Chers amis lecteurs, je m'absente pendant deux jours pour des raisons professionnelles. Je publie donc ce soir le billet de demain. Voici un article que je trouve fort bien fait et qui expose les raisons que nous avons de rentrer en résistance absolue contre ce gouvernement et son chef. Je l'ai trouvé sur un site internet. Il s'agit d'un exposé des motifs, présenté par les responsables de la Manif pour tous. Je ne pourrai hélas me rendre à l'Université de cette organisation, et je le regrette. Mais je continuerai d'être à ses côtés. Les idéologues qui nous gouvernent doivent bien être conscients que JAMAIS nous ne céderons à leur totalitarisme. JAMAIS, JAMAIS, JAMAIS. Loin de nous avoir abattus, ils nous ont contraints à réfléchir, à partager, à prier (pour ceux qui le veulent ou le peuvent) pour notre patrie et AUSSI pour nos eux (je sais, c'est très difficile, mais c'est une obligation non moins absolue). Je vois autour de moi se lever des cohortes de jeunes, bien dans leurs baskets, faits comme les autres jeunes (je pense que je n'ai pas besoin de préciser : ce ne sont pas des culs coincés, simplement, ils se respectent et respectent l'autre), mais qui sont ancrés dans la foi au nom de JESUS sauveur. Il va y avoir des surprises, des bonnes surprises dans les années qui viennent. N'oublions jamais ce que le Maître a dit : "J'ai vu Satan tomber comme l'éclair". Et il a déjà perdu. Voici l'article :
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"La rentrée sociale
sera-t-elle aussi la rentrée de la société civile ? Les universités d’été,
marches, séminaires de rentrée et autres, ont eu le mérite de prolonger
l’engagement militant des dix derniers mois par une réflexion qui a soutenu et
poursuivi le combat commencé dans la rue contre le projet Taubira. La Manif
pour tous organise son propre rassemblement de rentrée
les 14 et 15 septembre. C’est un événement important pour toutes les
composantes de la société civile engagées dans l’actuelle bataille idéologique.
Il comporte au moins trois enjeux.
« Le projet du gouvernement est un
projet idéologique, qui porte en germe un bouleversement complet de l’ordre
social, pour créer un homme nouveau. »
Le premier enjeu est celui de la bataille
des idées. La première année de la présidence de François Hollande a révélé la
vraie nature de son projet politique, qui est idéologique. Depuis la fondation
de la SFIO en 1905 en tant que membre de l’Internationale fondée par Marx et
Engels quelques années plus tôt, les socialistes n’ont jamais renoncé à
transformer la société. La nouveauté du projet de François Hollande consiste en
ce qu’il vise un changement de société dans un sens ultra-libéral, mais conduit
selon la logique radicale et autoritaire propre aux socialistes, qui n’ont
jamais guéri de leur marxisme originel. Le projet du gouvernement est donc un
projet idéologique, qui porte en germe un bouleversement complet de l’ordre
social, pour créer un homme nouveau. Rien de neuf dans cette utopie
prométhéenne, sauf la nature obscure du changement en cours. Celui-ci s’inscrit
dans le sens profond de l’idéologie libérale-libertaire, qui ne se confond pas
avec la liberté d’entreprise et le refus d’un étatisme stérilisant, mais
s’enracine dans une conception philosophique selon laquelle tous les désirs
individuels doivent pouvoir trouver une réponse selon la loi de l’offre et de
la demande. La revendication au mariage et à l’adoption homosexuelle est
l’ultime avatar de cette philosophie. Elle rejoint là le projet socialiste de
transformer le réel, au nom d’une volonté d’émancipation qui refuse même les
limites fixées par la nature des choses.
« Puisse l’université d’été de la
Manif pour tous jeter des ponts avec les forces morales et militantes déjà
engagées dans la bataille des idées. »
Cette double
caractéristique du projet de François Hollande : considérer que tout désir
individuel doit être solvable au sens du libéralisme, et que tout héritage doit
être déconstruit au nom du socialisme, représente pour notre pays et notre
société la somme de tous les dangers. Tout l’enjeu de la bataille des idées qui
s’ouvre est de dévoiler, de dénoncer et de détruire ce projet. C’est la tâche
urgente à laquelle doivent se consacrer toutes les forces de la société civile
engagées contre la loi Taubira. La Manif pour tous a révélée de janvier à mai
2013 son excellence dans la bataille de la communication, des symboles et de la
mobilisation. Puisse son université d’été jeter des ponts avec les forces
morales et militantes déjà engagées dans la bataille des idées. Le gender est
une idéologie redoutable, peut-être la plus dangereuse que la France ait eu à
affronter, parce qu’elle porte en germe la fin de l’humanité. Elle nécessite
pour la combattre une armature intellectuelle solide. La bataille des idées est
la première priorité.
