Vous trouverez ci-dessous le lien qui vous permettre de VOIR ce que je vous ai raconté hier à propos de la veillée de vendredi soir. Vous pourrez constater que je n'ai nullement menti ou inventé quoi que ce soit dans ce récit.
-http://www.dailymotion.com/video/x14z1w2_les-veilleurs-bloques_news
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Dans la brève intervention que j'ai faite ce soir là devant le palais de justice, j'ai fait allusion aux neurones miroirs, les neurones de l'empathie et j'ai demandé à l'assistance (14 rangs de 20 personnes en moyenne ; j'ai compté les rangs ; j'ai compté les veilleurs qui étaient assis au dernier rang et étaient au nombre de 35, et j'ai pris cette moyenne, probablement sous-estimée) de se mettre à la place des CRS dont la gêne était visible et qui, tout en obéissant aux ordres, n'en pensaient pas moins comme l'indiquaient les sourires parfois complices de certains d'entre eux. Voilà me semble-t-il le vrai et bon moyen de convaincre : essayer de se mettre à la place de l'autre, comme ce fameux jours de l'hiver des années 1990 nous l'avons fait, Serge et moi-même devant ce petit d'homme, sorti à force et entier du ventre de sa mère, au bout de 12 semaines de vie intra-utérine. Le comité consultatif national d'éthique, que j'avais consulté, nous avait donné l'autorisation de procéder au prélèvement de la moelle épinière de cet embryon, arrivé dans notre laboratoire par avion, et en survie. Ni Serge ni moi, rentrant en nous-même, et consultant la voix de notre conscience (qui nous dit ce que nous devons faire pour avoir la vie bonne), n'avons eu le courage de procéder à l'incision de la colonne vertébrale et à l'extraction de la moelle épinière de ce petit en devenir. Ce jour-là, j'ai compris qu'il y a une grande différence entre l'éthique, (ce catalogue d'actes permis par un comité de personnes compétentes, mais qui ne pouvaient rentrer en notre conscience et qui, en quelque sorte, pensaient pour nous), et la morale qui est l'art de répondre à la question : "Que dois-je faire pour avoir la vie bonne ?" et qui plonge sa source dans la conscience. C'est ce que nos gouvernants s'obstinent à ne pas comprendre et qui explique la persistance d'une opposition de fond à leurs initiatives ; ils prétendent décider de la vie et de la mort à la place des autres, et leur dicter ce qui est bien et mal. Et cela, nous ne pouvons l'admettre. Payer plus d'impôts ? Ma foi, l'argent ce n'est pas grave, et la tempérance ou la retenue sont des vertus cardinales, mais attenter à la vie de la naissance à la mort en passant par sa transmission est inacceptable pour qui rentre en lui-même et se pose la question : cela, le voudrais-je pour moi ?
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PS : j'ai omis de préciser que cet événement se situe avant un autre qui devait changer ma vie ; il fut instantané, subit, imprévu.
PS : j'ai omis de préciser que cet événement se situe avant un autre qui devait changer ma vie ; il fut instantané, subit, imprévu.
4 commentaires:
Merci pour ce beau billet Philippe
Bien sûr je ne vote pas Bayrou qui penche un coup à droite, deux coups à gauche, cher lecteur qui me lit, tout va bien se passer. Cela m’arrive tout le temps et je suis encore là sans séquelles, vous avez déjà répertorié ma principale monomanie obsessionnelle: les socialistes !
Ma dernière crise de monomaniaque: encore et toujours un élu socialiste accusé de détournement de fonds.
Franck Maurras, le maire socialiste de Carbon-Blanc en Gironde, vient de reconnaître avoir détourné plusieurs dizaines de milliers d’euros dans les caisses de « Gironde Initiative », association qu’il a lancée et qu’il dirige depuis treize ans. Il était "délégué à l’économie sociale et solidaire" (Sic), ne pas rire ! C’est normal, le camarade est toujours plus solidaire avec certains... mais en premier lieu avec lui-même. Un socialiste, ça ne marche pas droit. En quelle langue faut-il le dire et l'écrire ?
Je pense, cher Tippel, que vous avez compris que je ne porte pas le socialisme dans mon cœur...
Je partage votre opinion sur monsieur BAYROU. Il faut en effet qu'il choisisse. Vous aurez compris que je reste monomaniaque, peut-être pas entièrement sur la même ligne que vous, mais je reste monomaniaque. Et si ça continue comme ça, je ne me poserai pas les questions que monsieur FILLON pose à sa conscience. Je choisirai en effet le moins sectaire.
Précisions : je n'approuve ni les options économiques, ni certains aspects des options européennes du FN, et surtout, je désapprouve entièrement les propos de certains de ses membres sur les étrangers. Je trouve juste l'amour de la patrie qu'il professe, et la défense de notre patrimoine religieux et historique. Je désapprouve entièrement toutes les options du PS dans la totalité des domaines que je viens d'évoquer.
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