculier et païen. Et puis, Vincent Peillon contreviendrait à ses propres dogmes s’il osait critiquer l’intégration de certains musulmans.
Quel est le plus grand danger de cette charte selon vous  ?
Clairement, un basculement totalitaire et liberticide, par l’imposition d’une nouvelle religion dont les temples seront les écoles. Ce que Vincent Peillon résumait bien : « c’est bien une nouvelle naissance, une transusbtantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle Église, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi » (La Révolution française n’est pas terminée, 2008). Lorsque l’article 15 déclare, par exemple, qu’« aucun élève ne peut invoquer une conviction religieuse ou politique pour contester à un enseignant le droit de traiter une partie du programme », de quoi s’agit-il, sinon un viol clair et net des consciences individuelles ? Il s’agit d’interdire la critique des programmes scolaires, puis de changer purement et simplement les programmes scolaires, par exemple en appliquant le rapport Teychenné remis à Vincent Peillon en juillet 2013, dont les grandes priorités sont la lutte contre les « discriminations LGBT-phobes », notamment dans l’enseignement privé, le renforcement de l’éducation à la sexualité, la valorisation des représentations positives des LGBT et la nécessité d’assurer une meilleure visibilité de l’homosexualité et de la transsexualité à l’école, et autres « assignations de genre ». Refuser ces enseignements pour ses enfants, c’est contrevenir à la charte de la laïcité.
Vous pensez que cette charte va devenir un « cheval de Troie » pour les dogmes socialistes, notamment la promotion LGBTQ et la théorie du Genre ? 
Évidemment. Les programmes scolaires vont changer selon les dogmes socialistes. Il va s’agir dorénavant d’ouvrir les enfants à l’art débilisant de la rue, au changement de sexe et aux cours d’enfilage de capote, apprendre la tolérance envers l’autre, mais surtout pas envers ses ancêtres, « laisser le choix » aux enfants, et leur donner toujours raison, pour saboter du même coup l’autorité du professeur, niveler par le bas toute une classe en la « mixant » au possible, afin que les éléments « perturbateurs » puissent pourrir tranquillement la vie des autres, et enfin faire de l’école un sanctuaire « laïc », c’est-à-dire une église républicaine où l’on pratique le culte du sexe, de la différence et du relativisme. On se demande si les enfants pourront la lire, cette charte, puisqu’il faut trouver le temps d’apprendre à lire. Avec Vincent Peillon, nous sommes en pleine guerre des religions, et cette charte de la laïcité est une déclaration de guerre."
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A lire les déclarations et proclamations de monsieur PEILLON dans ses ouvrages antérieurs, il apparaît évident qu'il entend avec cette charte imposer ses vues, sans possibilité d'opposition, de discussion ou de questionnement. Il est non moins évident qu'il entend promouvoir des VALEURS, en raison de CROYANCES qui sont fondées sur des SYSTEMES D'IDEES auxquelles on peut donc, dans un pays libre et démocratique, opposer d'autres valeurs, d'autres croyances, d'autres systèmes d'idées. Et la véritable laïcité ne consiste pas à proscrire l'intrusion du religieux dans l'enseignement mais à confronter le religieux à d'autres conceptions de la vie. Monsieur PEILLON l'a dit et affirmé : il veut arracher l'enfant à ses déterminations sociales, familiales, ethniques, religieuses, c'est-à-dire le formater à l'image de l'homme qu'il a lui et ses frères en maçonnerie. Le problème est qu'à force d'arracher à toutes les déterminations, il ne reste plus qu'un squelette d'homme, un homme formaté, voué à l'uniformité, et prêt à tous les esclavages.
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Puisqu'il s'agit d'une machine de guerre, et qu'elle est dirigée contre le chrétiens, il nous faut pour la combattre prendre les armes du chrétien : la patience, la bienveillance, la prière, l'argumentation, la formation spirituelle, théologique, politique et le courage d'affirmer notre foi de chrétien. La foi est très différente d'une croyance : elle s'appuie sur des témoignages, elle se nourrit de la rencontre avec une personne qui porte un nom, qui a vécu parmi les hommes, et qui a vraiment été celui qu'il disait être. Ses œuvres et ses signes en sont la preuve.
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Allons : terminons par une citation ; je la dédie à notre ministre.
"Celui qui comprend la valeur infinie des êtres raisonnables veut que les autres hommes soient libres et conscients, il se réjouit de leur développement spontané, s'applique à ne les contraindre ou les amoindrir en rien et ne tolère avec eux que des relations d'égalité." (N. LANDUR. Recherche des principes du savoir et de l'action. Editions d'Amyot, Paris, 1865.)

3 commentaires:

Unknown a dit…

Blog très intéressant, que j'aurais dû découvrir plus tôt ! Merci pour ce travail de qualité,
Benoît S. (SJDC)

Laurence a dit…

Merci Philippe pour ce billet . Nous avons de plus en plus le devoir de veiller à l'éducation de nos enfants et à bien regarder de quoi est fait leur programme scolaire, il arrive que l'on s'étrangle !!

Philippe POINDRON a dit…

Merci Benoît, merci Laurence... Plus que jamais nous devons être fier de ce que nous sommes, fier et en même temps bien conscients de nos limites : vases d'argile sans valeur qui contient un trésor.
Je réfléchis en ce moment à la manière dont nous pourrions créer de petites cellules fraternelles, priantes, bien insérées dans nos structures ecclésiales respectives d'une part, mais nous retrouvant régulièrement pour faire le point et décider de ce que nous pouvons faire pour le Royaume, d'autre part. Car nous ne pouvons nous désintéresser du politique, c'est l'évidence, même si le Royaume de Jésus n'est pas de ce monde.