Le deuxième enjeu de l’université d’été de
la Manif pour tous est d’organiser ses forces pour la nouvelle bataille
politique que doit livrer la société civile, après la défaite tactique que
représentent le vote et la promulgation de la loi Taubira. L’idéologie du genre
a pour caractéristique de s’être infiltrée au cœur même de la République, comme
en 1933 une autre idéologie s’était emparée de l’appareil d’État en Allemagne,
avec les conséquences que l’on connait. On constate tous les jours son
extension : hier contre l’institution du mariage et le droit des enfants à
avoir un père et une mère, aujourd’hui dans l’enseignement obligatoire du
gender à l’école, demain dans la PMA et la GPA. Rien n’échappe à son projet
totalitaire : de la réduction de l’embryon humain à la dimension de simple
matière première biologique à l’euthanasie légalisée des vieillards et des
malades, il n’y a qu’une différence de degré, pas de nature. Ces deux pratiques
relèvent d’une même vision de l’homme comme simple variable marchande au profit
d’un utilitarisme social hégémonique. La nouveauté du combat politique à mener
tient à l’étendue du front idéologique tenu par l’adversaire. Celui-ci
transcende tous les partis, déborde toutes les positions politiques
traditionnelles : le gender a des partisans dans les formations politiques
de droite comme de gauche. L’opposition actuelle n’est en rien un rempart
contre cette idéologie, elle n’en est qu’un auxiliaire.
« Les conceptions de type
« bolchevique » d’une avant-garde éclairée qui décide en solitaire et
impose ses mots d’ordre n’auront plus jamais l’efficacité d’un réseau
foisonnant, obéissant à une logique floue mais animé par une dynamique
centrifuge. »
Il est aujourd’hui
indispensable de dépasser le vieux clivage « droite-gauche » devenu
totalement inopérant pour lui substituer un nouveau marqueur politique, qui
distingue le parti de la dignité de l’homme du camp de la dissolution de
l’humanité. Cette distinction essentielle s’est manifestée en juin dernier avec
la création du Forum civique de l’espérance, une initiative
ouverte à de nombreuses convergences, que des forces vives du combat
anti-idéologique ont rejointe comme le Printemps français, le Camping pour
tous, Prisonniers politiques ou le Cercle des avocats contre la répression
policière. Il reste un outil à parfaire, sans exclusive avec d’autres
initiatives touchant à l’écologie humaine par exemple, mais de manière
complémentaire. Dans la bataille politique qui s’ouvre, il existe une pluralité
d’options mais il doit y avoir une unité de vision. Pour que celle-ci
s’établisse, un espace de dialogue comme le Forum civique est indispensable. La
grande nouveauté de la situation présente est qu’il faut à la fois inventer un
avenir politique pour notre pays et en même temps découvrir la voie pour y
parvenir. Les conceptions de type « bolchevique » d’une avant-garde
éclairée qui décide en solitaire et impose ses mots d’ordre n’auront plus
jamais l’efficacité d’un réseau foisonnant, obéissant à une logique floue mais
animé par une dynamique centrifuge. Il faut redonner toute sa vitalité à la
société civile, pour qu’elle prenne partout son autonomie par rapport aux
institutions sous le contrôle du pouvoir idéologique : il faut des écoles
indépendantes, des associations de parents d’élèves pour la liberté d’opinion,
des groupements de soignants et de patients, des mouvements de consommateurs ou
de contribuables, des associations de justiciables, des médias libres, etc. Les
tentations hégémoniques doivent s’effacer derrière la recherche du bien commun.
La bataille politique passe par une indispensable libération de la société
civile.
« Entre le pouvoir idéologique et
l’entrée en résistance des citoyens, il n’existe pas d’échappatoire. La Manif
pour tous doit choisir. »
La Manif pour tous a une responsabilité
historique. Elle ne peut se tromper de combat, ni sur la bataille des idées
face à l’idéologie du genre, ni sur la bataille politique de libération de la
société civile, ni sur la résistance des consciences contre les injonctions à
obéir aux lois iniques. Entre le pouvoir idéologique et l’entrée en résistance
des citoyens, il n’existe pas d’échappatoire. La Manif pour tous doit choisir."
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Eh bien, je suis d'accord. si mon modeste Blog peut servir à ça, tant mieux. Que l'on me comprenne bien. Je trouve normal de payer des impôts même si la note est devenue TRES SALEE, je trouve indispensable d'être fraternels, et solidaires des exclus, car je serais un menteur si je ne mettais pas en œuvre cette injonction ultime de JESUS. Mais JESUS a dit aussi qu'il fallait rendre à Dieu ce qui est à Dieu, et à César ce qui est à César. Et notre conscience ainsi que nos âmes n'appartiennent ni à monsieur HOLLANDE, ni au Grand Orient, ni au PS (ni à l'UMP ou à d'autres partis politiques), ni à madame TAUBIRA, ni à l'Assemblée qui se prétend nationale.
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1 commentaire:
hollande-demission.fr/
Le site du jeune polytechnicien DAVID qui tire sa banderolle avec son petit avion.
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